Extraits

J'allais sur mes 15 ans. Et à 15 ans, les nuits blanches, on les enfile au collier de ses souvenirs pour les égrainer dans ses vieux jours.

Faut comprendre aussi : raser Don Pomodoro, c'était comme brosser les dents d'un requin : Aucune assurance ne couvrait ça !

- En amour, il n'y a pas de date de péremption. Il n'est jamais trop tard pour tomber amoureux. Ni trop t^t d'ailleurs....

- Soupir ! ...Ce n'est donc pas encore pour aujourd'hui...

- Tout de même, Don Palermo, espérer le grand amour, à votre âge !

Crois-tu vraiment qu'il soit bien indiqué de raconter ce genre de choses à un vieil homme qui ne sait même plus qu'elle odeur ça a ,une femme ?

Vous savez, la fille du garagiste ! Je vous ai déjà parlé d'elle. Pas plus qu'une étincelle dans la cervelle, mais ça suffit à lui mettre le feu au cul !

Comment s'appelait-il encore ? Bouglione ? Minestrone ? Un nom comme ça.

- Les tâches de sang sur mon costume, c'est moi qui les fais !

- Vous avez arrêté de voir Mietta durant la nuit ?

- T'arrêtes de respirer parce que quelqu'un a pété, toi ?

Pfff ! Encore heureux que les montées, ça descend dans l'autre sens !

À l'époque, je me demandais souvent : à quoi peuvent donc bien rêver les hommes comme Don Pomodoro ? Aujourd'hui, je sais : comme tous les hommes, les hommes mauvais rêvent de leur jeunesse.