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Une nouvelle brûlure ayant la forme de la croix avait encore plus blessé la chair du comte, qui geignit d’une nouvelle et intense souffrance.

« Cela vous l’a-t-il déjà fait auparavant, demanda sérieusement Gabriel, après votre sacrilège ?

— Non ! assura Vlad avec une grande sincérité. Jamais ! J’ai tenu votre bible et votre crucifix lorsque vous étiez malade, et cela ne m’avait fait aucun mal. Au contraire, je me sentais pourtant bien mieux à leur toucher et rassuré.

— Alors, d’où cela peut-il bien provenir ? Il n’y a qu’un diable ou un démoniaque qui sont sensibles à ce genre de choses. De quelle nature sont les premières brûlures ?

— Je vous l’ai dit avant, du fourneau des cuisines.

— Cessez de mentir et avouez ! » s’écria Gabriel avec impatience.

Vlad avala difficilement sa salive en le regardant avec effroi. Il savait qu’il ne pourra jamais dissimuler ce qu’il endurait à cet être éternellement. Il le saura infailliblement un jour pour accomplir son devoir.

« De votre bible, avoua-t-il alors, la gorge serrée, que vous m’avez donnée cette matinée. Et ce n’est pas tout. Votre infusion m’a elle-même rudement brûlé quand j’ai voulu m’occuper des premières brûlures. Pourtant, Diable sait combien j’en ai bu sous vos médications ! (Gabriel soupira de désarroi en continuant à examiner les blessures.) Et j’entends une voix qui m’ordonne des choses, ainsi qu’une forte sensation que quelqu’un m’épie en permanence, une présence.

— Une voix et une présence ? s’affola Gabriel plus sérieusement encore. (Le comte hocha vivement la tête, la terreur dans les yeux.) Et qu’ordonne-t-elle ?

— De vous tuer, répondit Vlad. (Il avala encore plus difficilement sa salive comme si elle allait l’étouffer.) Sans cesse !

— Depuis quand percevez-vous tout cela ?

— Depuis la nuit dernière. En tout cas, je crois. J’ai avant tout cru que c’était la colère contre mon père et ma fatigue qui me faisaient déraisonner, mais c’est de pire en pire. Et je ne sais si ce fut un songe ou quoi, mais cette matinée, j’ai eu le sentiment d’avoir été en Enfer. Cela avait parut tellement réel ! Et c’est après cela que les brûlures sont apparues.

— Qu’y avait-il précisément dans ce songe ? » interrogea Gabriel en fronçant les sourcils.

Il regarda le comte avec un tel effroi et une telle constance que celui-ci devint livide de terreur.

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En proie à l’affolement, il n’arrivait pas à envoyer une télépathie à Michel ou à qui que ce fût. Il pensait avant tout à sortir d’ici au plus tôt et s’envoler très haut dans le ciel.

À peine eut-il ces pensées que l’une des écluses près de lui, sur sa droite, s’ouvrit. De grandes quantités d’eau le heurtèrent aussitôt comme un mur de pierre et l’emportèrent. Il fut fermement plaqué avec force et violence contre l’écluse de la citerne à sa gauche. Le heurt l’étourdit plus encore, mais il se débattit plus que jamais pour garder la tête hors de l’eau et tenter d’user de sa psychokinésie. Il fut grandement soulagé lorsqu’il arriva à s’envelopper d’un globe de protection invisible qui contint le fort courant et lui permit de reprendre sa course.

Visiblement, seuls ses dons qui lui permettraient de fuir étaient bloqués par un quelconque maléfice.

Une autre écluse s’ouvrit, mais le globe de protection protégea Gabriel contre la force de l’eau, qui fut à hauteur de ses hanches. Puis toutes les écluses s’ouvrirent en même temps, probablement commandées au-dehors par les diables qu’il pouvait entendre éclater de rire.

Un rayon de soleil apparut dans l’une des citernes. Le cœur de l’Archange cœur bondit dans sa poitrine. C’était la citerne qu’il cherchait avec détresse ! Il s’y rua aussitôt.

Lucifer le vit y entrer.

Gabriel ignorait à quel point le Diable avait été si près de lui ! Il ressentait sa présence démoniaque, mais il lui était impossible de savoir où il se trouvait précisément, car il ne pouvait percevoir ses pensées. De toute façon, avec cette poursuite, il n’aurait jamais eu le temps d’essayer de le localiser.

Alors dans la citerne tant cherchée, l’Archange leva la tête et ouvrit grandes ses ailes, qu’il n’espéra pas trop mouillées pour arriver aisément à s’envoler vers l’ouverture à la voûte.

Alors qu’il s’y élançait, le pesant couvercle se ferma violemment devant son visage. Son front heurta rudement le métal et il chut dans l’eau, complètement étourdi. Recouvrant ses esprits, il s’envola à nouveau et alla pousser le couvercle de toutes ses forces. Mais elle refusa de s’ouvrir.

