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Mais regarde ce cimetière. Comme un terrain vague, comme une décharge, sans véritables tombes, ça, c’est le dispositif de l’oubli, celui qui nous rattache au monde. Les Occidentaux se rattachent aux morts, mais nous, nous nous rattachons au monde. Ils sont dans le culte du souvenir, nous dans celui de l’oubli. Le but de la mort nomade, c’est d’oublier le mort et jusqu’à l’endroit même où on l’a laissé. Pour ne vivre qu’avec son esprit, toujours, partout, où qu’on soit. C’est pour cette raison que la tradition dit que les esprits habitent le feutre des yourtes.

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Extrait ajouté par venzo 2022-01-07T17:17:06+01:00

Yeruldelgger avait souvent imaginé le moment de sa mort. Quand il était encore flic surtout. La violence, la souffrance, la peur. Souvent il s'était dit que si tout était perdu, il essayerait d'en décider lui-même. Qu'il ne laisserait jamais personne lui arracher ce dernier choix. Et puis chaque fois, à la dernière minute, à la dernière seconde quelquefois, la mort l'avait méprisé. Elle l'avait relâché, abandonné, gisant mais sauf, sinon sain, au bord de la vie.

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Jamais je n'aurais dû croiser ton chemin. Jamais. Ma vie entière je le regretterai. Tu n'es pas un mauvais homme, Yeruldelgger, bien au contraire, mais tu es le plus productif, le plus créatif, le plus prolifique fouteur de bordel que je connaisse !

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Il attendit quelques instants en vérifiant intérieurement tous les paramètres, les variomètres et les cadrans de son potentiomètre à colère. Quatre mois qu’il s’était retiré, sur ordre du Nerguii lui-même, loin de tout, loin de sa ville, loin de son ancien métier, loin de ses amis et du corps et de l’esprit adorés de celle qui l’aimait, et voilà qu’en quelques heures il cédait à son premier amour nomade avec une vieille cavalière de passage et à sa première colère face à une autre plus jeune. Tsetseg avait raison : on reste toujours ce qu’on a d’abord été !

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Extrait ajouté par anonyme 2018-04-15T17:47:46+02:00

— Nous ne sommes pas des sauvages. Nous avions conquis deux tiers des terres habitées du globe que votre pays n’existait même pas encore. Vous n’étiez même pas encore ce ramassis de criminels et de bagnards, et vous n’aviez même pas encore essayé d’exterminer les nègres qui habitaient depuis plus de cinquante mille ans l’île que vous leur avez volée…

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- Ne me dis pas que tu as escaladé la montagne en pleine nuit pour marchander un dessin de Zorig, intervint Al, toujours intrigué par la présence de Yeruldelgger. D'abord, il a une galerie sur la place Sukhbaatar pour faire du business, et ensuite sa dernière toile s'est vendue cent douze mille dollars à un collectionneur de Bethesda en Californie. Ca doit mettre le dessin que tu as entre les mains à trois ou quatre mille dollars, et tu n'as pas l'air de quelqu'un qui les a.

- Et toi tu m'as l'air bien arrogant pour un type qui bivouaque avec un cadavre, trois ivrognes, et un dépeceur français.

Le ton bon enfant de leur hôte ne trompa personne. Chacun se redressa par réflexe, la nuque raidie par la prudence. Quelque chose d'imperceptible chez Yeruldelgger venait de faire passer le message de ne pas trop le chercher quand même. Quelque chose de minéral. Définitif. Brutal, même.

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