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Extrait ajouté par Cayaakoh 2017-06-25T16:20:03+02:00

Je m’engageai dans le couloir pour aller choisir les prochains manuels nécessaires pour les cours de l’après-midi. Devant mon casier, je remarquai bien assez vite Colin Mcgowan avec trois de ses potes. Merde ! Je ne savais pas ce qu’ils me voulaient mais j’allais bientôt le découvrir. Colin Mcgowan, capitaine de l’équipe de football ainsi que le petit ami de Démétra, était un gars avec une grande corpulence des cheveux blonds et des yeux vert foncé, tellement qu’on aurait pu croire de loin qu’ils étaient marrons. Il devait mesurer dans les un mètre quatre vingt-quinze alors que je ne faisais qu’un mètre soixante, pour moi il ressemblait clairement à un géant. Je ne faisais pas le poids contre lui et encore moins contre tous les quatre. Son meilleur ami, Tristan Joyes, était positionné sur sa droite. Il était brun aux yeux bleus. Sur la gauche de Colin se trouvait Matis Randey, un blond aux yeux bleus, et à côté de lui, il y avait un roux aux yeux marron mais je n’arrivais pas à me rappeler de son nom à l’instant présent. Mais cela n’avait pas une grande importance.

Démétra avait dû parler de notre petit accrochage de ce matin à Colin et sa bande, s’il s’agissait de cela, j’étais provisoirement dans la merde mais assez heureuse de ne pas voir toute l’équipe de football débarquer. Ils m’attendaient patiemment adossés à mon casier.

Je n’avais pas beaucoup d’option, soit j’allais à leur rencontre soit j’allais voir le proviseur mais je n’avais aucune preuve pour lui démontrer que certains de mes camarades étaient près à me faire ravaler mes paroles, soit je fuyais. Bizarrement cette dernière remarque était très alléchante mais je n’avais pas pour habitude de fuir et je n’allais certainement pas le faire maintenant. J’allais d’abord connaître la cause de leur venue après j’improviserai selon la situation qui s’offrirait à moi.

Je m’approchai d’eux sans trop me presser. Au moment où j’arrivai, Poil de carotte se retourna, sans doute avait-il entendu mes pas. Il donna un coup de coude à un de ses potes. Après cela, les trois autres se retournèrent aussitôt vers moi. Je m’arrêtai à une distance raisonnable, assez pour ne pas me prendre un poing dans la figure. Colin s’approcha avec Tristan, les autres restèrent en retrait. Je les regardai sans ciller ce qui eut le don d’énerver ce cher Tristan. Mais ce fut Colin qui prit la parole en premier.

« Nous sommes venus te parler de ce qui s’est passé ce matin avec Démétra et les filles. »

Non, sans déconner ? Je répliquai instinctivement.

« Je suis toute ouïe. »

Ma remarque énerva encore plus Tristan, je pris alors conscience que ce dernier s’emportait assez vite.

« Arrête de te foutre de notre gueule, si tu continues à nous chercher tu sais ce qui va t’arriver ? Dit-il. »

Et moi qui le trouvais tout mignon. Petit con.

« Je ne vous ai pas cherchés, je ne vous ai même jamais adressé la parole, bouffon, lui dis-je.

— Espèce de… »

Je ne pourrais jamais savoir ce qu’il allait dire car Colin l’interrompit.

« Ce que Tristan essaye de te dire, c’est que tu dois arrêter de chercher des merdes à nos meufs, dit-il. Quand tu les emmerdes elles, tu nous emmerdes nous. Donc, à ta place, je me ferais toute petite.

— Je ne les ai pas cherchées, je l’ai juste bousculée et je ne l’ai même pas fait exprès, je ne l’avais pas vue. C’est elle qui a commencé à monter sur ses grands chevaux, lui répondis-je. Et vous, vous faites exactement la même chose qu’elle, bande de connards.

— J’te laisse une chance de te racheter en présentant tes excuses à Démétra et aux filles, me dit-il.

— Mais oui, c’est ça. Qu’elle aille se faire mettre ce que je pense où je pense, ta gonzesse, répliquai-je. »

Mais pourquoi l’avais-je provoqué !! Maintenant, j’étais dans la merde. J’avais le don pour me mettre dans des situations fâcheuses. À ce moment-là, tout se passa au ralenti. Colin lança son poing vers moi mais je réussis à l’éviter, ce qui nous surprit tous les deux. Je ne m’étais battue qu’une seule fois dans ma vie quand j’étais en quatrième et encore la fille ne savait même pas frapper. Elle ne faisait que me tirer les cheveux et me griffer le visage. J’avais réussi à m’en sortir indemne par contre, elle, elle avait eu le droit à un joli cocard et à un bras cassé. Mais là, c’était différent. Mes adversaires étaient beaucoup plus grands et costauds que moi. Colin réattaqua en relançant son poing vers moi. Je réussis à le dévier mais l’impact engourdit temporairement mon bras. Tristan enchaîna en m’envoyant son pied droit vers mon ventre, j’esquivai en me déplaçant sur le côté. Matis et Poil de carotte attaquèrent en même temps, je réussi à éviter le poing du Rouquin mais je reçus le pied de matis dans le ventre. Je me pliai en deux, le souffle coupé. Un pied arriva dans mon champ de vision mais cette fois-ci, je l’attrapai et tirai, Tristan tomba au sol dans un bruit mat. Une fois ce dernier par terre, allongé sur le dos, je lui flanquai un crochet du droit au visage. J’eus du mal à me relever mais réussis à la troisième tentative. Je me rendis compte que c’était la première fois que je bougeai aussi vite et surtout avec une agilité quasiment inhumaine. Je venais de me battre contre quatre gars en même temps, je me sentais puissante pour la première fois mais cela ne dura pas longtemps car je vis les gars se remettre en position de combat, seul Tristan resta au sol. Nous étions tous figés comme si nous attendions que quelque chose se passe. Colin prit la parole en premier. Comme par hasard.

« Comment fais-tu pour bouger si vite, c’est quasiment impossible, dit-il. — Avec de l’entraînement, connard, mentis-je. »

Je n’ai jamais appris à me défendre et encore moins à attaquer. J’étais aussi surprise qu’eux mais je préférais ne pas leurs dire. Ce qui était sans aucun doute une sage décision. Après tout, j’avais l’avantage. Tristan se remit debout. Il avait les mains sur son nez pour arrêter le saignement. Bien fait pour lui. Avant qu’ils aient repris totalement leurs esprits, je m’élançais dans le couloir. Je les entendis me courir après.

« Hé, arrête-toi, cria Matis.

— Dans tes rêves, répliquai-je. »

J’accélérai le pas jusqu’à ce que j’arrive au gymnase qui était désert soit dit en passant. Je m’assis et attendis la sonnerie. Entre-temps, j’avais réussi à semer les gars dans les angles des différents bâtiments et j’avais attendu dans une salle qui n’était pas fermé à clé. Une fois que leurs pas étaient passés devant la salle, j’étais sortie et avais couru jusqu’au gymnase sans m’arrêter. Comme par hasard, tout le monde était resté dans la cafétéria donc personne n’avait assisté au combat. Je n’avais croisé personne, ni proviseur, ni professeurs, ni élèves, que dalle.

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