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Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le front d'Italie, pendant la Première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend.
Un des meilleurs romans de guerre. Un des plus grands romans d'amour.
(4ème de couverture, éd Folio)
Afficher en entier-Vous êtes très gentil. Je ne demande pas mieux que de vous embrasser si vous n'y voyez pas d'inconvénients.
Je la regardai dans les yeux. Je l'enlaçai comme auparavant et l'embrassai. Je l'embrassai violemment en l'étreignant très fort, et j'essayai d'entrouvrir ses lèvres contractées. J'étais encore furieux et, sous mon étreinte, je la sentis frissonner. Je la serrai tout contre moi. J'entendais battre son cœur. Elle écarta les lèvres et renversa la tête sous ma main, puis elle se mit à pleurer sur mon épaule.
-Oh, mon chéri, dit-elle, vous serez gentil avec moi, n'est-ce pas ?
Le grand roman d'amour de Hemingway (1899-1961), Pix Nobel, auteur du Soleil se lève aussi, de Pour qui sonne le glas, des Neiges du Kilimandjaro, du Vieil Homme et la mer.
(Folio, 1976)
Afficher en entierImaginez-la, belle, blonde, silhouette ferme et pourtant fragile au milieu des ruines fumantes de la guerre. Lui, dépenaillé, les cheveux en broussaille et le regard fiévreux. Il se nomme Frédéric Henry, jeune Américain engagé volontaire sur le front italien, durant le premier conflit mondial. Elle, c'est Catherine Barkley, une Anglaise mystique, infirmière bénévole sur le même front. Premier rendez-vous : "Nous nous regardâmes dans le noir. Je la trouvais belle et je lui pris la main." Quelques mots plus loin : "Je l'enlaçais." "Non", dit-elle. Et puis, une gifle et trois dialogues plus loin, Je l'embrassais violemment en l'étreignant très fort... Elle écarta les lèvres et renversa la tête sous ma main, puis elle se mit à pleurer sur mon épaule. - Oh, mon chéri, dit-elle, vous serez gentil avec moi, n'est-ce pas ? Et ta soeur, pensais-je. Je lui caressais les cheveux et lui tapotais l'épaule. Elle pleurait. Si l'on pouvait résumer le livre d'Hemingway, ce serait sur ces modestes dialogues qu'il faudrait méditer. Comment, en quelques lignes, son auteur met en place toute la trame de son roman qui raconte l'inéluctable basculement des êtres confrontés à leur destin, ironiquement, de la vie à l'amour et à la mort
Afficher en entierImaginez-la, belle, blonde, silhouette ferme et pourtant fragile au milieu des ruines fumantes de la guerre. Lui, dépenaillé, les cheveux en broussaille et le regard fiévreux. Il se nomme Frédéric Henry, jeune Américain engagé volontaire sur le front italien, durant le premier conflit mondial. Elle, c'est Catherine Barkley, une Anglaise mystique, infirmière bénévole sur le même front.
Premier rendez-vous : "Nous nous regardâmes dans le noir. Je la trouvais belle et je lui pris la main." Quelques mots plus loin : "Je l'enlaçais." "Non", dit-elle. Et puis, une gifle et trois dialogues plus loin,
Je l'embrassais violemment en l'étreignant très fort... Elle écarta les lèvres et renversa la tête sous ma main, puis elle se mit à pleurer sur mon épaule.
- Oh, mon chéri, dit-elle, vous serez gentil avec moi, n'est-ce pas ? Et ta soeur, pensais-je. Je lui caressais les cheveux et lui tapotais l'épaule. Elle pleurait.
Si l'on pouvait résumer le livre d'Hemingway, ce serait sur ces modestes dialogues qu'il faudrait méditer. Comment, en quelques lignes, son auteur met en place toute la trame de son roman qui raconte l'inéluctable basculement des êtres confrontés à leur destin, ironiquement, de la vie à l'amour et à la mort.
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