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La position sociale , les sacs d'écus et la dot primaient, l'amour étant le dernier des éléments à entrer en ligne de compte. Aussi n'était-il pas étonnant de voir quantité de ménages malheureux, mal assortis, de couples désunis ou séparés. Nombre de ces dames aspiraient au veuvage.
Afficher en entierLa Montespan avait donc repris orgueilleusement sa place au côté de Jupiter. Mais son empire chancelait. Sa beauté perdait de son éclat. Elle prenait de l'embonpoint, au point de ressembler à une Vénus de Rubens
Afficher en entierLes prisonniers avouèrent encore que, vers 1675, ils avaient reçu la visite de la sœur cadette de la comtesse de Soissons, Marie Anne Mancini, duchesse de Bouillon, venue en compagnie de son amant, le duc de Vendôme, demander la mort de son mari.
Parmi les dénonciations de Lesage, on relève encore celle concernant Louis Guilhem de Castelnau, marquis de Cessac, ancien maître de la garde-robe du roi123, joueur enragé, qui aspirait à s’enrichir vite et sans peine et à se débarrasser de son frère, le comte de Clermont, pour lui ravir sa femme. Il était en relation avec la bande de Vanens et s’était vainement employé avec Mme d’Armagnac à faire nommer Rabel médecin du roi ou du dauphin.
Le 14 octobre 1679, à Vincennes, Lesage mettait encore en cause les duchesses de Vivonne, d’Angoulême et de Vitry ainsi que la princesse de Tingry. Ces dames lui auraient demandé trois ans auparavant de récupérer des mains d’une sorcière nommée la Filastre un pacte avec le diable, dans lequel « il pouvait y avoir quelque chose contre le roi124 ». A nouveau le monarque se trouvait au centre de l’affaire. Et cela ne laissait pas d’inquiéter. On ne se souvenait que trop de ce qu’avait dit la demoiselle de La Grange.
Louis XIV, effaré par ces révélations qui touchaient le cercle de ses intimes, entendit faire la lumière sur toutes ces tentatives criminelles, si haut placés que fussent les coupables.
Afficher en entierEn 1679, à l'apogée du règne de Louis XIV, en un siècle réputé pour son sens de la mesure, de la raison, mais aussi pour sa foi profonde - le siècle de Descartes et de Pascal -, dont on admire les splendeurs et le raffinement des clairs ordonnancements, un siècle où les Lettres et les Arts brillent éclat incomparable, éclatait, par un surprenant contraste; l'une des plus vastes et des plus sordides affaires criminelles de tous les temps.
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