Extraits

Les fausses victimes suscitent une indignation unanime sur l'ensemble de la chaîne pénale. Tout le monde, sans exception, perçoit ce genre d'imposture comme un trou de canif dans le contrat social.

Elle a été violer la vie des morts, assène -t-il, comme un charognard, comme un détrousseur de cadavre.

Chacun se dit qu'il aurait pu y être. La nation cherche à se rapprocher des attaques quand les rescapés, eux, ne songent qu'à s'en éloigner.

A la mi-septembre, la section antiterroriste de Paris fait parvenir le dossier de Florence M. au parquet de Créteil, compétent sur l'ensemble du Val-de-Marne, où est domiciliée la styliste.

Le "Facebook Safety Check" de Florence est vite retrouvé. Ce dispositif, conçu pour rassurer les proches en cas de catastrophe naturelle, a été déployé pour la première fois en France dans le cadre des attentats du 13 novembre. Cinq millions de personnes l'ont utilisé au cours de cette nuit. Parmi elles, Flo.