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« Mouscarpion capta soudain une odeur familière, la seule gravée dans son âme pour toujours. Ses sens hyper développés fouillèrent l’espace alentour jusqu’à ce qu’ils se focalisent sur le cylindre gigantesque. Il longea la lisière boisée. Dans son esprit, la situation était claire : il venait de retrouver Harald, des individus abjects lui voulaient du mal, il allait à son secours.
A terre les cadavres aux membres arrachés et à la chair en partie liquéfiée s’amoncelaient. La panique saisit le métamorphe. Il hésita ? De nouveau ses yeux se rivèrent sur la construction. Là-bas respirait un être essentiel à son bonheur.
Mouscarpion se métamorphosa en rat, convaincu de passer inaperçu sous cette forme. Son cœur minuscule cogna dans sa poitrine. Il se hâta, courut entre des monticules crées par les éclairs magiques… »
Afficher en entier« - Euréka, tu es ici ! s’exclama-t-il tout heureux.
L’objet de ses recherches, transformé en cale de fortune avec plusieurs de ces congénères, résista à la traction répétée d’Harald. Un morceau de la couverture se déchira, mais le vampire parvint à récupérer le reste.
- Ca t’apprendra à désobéir.
Il fut déçu de ne percevoir aucun gémissement en provenance des pages de l’ouvrage.
- Ah, tu veux jouer les stoïques ! On verra si tu es si endurci quand je te recoudrai avec une looongue aiguille, fit-il avec un sourire carnassier. »
Afficher en entier« - Voila, ça continue. Trois suicides de plus en à peine deux jours !
Les fesses calées dans son fauteuil à pistons, Pétrovitch ruminait avec applications. Pas une semaine de tranquillité depuis le début de cette enquête. Parfois, l’espoir le gagnait lorsque plusieurs jours s’écoulaient miraculeusement sans nouveau cadavre, mais à chaque fois il était déçu. Si l’épidémie se poursuivait à ce rythme, la ville de Glasgow serait désertée par ses habitants, tout au moins ceux qui seraient encore vivants.
- Que j’aimerais interroger ces imbéciles de suicidés. Par les bretelles du Diable, a-t-on idée de mettre fin à ses jours quand on est heureux ! »
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