« Non ! » hurla-t-il avec terreur tout en poussant.

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Vlad se passa une main nerveuse sur le visage et survola à nouveau la succession des martyrs de Massada. Il chercha les noms du monstre du Lac noir et de Cerbère. Seul le monstre du Lac noir était écrit comme ayant été un martyr de Massada, mais pas Cerbère. Mais ce Dracula, oui, comme vu plus tôt avant qu’il ne lise le livre.

Ce nom qui était terriblement semblable au sien et à la période actuelle – si c’était bien le cas.

123 : Éléazar Vladislaus Dracula …

Si Cerbère avait été habité par l’une de ces âmes damnées chassées par Gabriel, son nom aurait été écrit parmi celles-ci. Gabriel serait alors reparti pour le Latran, qui l’aurait envoyé autre part pour une nouvelle mission. Mais visiblement, il devait encore tuer ce Dracula en Transylvanie. Alors, sans doute que…

Vlad étudia encore la succession de noms des martyrs de Massada, qui ne comptait que neuf lignes complètes. Pour l’instant.

Et la succession de noms s’étendait sur plusieurs dizaines de pages encore… Les cinq cents que Gabriel devait trouver.

Bon sang ! Si c’était vraiment ce qu’il craignait, pourquoi son nom avait-il donc été changé en Dracula ? Une erreur d’orthographe ? Peu vraisemblable venant de Dieu, ou de qui que ce soit du Ciel mettant à jour ce livre !

Mais alors, son propre nom était-il donc vraiment le sien parmi tous ces cinq cents autres ? Et serait-il alors habité par cet Éléazar – sauf s’il le rongeait déjà depuis un certain temps sans le savoir ? Il était possible que ce ne fût pas le cas, ce que Vlad espéra. Comme il espéra qu’il ne le fera jamais !

C’était vraiment… très angoissant, particulièrement en ne sachant pas complètement ce qu’il fallait augurer !

Souffrir d’être possédé par un autre, qui plus est une âme damnée, devait être semblable à un abominable abus charnel contre la sienne, aussi obscure fût-elle mais encore humaine. Quoique, depuis son sacrilège… Sans doute était-il devenu une sorte d’aimant pour les âmes damnées depuis lors, sans s’en apercevoir.

C’était vraiment, vraiment plus qu’angoissant !

Vlad s’empoigna les cheveux en sentant une boule de frayeur indicible labourer son estomac.

« Oh non ! » gémit-il.

Certainement que son sacrilège et son blasphème envers Dieu il y a dix ans l’avaient maudit.

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Un lieu dans les Cieux, en 73 après Jésus-Christ

Remontant vers les Cieux dont il franchit les Frontières, l’Archange traversa maintes nuées blanches. Il vola encore bien plus haut et vit l’une des plates-formes de repos réservées aux Messagers ou toutes autres créatures volantes. Il s’y posa délicatement, recouvra un peu son souffle et regarda dans sa besace.

Tous les messages qu’il avait eu à livrer avaient été rangés dans la poche droite et il en fut content. Dans la poche gauche, les écrits de ce qui lui avait été répondu. De ce fait, il était possible que Dieu ait encore certains messages d’importance à lui faire livrer, et il ne voulait pas perdre trop de temps sur la plate-forme.

Mais il était courbatu d’avoir livré pas moins de quinze messages à travers certains mondes et tout l’Univers, souvent jusqu’à l’Infini, ce qui lui avait pris deux jours. Il était fatigué et n’inspirait qu’à se reposer.

Alors qu’il allait s’envoler à nouveau, un ange se posa à son tour sur la plate-forme.

« Tiens, Caliel ! Bonjour !

— Oh ! c’est vous ! dit Caliel en effectuant une révérence devant l’Archange. Vous avez terminé de livrer vos messages ?

— Oui, et j’en suis heureux ! Je suis exténué. Et toi, combien en as-tu livré ?

— Seize, répondit Caliel en fouillant dans sa besace. Mais j’en ai encore trois. Je venais seulement prendre un peu de repos. Mes ailes perdent leurs plumes de fatigue », dit-il en soufflant.

L’Archange rit posément.

« Il faut que j’y aille, dit-il en s’approchant du bord de la plate-forme, du côté du Ciel Nord. Dieu ne peut m’attendre encore.

— Dommage ! J’aime tellement parler avec vous quand nous nous croisons, ce qui est rare dans le Ciel Infini.

— Nous vivons pourtant dans la même cité, toi et moi.

— Oui, mais il est rare que nous nous croisions à la Cité des Archanges. Nous sommes sans cesse en route…

— Ah ! cela… ! Livrer les messages de Dieu est notre devoir ! Bon, cessons de parler. Adieu ! »

L’Archange se jeta alors dans le vide en déployant ses grandes ailes d’une étendue de près de trente-trois pieds et s’envola vers le Ciel Nord.

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