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-Tu sais, mon amour, il me semble qu'il y a deux façons de vivre. Se protéger contre tous les dangers possibles, s'enfermer dans une bulle. Ce qui ne garantit pas qu'on ne finira pas écrasé par un bus ou vaincu par une horrible maladie.
-Quelle est l'autre façon ? Demanda-t-elle avec un rire mal assuré.
-Prendre la vie à pleines mains, en savourer chaque instant, et risquer d'être blessé ou tué en faisant ce qu'on aime.
-Pas de juste milieu ? S'amuser tout en préservant sa sécurité, par exemple ?
Il lui embrasse le cou.
-Ce serait comme faire l'amour et ne jamais avoir d'orgasme. Très frustrant.
-Je n'ai pas envie de ça.
-Alors, jouis de la vie, murmura-t-il.
Afficher en entierBethany était terrifiée. Elle badinait souvent avec les hommes. 11 fallait bien qu'elle s'amuse un peu. Mais aucun ne l'avait jamais prise au mot. Et pour finir de tout compliquer, chaque fois qu'elle rencontrait son regard d'un bleu incroyablement métallique, son esprit se vidait littéralement. Il était tellement beau. Un visage aux traits durs mais harmonieux, des cheveux de jais, des yeux à vous faire tomber à la renverse, et une musculature tout en souplesse et en longueur...
Afficher en entierElle souriait, mais ses joues enflammées par l’embarras contredisaient son sourire.
Ryan demeura un instant sans comprendre. Puis il vit qu'elle était assise dans un fauteuil roulant.
Le choc lui coupa le souffle. Ce n'était pas possible. Elle était si belle, si parfaite. La femme de ses rêves. Cela ne se pouvait pas, absolument pas.
Il voyait bien ses jambes à présent. Le bord de sa jupe noire lui arrivait juste au-dessous des genoux, révélant des bas couleur chair, de très jolies chevilles, et des pieds menus dont la pointe était tournée vers l'intérieur, position typique chez les paraplégiques.
Ryan n'avait jamais été aussi gêné. Sa première envie fut de s'excuser poliment et de fuir.
Puis il eut honte de sa propre réaction. Le voile sombre dans les yeux de Bethany lui disait qu'elle avait déjà vécu cette situation, sans doute avec un bon nombre d'idiots dans son genre qui avaient pris leurs jambes à leur cou à la vue du fauteuil roulant.
Afficher en entierTout en plongeant la main dans la poche de sa chemise bleue, il laissa errer son regard sur elle. Une jeune femme fine et délicate, à l'aspect presque fragile, ce qui expliquait peut-être pourquoi ses yeux semblaient manger son visage. Néanmoins, elle possédait de bien agréables rondeurs juste aux bons endroits. La perfection en miniature !
Son corsage laissait voir un long cou gracieux, des épaules fines aux contours harmonieux, et des bras d'un blanc laiteux qui paraissaient étonnamment fermes pour une si légère corpulence. Deux petits seins aux contours parfaits se devinaient sous le tissu léger. Oubliant toute bienséance, il regarda plus bas et regretta que le comptoir l'empêche d'en voir plus. Il avait un faible pour les jambes des femmes: c'était souvent ce qu'il regardait en premier.
Espérant qu'elle se lèverait à un moment ou à un autre, il lui tendit le bon de commande. Pendant qu'elle effectuait ses recherches sur l'ordinateur, ils continuèrent à bavarder avec entrain. Il apprit ainsi qu'elle avait 26 ans, personne dans sa vie à part une chatte nommée Cléo, et qu'elle était la benjamine d'une famille de six enfants. Ses cinq grands frères la gâtaient énormément.
Ryan prenait plaisir à discuter avec elle. Il était rare de trouver à la fois la beauté, l'intelligence et une personnalité originale chez une seule et même personne.
Afficher en entierRyan Kendrick était hors de lui. Un de ses tracteurs était en panne et les pièces nécessaires à sa réparation auraient dû être livrées depuis deux jours. Mais ce matin-là, elles n'étaient toujours pas arrivées à son ranch, le Rocking K.
Il poussa d'un coup d'épaule la porte de Works, le plus grand magasin de fournitures pour ranch de Crystal Falls. Harv Coulter, un ancien fermier, avait démarré cette affaire plusieurs années auparavant et les frères Kendrick, comme de nombreux autres fermiers de la région, étaient devenus des clients habituels de l'établissement. Mais l'immense magasin semblait de moins en moins à la hauteur de son succès. Plus les ventes augmentaient, plus la qualité du service s'en ressentait.
Afficher en entier- Tu crois que ton père va nous faire libérer ou nous rejoindre ? lui demanda Jake depuis la cellule d'en face.
Afficher en entierÀ cet instant-là, alors qu'il plongeait son regard dans ces immenses yeux bleus qui lui rappelaient tellement les violettes sauvages, Ryan eut la certitude que la magie qui les unissait ne disparaîtrait jamais. Certaines grandes histoires d'amour n'ont pas de fin. Il en serait ainsi pour eux
Afficher en entier-J'ai peur d'être terriblement déçue. Alors, je préfère continuer de rêver. Vous comprenez ?
-Tout à fait. Dans les rêves, il n'y a pas de limites. C'est rarement le cas dans la réalité. Et si la réalité se révélait différente mais tout aussi merveilleuse ? Avez-vous envisagé cette possibilité ? Si vous avez peur d'essayer, vous ne le saurez jamais.
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