Extraits

C’est ça l’histoire d’Alphonsine, c’est une femme qui a su donner de l’amour à deux hommes pareillement. Pas parce qu’elle ne voulait pas choisir mais parce qu’elle aimait l’un autant que l’autre.

L’argent a ses limites que les gosiers ne connaissent pas.

C’était là la seule raison de la venue de Jefferson Rockwell dans la vallée du Haut-Giffre : laisser son nom, sa trace, son empreinte sur des lieux encore vierges et acquérir ainsi une postérité aux dépens des gens d’ici.

Comprendre, c’est pas ça qui compte. Faut vivre les choses pour savoir.

La montagne, ça n’a pas de frontières, c’est à tout le monde. Des sommets à vaincre y en a encore plein, faut seulement avoir le cran de s’y frotter.

Et si le temps n’est pas avec nous, nous appellerons ce défi la « Valse des nuages ».

Il fallait se prémunir de la neige et du froid, se garantir contre la faim, se préserver de la maladie autant que possible. Pour les noirceurs du quotidien, on s’arrangeait avec ce que l’on avait récolté de plantes à la belle saison. On vivait dans l’ignorance des hommes et de leur folie meurtrière.

La vie vaut plus qu’une victoire.

On n’a pas besoin de voir pour savoir, les yeux des autres nous suffisent souvent.

L’absence est à l’amour ce qu’est le vent au feu, il éteint les petits et ravive les grands.