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Qui donne ce qu'il a de meilleur est l'égal d'un roi, son meilleur ne fût-il que la moitié d'une botte de foin.

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Le plus long voyage commence par un petit pas.

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Personne ne peut avoir l'esprit plus mal tourné qu'un homme vertueux, si ce n'est une femme vertueuse.

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— Pourquoi est-ce mon mari qui devrait surmonter son orgueil ? demanda-t-elle en un brusque accès de colère. Pourquoi pas Storn, puisqu’il a triomphé et presque annihilé notre clan ? N’est-ce pas au vainqueur à se montrer magnanime 

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— J’aspire à la paix, c’est vrai. Mais c’est le Seigneur Storn qui a refusé de rendre le corps de votre fils ; je ne veux pas vous voir humilié devant lui, mon futur mari, je ne veux pas vous voir le supplier de nous accorder la paix à ses termes. — Un compromis, alors, dit Rascard. Je lui enverrai une ambassade, lui demandant poliment de me rendre le corps de mon fils pour qu’on l’enterre décemment, et s’il accepte, nous pourrons conclure une paix honorable ; s’il refuse, ce sera la guerre à jamais

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 Je sais, dit la jeune fille, pressant doucement sa main. — Erminie, tu peux trouver mieux, dit Renato, s’efforçant de garder son calme. Veux-tu vraiment épouser cet homme tellement plus âgé que toi ? Ton père était plus jeune que lui quand il est mort ; il est plus vieux que moi. Est-ce vraiment ce que tu veux ? Réfléchis, ma fille ! Tu as une liberté de choix qu’on offre à peu de jeunes filles. Personne ne te demande de te marier dans la maison d’Hammerfell. Erminie prit la main du duc et dit 

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Et, enfilant le couloir derrière le serviteur, Renato imaginait mal comment une jeune fille pourrait vouloir épouser cet irascible seigneur sur le retour. Il était certain qu’elle le suivrait avec joie dans les basses terres

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— Excusez la simplicité de cet accueil, dit-il, le faisant asseoir devant la grande cheminée sculptée ornée des armoiries des Hammerfell, mais nous sortons seulement d’un deuil, et nous n’avons pas encore repris notre rythme de vie normal. — Peu importe, mon cousin, je ne viens pas pour cela, dit Renato Leynier, cousin des basses terres apparenté aux Hastur. Votre deuil est aussi le deuil de notre famille ;

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Prostrée, Erminie sanglotait comme l’enfant qu’elle était encore. Rascard d’Hammerfell baissa la tête, assommé, vidé, brisé. Était-ce le prix à payer pour mettre fin à la guerre 

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D’accord. Mais seulement s’il est vivant ; s’il meurt entre tes mains, je brûlerai Storn au feuglu. Père, non ! Pas à ce prix ! intervint la voix d’Alaric. Je ne vivrai pas jusque-là, et je ne veux pas que tu meures pour moi. Cette voix fracassa les faibles défenses de son fils. Rascard sentit en lui un brusque afflux de sang qui semblait couler dans ses propres veines, puis, plus rien ; Alaric avait disparu du rapport – mort ou sans connaissance, il ne savait

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