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Extrait

Extrait ajouté par Alison-098 2022-01-16T19:08:26+01:00

« Sur les premières pages, l’encre était douce et les mots étaient rédigés d’une main légère qui ne connaissait ni le deuil ni la rébellion. Ces notes délavées appartenaient à ma mère. La petite boutique aux remèdes pour femmes, situé au 3, Back Alley, lui avait appartenu bien avant de m’être transmise.

Il m’arrivait de relire ses indications - 23 Mar 1767, Mrs R. Ranford, Achillea Millefolium, 15 gttes, 3x - et les mots m’évoquaient sa présence : les cheveux qui glissaient sur sa nuque quand elle moulait la tige de l’achillée millefeuille au pilon ; la peau fine, tendue comme du papier sur les os de sa main quand elle arrachait les graines de la fleur. Mais à l’époque, ma mère ne dissimulait pas son officine derrière un faux mur, et elle ne diluait pas ses potions dans des bouteilles de vin rouge. Nul Besoin pour elle de se cacher. Les teintures qu’elle prodiguait n’avaient pour but que le bien : apaiser les chairs à vif des jeunes mères, provoquer les menstrues des épouses infertiles. Ainsi, remplissait-elle les lignes de son registre avec la liste des herbes les plus bénignes. Personne ne s’en serait alarmé.

Sur mes pages, j’inscrivais l’ortie, l’hysope et l’amarante, oui, mais également de bien plus sinistres remèdes : la belladone, l’ellébore, l’arsenic. Sous l’encre qui imbibait le parchemin se cachaient la trahison, la douleur… et les plus sombres secrets. »

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