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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:43:25+02:00

Tout alla très vite. Maryse accepta de prendre en charge la gestion de la boutique d’art, à condition de pouvoir embaucher quelqu’un, une étudiante des Beaux-Arts par exemple, pour l’aider. François régla rapidement les questions financières. La BNP pouvait sans problème transférer de l’argent au Maroc.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:43:17+02:00

À la Ville, Cécile demanda discrètement à un de ses collègues, qui était d’origine marocaine, s’il voulait prendre un café avec elle : elle avait un conseil à lui demander. Dans un petit bistrot de la rue du Renard, elle finit par poser la question, un peu embarrassée : savait-il comment il fallait s’y prendre pour acheter un riad à Marrakech ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:43:07+02:00

Au réveil, François, plein d’appréhension, se pencha sur Cécile et lui demanda à voix basse si elle se souvenait de la discussion de la veille. Elle ne répondit rien, faisant semblant de dormir.

— Cécile...

Elle le repoussa en agitant ses mains au hasard devant elle, les yeux encore fermés, puis rejeta la couette et sauta du lit, agacée.

— Mais oui, idiot, je m’en souviens, je ne suis pas encore gâteuse. Ah, là, là...

Il la poursuivit sous la douche.

— Alors, c’est bon, je prends rendez-vous avec ma conseillère ?

— C’est ça, va voir ta pétasse en tailleur. Et sors de ma douche.

Pendant le petit déjeuner, il revint à la charge.

— Mais tu ne me reprocheras jamais de t’avoir fait quitter ton boulot ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:42:53+02:00

Prenant au hasard un bibelot sur la crédence, elle fit mine de le lui jeter à la figure, et il fit mine d’esquiver, penchant maladroitement son grand corps de coté. Ils avaient joué cent fois cette petite pantomime, au gré de leurs taquineries rituelles.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:42:43+02:00

Ils chahutèrent pendant quelques minutes sur le fauteuil qui craquait dangereusement. Puis François se releva, d’un seul coup, et alla se planter devant la fenêtre, comme s’il prenait son quart sur le pont d’un navire immobile dans la nuit. Il pleuvait dru maintenant. On distinguait à peine les toits de Paris, au loin. Le parc avait disparu.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:42:32+02:00

Mais François n’avait pas, pour autant, cessé d’arpenter le globe dans ses pensées et de planter sa tente dans les endroits les plus improbables. Cette furieuse envie d’aller ailleurs (« avant que Belleville ne m’enterre », disait-il en regardant le parc, au-delà des toits, d’un air de reproche), cette envie l’avait pris d’un seul coup, quelques années plus tôt. Il avait hérité d’un oncle vieux garçon une belle somme qu’il s’était empressé de placer en obligations et SCI, mais qui l’autorisait, depuis, à posséder en imagination des arpents de sable, de neige, de toundra ou de savane...

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:42:24+02:00

Pendant quelques semaines, ce fut le Montana : François venait de voir L‘Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux. Ah, le Montana ! Il s’imagina cow-boy rugueux et sage, cow-boy Marlboro mais sans la cigarette (il y a des limites), économe de ses mots et ami du bétail, scrutant le ciel et lisant les nuages, crachant dans ses mains avant de saisir la moindre corde, rêvée ou réelle, qui devenait alors le plus ample des lassos. Sa démarche avait quelque chose de chaloupé... Cécile avait mis fin à cette toquade en lui prenant fermement la tête entre les mains, un soir, juste après les infos, lui demandant, les yeux dans les yeux, en détachant les mots comme si elle s’adressait à un enfant ou à un demeuré :

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:42:16+02:00

Cécile ne daigne même pas lever les yeux de son livre. Blottie dans son vieux fauteuil de cuir râpé, elle fronce légèrement les sourcils pour indiquer à François qu’elle n’est pas d’humeur... non, vraiment, elle n’est pas d’humeur à participer à la conversation aussi rituelle que décousue qu’inutile... (elle voit une sarabande d’adjectifs virevolter sur la page), conversation qu’il a le don de commencer chaque soir, juste après le journal télévisé de 20 heures, en attendant le film sur la 2 ou le documentaire d’Arte... ou autre chose (« Pourquoi regardons-nous autant la télé ? », demandera-t-elle tout à l’heure, pour la centième, la millième fois...).

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:42:08+02:00

La pause-réclame, pendant laquelle il coupait le son, l’air vaguement dégoûté (« décervelage ! »), lui donnait souvent des envies de fiche le camp (« comme disait mon père »), de s’en aller très loin; mais il ne faisait alors qu’aller et venir dans le salon, agité, dévoré de faux tics qu’il s’inventait pour les besoins de la cause, comme s’il fallait au moins un autre continent pour les faire disparaître, déployant son mètre quatre-vingt-dix au risque de décrocher le lustre (ou la lune, disait Cécile — encore une plaisanterie rituelle...) ; puis il s’arrêtait et regardait dans le vide, dans le vague, et faisait à haute voix des projets faramineux. C’était parfois la Thaïlande, Tuva, la pampa, le grand outback australien...

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-04-13T01:42:01+02:00

— Et si on s’achetait un riad ?

Presque enfantine, la voix de François, avec tout de même quelque chose de sérieux dans le grain, comme en arrière-plan, comme une petite note obstinée en continuo, quelque chose qui tient de l’obsession (déjà ?), du défi ou de l’espoir, de l’espoir qui n’ose espérer...

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