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« - Nous allons essayer de trouver une solution, dit Aurel en prenant son ton de consul.

Cette phrase est assez inquiétante lorsque les diplomates l’emploient. Elle signifie tout à la fois «  on s’en occupe » et «  on ne va rien faire du tout ». Tout le monde pense y trouver son compte. Hélas, à la fin, c’est le mot du président Queuille qui s’applique : «  il n’y a pas de problème qu’une absence de solution ne puisse résoudre ». »

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La cellule était surveillée par une caméra. Aurel et Shayna, sitôt en haut, se placèrent devant l’écran de contrôle. C’était une installation assez ancienne, en noir et blanc. La définition était médiocre et on distinguait mal les traits du captif. Seule certitude : il ne bougeait pas, toujours prostré sur sa chaise. Ils se relayèrent devant le moniteur. Les deux premières heures, Philippe resta immobile, puis il commença à faire les cent pas dans la pièce. Il ne s’énervait pas, ne cherchait pas le moyen de fuir, n’appelait pas. Il semblait absorbé dans ses pensées, comme un homme habitué à affronter des situations difficiles et à s’en sortir par la réflexion et l’astuce. Enfin, ils le virent ôter son pantalon et ses chaussures puis s’étendre sur le lit de fer, les bras levés derrière la tête.

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La présence de ces figures muettes du passé rappelait aux vivants l’évidence de leur vanité. Toute idée de propriété s’évanouissait devant la certitude de la mort.

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Aurel faisait partie de ces êtres pour qui le rangement est synonyme de mort. Un coup d’œil à sa malle ou, quand il était installé, à son appartement, lui suffisait à mesurer qu’il était toujours bien vivant.

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Il avait bu un blanc corse très agréable avec une relative modération car il ne cherchait pas à atteindre l’état de transe alcoolique qui lui donnait des visions et déchaînait son inconscient.

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Son visage avait subi bien des interventions pour repousser les effets de l’âge. Elle semblait figée dans une apparence de jeunesse qui évoquait plutôt l’éternité.

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Quand elle descendait dans les graves, il semblait qu’elle ouvrit les plus noirs secrets de son âme, tandis que dans les aigus elle survolait le monde avec la grâce des anges.

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Ce matin, après avoir bien dormi, il était descendu à la piscine. Le jardin était un long rectangle de maquis que la main humaine avait éclairci, discipliné, enrichi d'espèces rares. Des restanques successives, à partir de la maison, dessinaient des étages babylonniens de plantes odorantes et de fleurs. L'ensemble donnait l'impression voluptueuse d'être bienvenu dans la nature originelle car le jardin en conservait le désordre. Cette sauvagerie apprivoisée, cet inconnu sans risque, cette simplicité sophistiquée faisaient lever dans le coeur de celui qui parcourait cet espace le sentiment qu'il avait retrouvé le paradis terrestre.

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Le mois de septembre était ensoleillé. Aurel adorait Paris, la ville dont il avait tant rêvé pendant son enfance dans la Roumanie de Ceausescu. Faute d’avoir pu réaliser des économies et compte tenu de son maigre salaire sans indemnité de résidence, il avait loué une chambre dans un hôtel modeste près de Montparnasse. Peu lui importait le manque de confort du moment qu’il pouvait, de jour comme de nuit, arpenter les rues du quartier Vavin en imaginant y croiser Picasso ou Cendrars. Il avait cessé de se raser, jugeant que les quelques poils qui poussaient sur ses joues lui donnaient un air artiste.

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De toutes les Républiques, la française est celle qui s’est montrée l’ennemi le plus cruel des monarques. Lorsqu’un Français est contraint de sacrifier à la tradition que son pays a si radicalement détruite, il est bon qu’il souffre un peu… Le majordome laissa Aurel se débattre avec ses souvenirs historiques et littéraires. Enfin, avec une expression de mépris qui montrait assez que rien n’était pardonné, il lâcha :

— « Votre Altesse » conviendra.

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