Ajouter une description
Liste des descriptions
Lors de sa sortie au printemps 2001, La Vie sexuelle de Catherine M. a fait l’effet d’une bombe. Bien connue des milieux de l’art contemporain, directrice de la prestigieuse revue art press, l’auteur y révèle par le menu sa vie sexuelle intense, multiple, collective, et fait ainsi entrer le lecteur dans un monde souvent fantasmé, rarement éclairé d’une lumière aussi crue, avec une étrange distance doublée d’un esprit de système qui donnent au récit une dimension si singulière.
Ce livre littéralement sidérant a connu un destin exceptionnel, rencontrant le succès sur la scène mondiale, véritable phénomène littéraire du début de XXIe siècle.
Hommage de l’éditeur à l’auteur à l’occasion des 40 ans de la collection « Fiction & Cie », cette édition « collector », qui fait l’objet d’un seul tirage, réunit en annexe un ensemble de textes critiques (le médiéviste lacanien Alexandre Leupin, le théologien Jean-Philippe Guinle, l’écrivain Mario Vargas Llosa et Catherine Millet elle-même), pour la plupart inédits en France, ainsi que les fac-similés des notes préparatoires à l’écriture du livre.
Afficher en entierBien connue dans les milieux de l’art, auteur d’essais sur l’art contemporain et de monographies consacrées aux artistes d’aujourd’hui, Catherine Millet entreprend de raconter sa vie sexuelle. Avec une crudité et une clarté dont on reste confondu.
Le récit ne suit aucune chronologie, la relation des événements (non dates) et la description des scènes sexuelles étant distribuées selon quatre chapitres : « le nombre », « l’espace », « l’espace réalité », et « détails ».
La Vie sexuelle de Catherine M. constitue, a coup sur, l’un des livres les plus audacieux et les plus stupéfiants que la tradition érotique ait donnés a la littérature française.
Afficher en entier"Je suis entrée dans la vie sexuelle adulte comme, petite fille, je m'engouffrais dans le tunnel du train fantôme, à l'aveugle, pour le plaisir d'être ballottée et saisie au hasard", déclare la narratrice. En quatre chapitres – le nombre, l'espace, l'espace replié et détails, soit la multiplication des aventures, d'une partouze à l'autre, les relations à l'emporte-pièce, les lieux et le corps apprécié dans ses coins et recoins –, Catherine se livre volontiers et sans fard à toutes les confessions, baisant "comme elle respire". Nulle chronologie, nulle construction véritable dans ce récit débridé conduit tout entier à la première personne.
Afficher en entier