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Liste des extraits

Extrait ajouté par Paraffine 2022-12-11T00:39:47+01:00

Chapitre I

1.

Je suis aujourd’hui dans ma vingt-deuxième année, et pourtant le seul anniversaire dont je garde un souvenir distinct est celui de mes douze ans, car ce fut en ce jour humide et brumeux de septembre que je vis le Capitaine pour la première fois.

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Extrait ajouté par Paraffine 2022-12-11T00:39:25+01:00

J’allai traîner le long d’un chantier de bois proche et contemplai les algues vertes du canal. Je me sentais tout à fait heureux, nullement déconcerté par l’apparition du Capitaine : je l’acceptais. La chose était simplement arrivée, comme un jour de beau temps entre deux semaines de pluie. C’était comme ça, c’est tout. Je me demandai s’il serait possible de construire un radeau avec les planches du chantier et de le laisser flotter jusqu’à la mer. Un canal, bien sûr, ça n’était pas un fleuve, mais ça devait forcément aboutir à un fleuve, car – c’est ce que j’avais retenu de mes cours de géographie – nous vivions sur une île, et les fleuves finissaient toujours par aller à la mer.

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Extrait ajouté par Paraffine 2022-12-11T00:38:13+01:00

— Victor est votre vrai nom ?

— Oh, tantôt c’est ceci et tantôt cela. Ce ne serait pas très drôle, hein, de porter le même nom depuis la naissance jusqu’à la mort. Baxter, par exemple. Ce n’est pas ce que j’appellerais un joli nom. Tu l’as depuis un bon nombre d’années, pas vrai ?

— Douze ans.

— C’est trop. Nous t’en trouverons un meilleur dans le train. Victor ne me plaît pas non plus, d’ailleurs.

— Et vous, comment devrai-je vous appeler ?

— Simplement Capitaine, sauf avis contraire de ma part. Le temps viendra peut-être où je te demanderai de m’appeler Colonel – dans certaines situations, “papa” pourrait aussi avoir son utilité, encore que je préférerais m’en dispenser. Je te préviendrai quand une de ces situations se présentera, mais je crois que tu ne tarderas pas à comprendre tout seul. Je vois bien que tu es un garçon intelligent. »

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Extrait ajouté par Paraffine 2022-12-11T00:37:27+01:00

« J’imagine que tu ne te souviens pas de ta mère ?

— Oh, si, je m’en souviens, mais, vous savez, elle est morte depuis très longtemps.

— C’est vrai. Ton père m’a dit… » mais il n’acheva pas sa phrase et je ne sus jamais ce que mon père lui avait dit.

Nous dûmes parcourir au moins quatre cents mètres avant qu’il reprenne la parole. « Elle te manque ? »

Les enfants mentent généralement par crainte, à mon avis, et les questions du Capitaine ne semblaient pas de nature à m’inspirer de la crainte à son égard. « Pas vraiment », répondis-je.

Il émit un grognement où je crus percevoir, avec mon expérience limitée, un accent réprobateur – à moins que ce ne fût de la déception. Nos pas sur le trottoir mesuraient la longueur du silence entre nous.

« J’espère que tu ne vas pas être un enfant difficile, dit-il enfin.

— Difficile ?

— Je veux dire, j’espère que tu es un gamin normal. Elle serait très déçue autrement.

— Je ne comprends pas.

— Il me semble qu’un gamin normal regretterait sa mère.

— Je ne l’ai pas très bien connue, dis-je. Je n’en ai pas eu le temps. »

Il poussa un long soupir. « J’espère que tu feras l’affaire. J’espère vraiment que tu feras l’affaire. »

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Extrait ajouté par 21la 2012-11-13T22:58:02+01:00

Nouvel extrait

Ma tante était une femme aimable mais très ennuyeuse, et l'on ne pouvait guère s'étonner qu'elle ne se fût jamais mariée. Elle aussi utilisait le terme de diable les rares fois où elle parlait de mon père,et je commençai à éprouver pour celui-ci un certain respect, tout en continuant à le craindre, car avoir un diable dans la famille constituait après tout une sorte de distinction. "

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Extrait ajouté par 21la 2012-11-13T22:56:44+01:00

Nouvel extrait

«C’est par un jour humide et brumeux de septembre que je vis le Capitaine pour la première fois. Je me rappelle encore le gravier mouillé sous mes chaussures de gym, dans la cour de l’école, et la façon dont le vent qui soufflait les feuilles sous le préau voisin de la chapelle rendait le sol glissant, tandis que, entre deux classes, je courais comme un fou pour échapper à mes ennemis. Je manquai de perdre l’équilibre et m’arrêtai brutalement; mes poursuivants, au même instant, s’éloignèrent en sifflotant, car au beau milieu de la cour se tenait notre redoutable directeur. Il s’entretenait avec un homme de haute taille coiffé d’un chapeau melon. Je n’avais pas la moindre idée de son identité, et j’ignorais naturellement que la nuit précédente, il m’avait gagné lors d’une partie de backgammon avec mon père…»

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