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Il avait laissé la porte ouverte, et un courant d’air froid entrait, chargé des brumes de la nuit ; bientôt, la pluie ou la neige nocturnes commenceraient à tomber – maudit vaurien ! Sur la pointe des pieds, elle s’éloigna quelques instants du perchoir pour fermer la porte – ça ne servirait à rien d’apprivoiser ce faucon si tous les autres mouraient de froid ! Une fois loin de l’oiseau, elle commença à se demander ce qu’elle faisait là et pourquoi. Comment avait-elle pu penser qu’elle, simple jeune fille, pouvait accomplir une chose à laquelle Davin même, avec toute son expérience, échouait deux fois sur cinq ?

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À sa voix, le faucon se remit à battre des ailes, et Romilly ressentit de nouveau la douleur terrible, comme si ses mains et ses bras allaient tomber dans la paille. Elle lutta pour ne pas se laisser emporter par l’agitation, la peur, la colère, la soif de sang – sang jaillissant, explosant dans sa bouche sous la déchirure du bec et des serres – et se força à répondre de la voix grave qui n’augmenterait pas la terreur de l’oiseau affolé. — Je m’occupe de ce faucon. Va-t’en, Ker, ton travail est fini, et tu ne feras que l’effrayer

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On ne quitte pas un faucon à ce stade, lui avait dit Davin. Pas un instant. Elle se souvint lui avoir demandé, quand elle était petite : « Pas même pour manger ? » Et il avait grogné avec dédain : « Tu peux te passer de manger et de boire plus longtemps qu’un faucon ; si tu n’es pas capable de résister plus que lui, ne te mêle pas de dressage. 

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De nouveau, le faucon se débattit, agitant follement ses ailes, et Romilly lutta pour rester elle-même, pour ne pas se fondre dans la terreur et la fureur de l’oiseau rageur, tout en essayant de projeter des ondes de calme. Je ne te veux pas de mal, ma beauté. Tiens, voilà à manger. Mais, battant furieusement des ailes, l’oiseau ignora son geste, et Romilly fit un violent effort pour ne pas reculer de peur, pour ne pas se laisser submerger par les ondes de terreur et de rage rayonnant de l’oiseau enchaîné

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Et si je me marie jamais (…) je voudrais que ce soit avec un homme qui me voudrait comme je suis et pas comme une poupée peinte qu'il appellerait sa femme sans jamais réfléchir à ce qu'elle est ! Et je voudrais épouser un homme qui ne trouverait pas sa virilité menacée si sa femme sait monter à cheval et dresser un faucon ! Mais j'aimerais encore mieux ne pas me marier du tout, ou du moins, pas tout de suite. J'ai envie de voyager, de voir le monde, de faire des choses...

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Elle se dit que tous les contes et les quêtes héroïques commencent toujours par les épreuves auxquelles le héros est soumis. Maintenant c'est moi le héros – pourquoi le héros est-il toujours un homme?- de ma propre quête, et j'ai passé la première épreuve.

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Son père lui-même lui avait toujours dit qu'un bon dresseur ne commençait jamais à apprivoiser faucon, cheval ou chien sans terminer ; c'était injuste envers une pauvre créature non douée de raison.

Si, lui avait-il dit un jour, tu agis de mauvaise foi envers un être humain pour une raison qui te semble bonne, tu peux au moins lui expliquer pourquoi. Mais si tu agis de mauvaise foi envers un animal, tu lui infliges une souffrance impardonnable, parce que tu ne pourrais jamais la lui faire comprendre.

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Elle projeta son esprit hors d’elle, juste assez consciente de son corps pour rester sur sa selle, oscillant au rythme des pas hésitants de son cheval. Projetée hors d’elle-même – elle sentit les chevaux, frissonnants de crainte, mais continuant à avancer lentement, pas après pas, par fidélité envers leurs cavaliers ; les oiseaux-espions, effrayés par les hululements, mais calmes parce qu’elle et Caryl, dont ils connaissaient les voix mentales, leur avaient demandé de l’être. Elle se projeta plus loin, sentit quelque chose de froid et de terrifiant, sentit le hululement paralysant vibrer dans toute la création, mais, serrant étroitement les mains de Caryl dans les siennes, elle s’obstina, et entra dans l’esprit étranger.

D’abord, elle ne perçut que des pressions terribles – faim si torturante qu’elle lui noua le ventre, froid impatient tendant vers la chaleur, qui apparaissait comme lumière, foyer, bonheur, l’approche imperceptible de la chaleur la pénétrant et inondant tout son être d’une faim presque sexuelle, et elle sut, avec l’infime partie d’elle-même qui était toujours Romilly, qu’elle avait contacté l’esprit du banshee. Pauvre bête affamée et transie… elle ne cherche que chaleur et nourriture, comme tout le reste de la Création… Les yeux vitreux, elle ne voyait pas, sentait seulement, elle était le banshee et, pendant un moment, elle livra un combat sans merci, l’esprit torturé par le besoin de se jeter sur la chaleur, de déchirer, de déchiqueter, et de sentir le sang chaud jaillir avec délice… elle sentit ses mains se resserrer sur la chaleur de Caryl, puis, avec l’infime part de sa personne qui restait Romilly, elle sut qu’elle était humaine, femme, avec un enfant à protéger et d’autres qui dépendaient de sa compétence…

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Jamais, plutôt mourir que rester tout le temps dans la maison et broder comme une dame. Autrefois, Mallina montait bien, et aujourd’hui elle est comme Luciella, molle et flasque, elle sursaute quand un cheval approche la tête, elle ne pourrait pas galoper une demi-heure sans tomber, suffoquant comme un poisson dans un arbre, et maintenant, comme Luciella, elle coquette et minaude, et le pis, c’est que Père les aime comme ça 

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Quand mes frères avaient mon âge, on trouvait normal qu’un fils de MacAran dressât son cheval, son chien, son faucon. Même Rael, qui n’a que neuf ans – Père insiste pour qu’il dresse ses chiens

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