Extraits

Son Patron Dominateur de la Mafia par Bela Rose:

« Retourne à la maison. » Il ramassa son t-shirt et son soutien-gorge et les lui tendit.

Elle ne dit rien et, d'une certaine manière, c'était encore pire. Il distinguait à peine les détails de ses grands yeux verts dans l'obscurité. Il n'y avait cependant nul besoin de lumière pour voir l'air de reproche sur son visage.

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Hollie se retourna et s'étira. Son corps était agréablement sensible, mais son cœur lui donnait l'impression d'avoir pris une râclée. Personne n'aimait se faire jeter. C'était une évidence. Apparemment se faire jeter par Yuri constituait un monstrueux cas de regrets du lendemain

Son Patron Dominateur de la Mafia par Bella Rose :

« Selon la méthode Pembroke pour atteindre le succès, tu veux dire. »

Hollie était à demi tentée de se lever et de partir. Elle aurait pu lui dire de prendre son fric et de se le foutre au cul. Sauf qu'il fallait vraiment qu'elle sache qui était le type dans la bibliothèque et cela exigerait une explication de la part de ce cher vieux Papa.

« Entre tes virées dans les boîtes de nuit du coin et ton penchant pour les promenades dans les quartiers mal famés, tu te mets constamment en danger. Je veux que tu sois en sécurité, » dit-il d'un ton compatissant.

Il se dirigea vers la porte, l'ouvrit et adressa un signe à quelqu'un à l'extérieur.

« C'est pourquoi j'ai engagé un garde du corps afin de m'assurer que tes mauvaises décisions n'auront pas de conséquences tragiques. Je crois que vous vous êtes déjà rencontrés, tous les deux. »

Le choc réduisit Hollie au silence. Un garde du corps ? Quel genre de connard prétentieux engagerait un garde du corps pour sa fille adulte alors que le seul danger auquel elle se fût jamais exposée était la possibilité de devoir payer une facture ? Qu'est-ce que ce type allait faire ? Tailler le coupable en pièce avant la date d'échéance?

La porte du bureau s'ouvrit à la volée et un homme y entra. Le cerveau de Hollie grinça et cessa entièrement de fonctionner. Ce type était garde du corps ? C'était le type qu'elle venait de défier dans la bibliothèque, dans le noir ? Il avait l'air plus dangereux que tous les criminels qu'elle aurait pu imaginer.

La petite fille surprise du milliardaire alpha par Nicki Jackson :

Vingt minutes plus tard, elle était sortie de l’hôpital avec une ordonnance, non pas pour traiter sa fatigue et son manque d’appétit, mais pour des vitamines prénatales.

Elle était restée assise sur un bloc en béton dans un parking pendant deux heures, avant qu’il se mette à pleuvoir et qu’elle doive rentrer dans sa voiture. Instantanément, elle avait oublié tout ce qu’elle avait balancé à Jordan et tout ce qu’il lui avait répliqué lorsqu’ils avaient rompu. L’important, c’était qu’elle soit enceinte de son enfant, et qu’elle devait lui dire. Elle avait besoin d’être soutenue. Elle ne s’était jamais sentie aussi seule dans sa vie – du moins, c’était ce qu’elle pensait.

La véritable solitude et le désespoir la frappèrent quand elle prit le premier vol pour Dallas et attendit Jordan devant son immeuble d’appartements. Elle ne parvenait pas à le joindre au téléphone. Et puis, incrédule, elle l’avait vu sortir en titubant d’un taxi, quelques jours à peine après leur rupture.

Il était saoul, une femme sous chaque bras. Elle avait détourné le regard lorsqu’il avait embrassé une des filles, et puis ç’avait été trop. Elle était partie en trombe, s’agrippant à elle-même, se persuadant qu’il ne méritait pas ses larmes, et certaine qu’il l’avait trompée bien avant qu’ils ne se séparent.

Elle n’avait plus jamais regardé en arrière, et elle ne pleura pas pour lui – jusqu’au jour où elle prit Hazel dans ses bras pour la première fois. Ce jour-là, elle avait pleuré.

Elle avait pleuré pour tous les rêves qu’elle avait rêvés avec Jordan et le fait qu’elle porte une partie de lui entre ses bras. Même s’il l’avait brisée et qu’elle porterait une cicatrice de sa trahison toute sa vie, elle ne serait jamais capable de l’oublier. Pas quand sa fille lui ressemblait tant.

Elle avait un plan. Et alors même qu’il culminait, il vint s’écrouler au sol, mort.

Et… Hazel ?

Une voiture klaxonna derrière elle et elle sursauta, le souffle coupé à cette pensée.

C’était au fond de son esprit depuis qu’elle avait revu le visage de Jordan. Elle n’avait vu qu’une chose ; des flashs alternants entre le visage d’Hazel et celui de Jordan, mais il se déroulait trop de choses pour s’arrêter sur ce détail.

Jordan ne connaissait pas la vérité concernant leur rupture, toutes ces années plus tôt. Elle avait gardé certaines choses secrètes. Elle pouvait blâmer Jordan tant qu’elle le voulait, mais ça ne changeait rien au fait qu’elle ait plus tard rééquilibré l’injustice en lui cachant ce grand secret.

Une culpabilité écrasante et putride refit surface pour la première fois depuis le moment où elle avait décidé de lui taire la nouvelle. Et si elle avait eu tort ? Et si elle avait été injuste non seulement envers Jordan, mais aussi envers Hazel, en prenant cette décision pour tous les trois ? Et si elle avait eu tort dès le début ?

Les choses auraient-elles été différentes si elle avait dit la vérité à Jordan à l’époque ? Les choses se seraient-elles terminées différemment si Jordan avait su qu’elle était enceinte de sa fille ?