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Commentaires de livres faits par Larrey

Extraits de livres par Larrey

Commentaires de livres appréciés par Larrey

Extraits de livres appréciés par Larrey

Je vaquais à mes occupations dans la salle de boxe dont la fréquentation avait fortement baissé, lorsqu’on frappa à la porte de nos bureaux. J’allai ouvrir la porte pour découvrir notre ami le commissaire Ardent, accompagné de deux hommes très élégants mais surtout en tous points identiques.
- Commissaire, quelle bonne surprise ! Entrez Messieurs, je vous en prie.
- Merci Monsieur Luciole. J’espère que nous ne vous dérangeons pas de si bonne heure ? Permettez-moi en ce cas de vous présenter Messieurs Henri et Charles Boulin-Chevalier.

Nous échangeâmes une poignée de mains avec le commissaire, mais les banquiers se contentèrent d’un simple hochement de tête. Je leur proposai de prendre place dans des fauteuils Chesterfield que j’avais récemment acquis pour créer un cadre adapté à nos activités. Je leur demandai de m’attendre quelques instants afin de leur apporter une tasse de café et de prévenir Sherlock.
Une fois installés tous les cinq, le commissaire prit la parole.
- Messieurs Boulin-Chevalier sont d’éminents banquiers de la place ainsi que des proches de Monsieur le Préfet. Ce dernier m’a convoqué à la première heure afin que je prenne connaissance d’un problème disons… étonnant, mais qui ne semble pas justifier l’intervention de mes services à l’heure actuelle. J’ai par contre pensé que vous pourriez leur apporter une assistance efficace et je les ai convaincus de venir vous rencontrer aussitôt.
- Avant d’aller plus loin, sachez que nous ne souhaitions pas impliquer qui que ce soit…
- … mais le commissaire Ardent nous a assurés de votre parfaite discrétion.
- Et je réitère mes propos. Je me porte garant de la discrétion ainsi que de la compétence de Messieurs Luciole et Holmes.
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Lyon 1894

Si je prends la plume aujourd’hui, je le dois à un courrier tout à fait inattendu que j’ai reçu voici quelques semaines. Il m’a été adressé par Horace, le fils aîné de mon vieil ami Philippe.
Philippe Grégoire Delaroche Vernet pour être précis, brillant diplomate qui nous avait quittés voilà déjà douze ans.
Horace Delaroche Vernet avait suivi les traces de son père et nous nous écrivions régulièrement pour échanger nos points de vue sur la vie et la politique étrangère de la France.

En guise de courrier, il s’agissait presque d’un télégramme, tant son contenu était succinct :
« Très cher Edmond,
J’imagine la surprise que tu auras en prenant connaissance du courrier et du fascicule que je t’adresse aujourd’hui et que je viens de recevoir pour toi de Londres.
Je ne t’en dis pas plus pour l’instant.
Avec toutes mes amitiés
H. »

Cette courte missive accompagnait une enveloppe où était tracé d’une écriture très élégante « Pour Monsieur Edmond Luciole ». Elle contenait une lettre signée d’un certain John Watson ainsi qu’un feuillet d’une vingtaine de pages du Strand Magazine où s’étalait le nom de…Sherlock Holmes !

La vue de ce nom me laissa bouche bée. Je n’avais plus eu de nouvelles de Sherlock depuis une quinzaine d’années. Monsieur Watson, le Docteur Watson devrais-je dire, m’informait que notre ami commun venait de lui faire part de mon existence, lui qui était si avare de confidences sur son passé. Il m’apprit que Sherlock était devenu un détective mondialement célèbre, ce qui ne me surprit pas vraiment.

Le Docteur Watson admirait profondément les extraordinaires capacités de notre ami commun et pour cette raison, il avait choisi de rompre avec le goût maladif de Sherlock pour le secret en relatant dans le Strand Magazine les enquêtes qui pouvaient l’être.

A force de questionner Sherlock au sujet de son passé, ce dernier lui avait expliqué avoir passé quelques années chez moi, à Lyon, durant sa jeunesse. Années durant lesquelles nous avions entamé conjointement nos activités de détectives privés. Cependant, il n’avait pas souhaité lui parler des affaires que nous avions traitées, jugeant que j’étais seul habilité à le faire.

Le Docteur Watson m’invitait à lui raconter nos aventures ou, si cela m’intéressait, à me lancer dans leur publication. Je passais le reste de la journée à ressasser cette nouvelle incroyable.
Le lendemain, je reçus un second courrier d’Horace m’informant que Sherlock allait prochainement recevoir la Légion d’Honneur des mains du Président Jean Casimir Périer pour service rendu à la France suite à l’arrestation de Monsieur Huret, plus connu sous le nom de « l’assassin du Boulevard ». Il m’invitait à le rejoindre à Paris à cette occasion.

Quelle carrière extraordinaire ! Le jeune homme que j’avais accueilli chez moi en 1870 avait vécu de nombreuses aventures qui l’avaient amené au sommet de sa carrière. Tout comme le docteur Watson, j’avais été très impressionné par les prouesses intellectuelles de Sherlock, par ses capacités de déduction inégalées. Elles s’étaient avérées décisives dans la résolution de plusieurs affaires complexes auxquelles nous fûmes mêlés.

Son influence fut tout aussi remarquable sur ma carrière que sur les personnes qui le côtoyèrent à cette époque. Il a enclenché un rapprochement entre deux mondes qui s’ignoraient encore, la police d’un côté et les sciences d’un autre. Je suis certain que nous pourrons en mesurer bientôt toute l’importance.

Aussi, après quelques jours de réflexion, je répondis au Docteur Watson pour le remercier chaudement de sa proposition et l’informer que je m’engageais à suivre ses conseils.
C’est ainsi que j’entame la relation des aventures que nous avons vécues au cours des années que je passais en compagnie de Sherlock.

Edmond Luciole.
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