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Si je devais résumer La Nuit des Amants, ça serait :
Joutes verbales.
Joutes verbales.
Et…
Joutes verbales.
À foison.
Dans ce roman, on suit Victoria, une jeune femme fortunée de Londres, qui fuit les prétendants comme la peste. Pourtant, sa rencontre avec le nouveau comte du domaine Stonevale va quelque peu chambouler ses habitudes. Elle est une adepte de frissons et d’aventures excitantes en dehors des quartiers aisés. L’une va entraîner l’autre dans ses escapades nocturnes, tandis que cet autre va tenter de séduire la jeune femme.
Honnêtement, j’ai eu du mal au début. Vu la tournure que ça prenait, j’imaginais déjà Victoria succomber au charme fou de Lucas rapidement et ainsi dire adieu à ses idéaux.
Alors ensuite, ça allait mieux. J’ai découvert les aspects sombres des quartiers malfamés de Londres à l’époque victorienne.
Mais.
Pour moi, il y a trop de manipulation. Lucas utilise chaque situation pour la retourner à son avantage, remettant la faute sur Victoria et en lui crachant au nez qu’elle devrait cesser ses caprices. Pas une seule excuse. Trop de « la femme doit faire ce qu’on lui dit parce que je suis l’homme dans l’histoire ».
Alors oui, on est dans une époque où l’égalité homme-femme n’est pas du tout glorieuse (n’entamons pas de débat sur l’époque actuelle s’il vous plaît), mais ça m’a franchement hérissé le poil, si je puis dire. Lucas fait en sorte de contrôler n’importe quelle situation. Victoria essaie de s’en sortir à sa façon, peu conventionnelle, mais aussitôt le comte de Stonevale s’en mêle pour la restreindre, et je trouve qu’elle lui pardonne trop vite.
Mais en fin de compte, est-ce que ça ne représente pas cette époque-là ?
Globalement, j’ai apprécié la trame avec cette histoire de badinage entre les deux, bien qu’avec une petite peur de voir trop rapidement toute la virilité de Lucas se dévoiler dans des étreintes brûlantes avec la jeune femme. Il y a une part de mystère que j’ai bien aimée et qui se dilue au fil de l’histoire.
Peut-être que c’est l’époque victorienne où les hommes et les femmes étaient vraiment différenciés et pas placés au même niveau qui a été dépeint dans le roman, mais certains comportements m’ont déplus.
Du coup, plutôt mitigée sur ce roman.
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