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Extrait

Extrait ajouté par Jessicaelle09 2015-05-14T16:31:11+02:00

Extrait de LA ROSE DE NEW CHANCE :

S’asseyant avec une grimace de douleur, il observa l’homme inconscient dans la cellule d’à côté. Il avait un visage poupin et rougeoyant, encadré de cheveux blonds bouclés. Morose, Phil se passa la main sur le menton et sentit sa barbe naissante. Il aimait être soigné, aussi trouvait-il très pénible de ne pouvoir ni se raser, ni se doucher, ni mettre des vêtements propres. Il se leva, décidé à remédier immédiatement à cette situation.

— Tory ! lança-t-il sur le ton d’un homme habitué à ce qu’on lui obéisse.

Il n’obtint aucune réponse.

— Tory, bon sang, où êtes-vous ?

Il s’agrippa aux barreaux avec colère, regrettant de ne pas avoir gardé sa tasse en métal. Il aurait fait un tel raffut avec qu’il aurait même réussi à réveiller l’individu comateux à côté de lui.

— Tory, sortez de votre lit et venez me voir !

Tout en jurant, il se promit de ne plus jamais se laisser enfermer.

— Quand je sortirai…, commença-t-il, menaçant.

Tory arriva en traînant les pieds, une cruche d’eau à la main.

— Fermez-la, Kincaid.

— Ecoutez-moi, rétorqua-t-il, furieux. Je veux prendre une douche, j’ai besoin d’un rasoir et de mes vêtements. Et si…

— Si vous ne vous taisez pas le temps que je prenne mon café, c’est dans votre cellule que vous prendrez votre douche, lança-t-elle en levant le pichet d’un geste éloquent. Vous pourrez vous laver dès que Merle sera là, ajouta-t-elle en se dirigeant vers la machine à café.

— Vous êtes sans pitié avec les hommes que vous mettez en cage, fit-il observer, sombre.

— Je suis sans pitié, point, précisa-t-elle. Soyez prudent, Kincaid, ne me cherchez pas avant que j’aie eu mes deux tasses de café. Le matin, je suis redoutable.

— Croyez-moi, s’écria-t-il d’une voix sourde qui trahissait sa colère, vous allez regretter de m’avoir enfermé ici.

Tory se retourna et le dévisagea pour la première fois depuis son réveil. Ses vêtements étaient froissés, ses cheveux en bataille. Les traits élégants de son visage aristocratique étaient estompés par sa barbe naissante. Sa façon de se tenir, la lueur assassine qui brillait dans le bleu profond de ses yeux : tout en lui exprimait une colère noire.

Il était plus séduisant que jamais

— Je sens que je regretterai de vous avoir laissé sortir, marmonna-t-elle avant de retourner vers la cafetière. Vous en voulez, ou vous allez me le jeter à la figure ?

Un instant, l’idée tenta Phil, mais le fumet du café était très tentant lui aussi.

— Je le prends noir, lui rappela-t-il, lapidaire.

Tory avala une demi-tasse en se brûlant, avant de se diriger vers Phil.

— Que voulez-vous pour le petit déjeuner ? demanda-t-elle en lui passant la tasse à travers les barreaux.

— Une douche, et un coup de massue sur la tête de mon voisin, répliqua-t-il avec un regard mauvais.

— Silas va se réveiller dans une heure, frais et dispos, dit-elle en jetant un coup d’œil à sa cellule. Vous tenez le coup ?

— Bien sûr, grâce à mon charmant voisin et à votre matelas de plume…

Elle haussa les épaules.

— Le crime ne paie pas.

— Je vous jure que je vous étrangle dès que je sors d’ici, marmonna-t-il dans sa tasse. Avec lenteur, pour y prendre le plus de plaisir possible.

— Ce n’est pas la meilleure stratégie pour obtenir votre douche.

Elle se retourna en entendant la porte s’ouvrir. Les mains dans les poches, Tod se tenait dans l’embrasure, hésitant.

— Bonjour, lui dit-elle en souriant. Tu es en avance.

— Vous ne m’avez pas donné d’heure.

Il entra avec prudence et son regard alla de Phil à Silas, avant de revenir sur Phil.

— Vous avez des prisonniers, constata-t-il.

— Oui, confirma-t-elle en désignant Phil d’un index accusateur. Et celui-là est particulièrement pénible.

— Il est là pourquoi ?

— Arrogance insoutenable.

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