Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 957
Membres
1 014 534

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

On voyait qu’il souffrait, mais Ravis ne parvenait pas à le prendre en pitié. Ils vivaient dans un monde cruel :

les gens mouraient, les amis se mentaient et la famille se montrait prompte à

vous trahir.

Afficher en entier

Ravis avait appris bien des années auparavant qu’il n’y avait pas de réel plaisir à retirer de la vengeance : rien qu’une violente sensation de dépit, brève et suffocante, qui faisait plus souffrir qu’autre chose.

Afficher en entier

Un filet de graisse coula le long de son pouce tandis qu’il se retournait face à sa mère.

Un bruit sec, comme un craquement, s’échappa de ses lèvres. Il lâcha son paquet, qui s’écrasa sur le sol.

Sa mère était couverte de quelque chose. Couverte,

Emith bondit en avant. Comment pouvait-elle rester là, à dormir, sans s’apercevoir de rien ? Alors même qu’une part de son cerveau formulait cette question, une autre lui soufflait une réponse terrible. Il la repoussa.

Sa mère dormait, voilà tout.

« Mère », appela-t-il, essayant de s’humecter la bouche afin de cracher sur sa manche et d’essuyer la tache sombre qu’elle avait au menton. Mais pas une goutte de salive ne vint. Il avait la bouche complètement sèche.

Tombant au pied du fauteuil, Emith saisit les genoux de sa mère et la supplia de se réveiller. Elle ne l’entendit pas. Quand il lui attrapa le poignet pour le secouer, un bout de papier s’échappa de ses doigts.

Emith le reconnut aussitôt. C’était une copie du billet de Tessa pour la Maribane. Sa mère l’avait froissée en boule très serrée, comme si elle l’avait dissimulée dans son poing. Le papier notait tous les détails concernant le Nonchalant, son tonnage et son port d’attache, et sa mère avait insisté pour le conserver. S’il arrivait un désastre au bateau de Tessa, quiconque possédait un billet d’enregistrement serait sûr d’en être informé en premier.

Emith ramassa le papier, le défroissa soigneusement puis le déposa sur la petite table de sa mère, où elle aimait ranger tout ce qui avait de l’importance. Ceci fait, il se retourna vers sa mère, s’assit près d’elle et attendit qu’elle se réveille, jusqu’à ce que le laitier le découvre ainsi le lendemain matin et l’oblige à sortir.

Afficher en entier

Celui qui serait bientôt roi courait nu à travers bois. Les oiseaux de nuit, les créatures nocturnes et les insectes l’accompagnaient dans ce labyrinthe obscur. Les odeurs étaient fortes, l’air mince. La lune, une lame acérée.

Les racines des arbres jaillissaient du sol comme des poings. Les branches claquaient sur son passage, pareilles à des fouets. Tout – les étoiles lointaines, les nuages aux couleurs de nuit, la terre alourdie par la pluie et les animaux tapis dans l’ombre – lui appartenait ce soir.

Plus que cinq semaines avant la royauté. Cinq semaines avant le commencement, cinq semaines pour se préparer à ce qui devait être fait.

Il y avait tant de pouvoir dans le chiffre cinq, une magie si ancienne, si terrible.

Celui qui serait bientôt roi tourna son regard vers l’ouest. Les monts Vorces s’enfonçaient comme des pointes dans sa représentation mentale. Les dernières traces de neige à leur sommet le provoquaient par leur couleur virginale. Il allait adorer ensanglanter les cols, s’enfoncer dans les gorges ravinées par le temps jusqu’aux plaines fertiles au-delà.

Le Garizon manquait depuis trop longtemps d’une cité portuaire, d’une côte qu’il puisse appeler sienne. Il manquait de tant d’autres choses également. Écrasé, vaincu, soumis puis oublié, il avait vécu de sang, de poussière et de bile.

Cinquante ans s’étaient écoulés depuis le dernier roi qu’avait connu le pays. Plus qu’assez pour que ceux de l’ouest aient eu le temps de mourir, d’oublier ou de perdre la raison à cause de la syphilis. Plus qu’assez pour que le Garizon soit désormais appelé « notre grenier de l’est » et « notre ami dans les moments de nécessité ».

Afficher en entier

"Par ma foi , vous êtes bien la première femme que je rencontre qui soit moins à son avantage après s'être rafraîchie ". Ravis lui prit le bras avec un sourire . " la poudre noire sur le visage serait elle considérée comme un produit de beauté là d'où vous venez , dites-moi?

Afficher en entier

Ederius s'exécuta. A l'instant où ses genoux entraient en contact avec la pierre, le soleil se retira de la pièce laissant des ombres occuper sa place. L'éclairage faiblit, la température baissa, un courant d'air balaya la pièce.

Le scribe tendit le parchemin.

Ce faisant, il répéta les propres paroles d'Izgard : "Plus brève et décisive est la guerre, moins elle entraine de morts." C'était tout à la fois une question, une excuse et une formule pour éloigner le mal.

Afficher en entier

Bientôt le Garizon ne serait plus l'ami d'aucun nécessiteux. Il veillerait à ses propres besoins désormais. Il avait une fierté à restaurer, des terres à reconquérir. Un roi à couronner de la ronce d'or.

Cinquante ans de soumission pour cinq cents ans de guerre. Celui qui serait bientôt roi sourit tout seul en courant entre les arbres. L'ouest avait la mémoire courte, et ceux qui oubliaient se condamnaient à bien pire qu'à la répétition de leurs erreurs.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode