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C'est à un véritable 'exercice d'admiration' que se livre l'auteur. Et à une enquête sur l'époque, ainsi que sur les milieux du théâtre et du cinéma... Car Gérard Philipe n'était pas seulement un comédien, mais aussi, dans une France meurtrie par la guerre, le symbole d'une renaissance juvénile et humaine. Olivier Barrot entreprend de suivre son ami posthume, de film en film, du Festival d'Avignon au théâtre de Chaillot, du 'Cid' au 'Prince de Hambourg'. Au passage, il se glisse dans toutes les coulisses, y compris celles de la politique et de l'Histoire.
Afficher en entierBientôt un demi-siècle qu'a disparu celui qui incarna l'engagement, en son métier de comédien et dans son existence personnelle.
Il n'avait pas trente-sept ans, une jeunesse glorieuse - gage d'immortalité selon les Anciens. Enfant du Midi éveillé par sa mère, habité par le doute et la gaieté, Gérard Philipe entre un peu par hasard dans l'univers du spectacle, alors que la France est occupée. A vingt ans, il crée des pièces de Giraudoux et de Camus, à vingt-cinq, il est premier rôle au cinéma. Gérard Philipe n'ignore rien des controverses de son temps, politiques ou syndicales.
A sa mort, Vilar peut évoquer à bon escient ce " travailleur acharné, méthodique ", méfiant envers " ses dons qui étaient pourtant ceux de la grâce ". L'homme est resté parmi nous, présence amicale et tutélaire que le temps n'a pas affadie. Et l'auteur de ce livre intimiste s'est découvert avec lui un lien ténu et longtemps caché, qui éclaire cette approche de secrète complicité.
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