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Camille, with love (Éditions Elixyria) de Julie-Anne de Sée, est un roman tendre aux personnages très attachants.

Camille et Camille, fragiles et attachants, aux prénoms épicènes et au même patronyme, sont-ils sont amants ? Ou plutôt jumeaux de cœur… Lui est Camille au masculin et elle Camille au féminin, délicieuse ambiguïté des prénoms et des personnages ! Lui aime les hommes. Elle… aussi !

Au fil de la narration, nous allons les accompagner dans leurs espoirs et leurs déboires sentimentaux, racontés d’une plume légère, fluide et aussi raffinée que le sont ces deux « Camille ».

Dans cette quête de l’âme sœur (ou frère) et du bonheur, les ressentis des deux Camille sont si justement exprimés que chacun de nous pourrait bien s’y reconnaître. En effet, est-il sans doute arrivé à bon nombre d’entre nous de donner en espérant un retour… Ainsi : « L’un des plus gros défauts de Camille, dont elle ne pouvait pas se départir, car elle n’en prendrait conscience que bien plus tard, consistait à être sans cesse dans le don lorsqu’elle souhaitait plaire à l’autre. »

De même cette constatation que nous finissons souvent par devoir faire :

« Camille avait pourtant déjà constaté à ses dépens qu’on ne trouve jamais l’autre tel qu’on l’espère et que les décalages entre les comportements attendus et ceux qui sont réellement vécus sont abyssaux. »

Et ce conseil que nous devrions bien, pour beaucoup d’entre nous, nous efforcer de suivre : « Ce n’est pas aujourd’hui non plus que je saurai s’il m’aime, il ne le dit toujours pas. Après tout, ces moments doux ne doivent-ils pas rester tels qu’ils se donnent à vivre, sans projeter ce qui pourrait advenir dans un improbable futur ? »

On rencontre au cours du récit des personnages secondaires attachants comme Mimi, délicieuse vieille dame, ou extravagants comme cette prof de maths championne de pêche à la ligne et de danse de salon, ou bien encore une ribambelle de profs qui défilent ! La plume parfois acidulée de l’autrice en égratigne joyeusement quelques-uns, et de façon très savoureuse, dans leurs petits et plus grands travers, comme ce proviseur empêtré dans une tâche qui le dépasse, qui : « n’applique généralement qu’une seule politique : celle de l’autruche » et qui, ayant réuni les élèves coupables de sévères moqueries envers un prof, « attendrait donc le ou les coupables dans son bureau » et, ayant dit, « tourna les talons, effectua une sortie impeccable de dignité outragée, dans un silence de mort ».

Enfin, le diktat des conventions, de la bonne éducation à tout prix et de l’importance accordée au regard et au jugement d’autrui sont dénoncés avec ces incitations à « paraître, surtout ne jamais se laisser aller à être ».

Alors « soyons », osons « être » plutôt que d’essayer de « paraître ».

La fin vous surprendra ! Une lecture très agréable.

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