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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:14:08+01:00

Je suis une page sous ta plume.

J'accepte tout. Je suis une page blanche.

Je garde tout ton bien précieux,

Je le cultive pour te le rendre au centuple.

Je suis le village, je suis la terre noire.

Tu m'es pluie et soleil.

Tu es Maître et Dieu et moi_

Tchernoziom et papier blanc!

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:13:54+01:00

Ô femmes! Pour chacune il était_

Folie et ardeur!

Souvenez-vous avec quelle flamme

Il vous aimait!

Souvenez- vous comme vous

Guettiez chacun de ses regards,

Souvenez-vous des serments

Dans la nuit noire.

Et ne soyez point lâche

Devant sa misérable croix,

Chacune, souvenez-vous en silence

De ses lèvres.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:13:39+01:00

La guerre, la guerre!_Encens et icônes_

Les éperons jacassent,

Mais je n'ai rien à faire ni du tsar

Ni des querelles des peuples.

Comme sur une corde fêlée

Je danse_petit danseur

Je suis l'ombre d'une ombre. Je suis lunaire

De deux sombres lunes.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:13:29+01:00

Rivale, un jour je te viendrai;

La nuit plutôt, au clair de lune,

Quand dans l'étang crie le crapaud,

Et quand délire la pitié.

Et, attendrie par le battement

Jaloux de tes paupières,

Je te dirai: je ne suis pas,

Je suis un songe et tu me rêves.

Et je dirai- console-moi,

Mon coeur blessé se tord,

Et je dirai- le vent est frais,

Le ciel brûle d'étoiles

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:13:19+01:00

Avec une immense tendresse- car

Bientôt je quitterai tout ceci-

Je pense aux épaules

Qui porterons ce loup,

A celui qui prendra le plaid douillet

Et cette canne fine à tête de lévrier,

A celui qui portera mon bracelet d'argent,

Incrusté de turquoises...

Et tout ces papiers et ces fleurs

Que je n'ai pas la force de garder...

Ma dernière rime- et toi,

Ma dernière nuit !

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:13:07+01:00

A BYRON

Je pense au matin de votre gloire,

Au matin de votre vie,

Quand démon vous vous êtes éveillé

Et Dieu pour les hommes.

Je pense à vos sourcils

Qui cerclent la flamme de vos yeux,

A la lave du sang ancien

Qui coule dans vos veines.

Je pense à vos doigts- si longs-

Dans vos cheveux bouclés

Et aux regards qui vous dévorent

Dans les salons et les allées

Je pense à ces coeurs que, trop jeune,

Vous n'eûtes le temps de lire,

Tandis que des lunes jaillissaient

Et s'éteignaient pour votre gloire.

Je pense à ce salon obscur,

Au velours penché sur la dentelle,

A vous qui m'auriez dit vos vers

Et moi- les miens- pour vous.

Je pense encore à la poussière

Qui reste de vos lèvres et de vos yeux-

A tous ces yeux qui reposent morts...

A eux, à nous...

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:12:53+01:00

Il en tomba combien dans cet abîme

Béant dans le lointain !

Et je disparaîtrai un jour sans rimes

Du globe, c'est certain.

Se figera tout ce qui fut, --- qui chante

Et lutte et brille et veut :

Et le vert de mes yeux et ma voix tendre

Et l'or de mes cheveux.

Et la vie sera là, son pain, son sel

Et l'oubli des journées.

Et tout sera comme si sous le ciel

Je n'avais pas été !

Moi qui changeais, comme un enfant, sa mine,

--- Méchante qu'un moment, ---

Qui aimais l'heure où les bûches s'animent

Quand la cendre les prend,

Et le violoncelle et les cavalcades

Et le clocher sonnant...

---Moi, tellement vivante et véritable

Sur le sol caressant.

À tous --- qu'importe ? En rien je ne mesure,

Vous : miens et étrangers ?! ---

Je vous demande une confiance sûre,

Je vous prie de m'aimer.

Et jour et nuit, voie orale ou écrite :

Pour mes "oui", "non" cinglants,

Du fait que si souvent --- je suis trop triste,

Que je n'ai que vingt ans,

Du fait de mon pardon inévitable

Des offenses passées,

Pour toute ma tendresse incontenable

Et mon trop fier aspect,

Et la vitesse folle des temps forts,

Pour mon jeu, pour mon vrai...

--- Écoutez-moi ! --- Il faut m'aimer encore

Du fait que je mourrai.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:12:28+01:00

À sa fille

Avec l'hirondelle tu es venue,

À la même heure,

La joie d'un petit corps,

Des yeux nouveaux.

Naître au mois de mars

-- Seigneur, vois-tu le salut ! --

C'est être un oiseau

Sur terre.

Les hirondelles plongent dans le ciel,

La maison est sens dessus dessous :

L'enfant piaille, l'oiseau gazouille

Dehors.

En novembre les journées sont courtes,

Longues sont les nuits.

L'aronde aux ailes bleues --

Outre mers !

Le froid de ces terres rudes

Serre la poitrine délicate.

Les hirondelles ont emporté

L'enfant.

Pauvre couronne au front, immobile,

Des paupières délicates immobile est le bord.

Dors mon enfant, oiselet de Dieu,

Dors, dors !

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:12:14+01:00

Vivez! On fane, un jour!

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T13:11:53+01:00

J'aimerais vivre avec vous

Dans une petite ville,

Aux éternels crépuscules

Aux éternels carillons.

Et dans une petite auberge de campagne-

Le tintement grêle d'une pendule ancienne-goutte à goutte de temps.

Et parfois le soir, montant de quelque mansarde_une flûte,

Et le flûtiste lui-même à la fenêtre.

Et de grandes tulipes sur les fenêtres.

Et peut-être ne m'aimeriez-vous même pas....

Au milieu de la chambre- un énorme poêle de faïence,

Sur chaque carreau - une image;

Rose, coeur et navire.

Tandis qu'à l'unique fenêtre_

Il neige, neige, neige.

Vous seriez allongé tel que je vous aime; paresseux,

Indifférent, léger.

Par instant, le geste sec

D'une allumette.

La cigarette brûle et se consume

Et longuement à son extrémité,

_Courte colonne grise_ tremble

La cendre.

Vous n'avez même pas le courage de la faire tomber_

Et toute la cigarette vole dans le feu.

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