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François n'avait aucune envie de discuter avec M. Friot.
-"Laissez-moi passer, répéta-t-il, nous discuterons demain quand j'aurai parlé à mon oncle."
M. Friot n'avait pas du tout l'air de vouloir libérer le chemin.
Il dévisageait François avec un sourire sarcastique sur son visage mal rasé. Il n'était guère plus grand que le garçonnet.
François siffla. Il y eut un boum à l'étage au-dessus : Dagobert descendait du lit de Claude. Puis un bruit de pattes retentit le long de l'escalier et du couloir. Dago arrivait à la rescousse.
Afficher en entierDagobert acquiesce d'un coup de queue vigoureux. Il est tout aussi pressé que Claude de revoir François, Mick et Annie.
Afficher en entierIls sautèrent par-dessus le rempart et descendirent vers les rochers qui se dressaient en épis jusqu'en pleine mer.
De hautes vagues écumaient encore de temps en temps autour, mais le chemin paraissait relativement facile.
Afficher en entier- Claude, tu ne veux pas rester tranquille deux minutes ? Tu ne peux pas savoir comme c'est fatiguant de te voir entrer et sortir sans arrêt avec ce chien sur tes talons.
- Excuse-moi maman, répond Claude en attrapant Dagobert par le collier. Ca fait trois semaines que je m'ennuie, toute seule. J'ai hâte d'être demain !
Claude Dorsel est interne dans le même collège que sa cousine Annie Gauthier. Généralement elles passent les vacances ensemble, en compagnie des frères d'Annie, François et Mick. Les quatre enfants et le chien Dagobert forment un groupe joyeux et uni qu'ils appellent le "Club des Cinq".
Afficher en entier< < Ce sont peut-être les contrebandiers > >, murmura Claude qui eut soudain la chair de poule à cette idée. En plein jour, rencontrer les contrebandiers est une aventure amusante et souhaitable, mais la nuit...
Afficher en entierIl faisait sombre dans la grotte, pas assez peut-être pour avoir besoin d'éclairage, mais la grotte était si belle à la clarté des bougies que les enfants ne résistèrent pas à la tentation. Dès qu'Annie eut frotté une allumette, des ombres fantastiques coururent sur les parois, transformant complètement la caverne familière.
Afficher en entierClaude Dorsel était pensionnaire dans le même lycée que sa cousine Annie Gauthier, et d'habitude elle passait les vacances avec Annie et ses frères, François et Mick. Les quatre enfants et le chien Dagobert formaient un groupe joyeux et uni qu'on appelait le "club de cinq".
Afficher en entierLe bateau de Claude n'était pas tout à fait prêt. Il était en train de recevoir sa dernière couche de peinture. Il promettait d'avoir bon air, car sa propriétaire avait choisi pour lui une belle couleur rouge vif. Les rames étaient également peintes en rouge.
- Pourrons-nous le prendre quand même cet après-midi ? demanda Claude au batelier.
Il secoua la tête :
- Surement pas ! A moins que vous n'ayez envie d'avoir de la peinture sur vos habits. Il sera sec demain, mais pas avant.
- Nous irons donc à l'île demain, dit François.
Déjeunons au bord de l'eau et promenons-nous ensuite.
Ils s'installèrent sur le sable sec en compagnie de Dagobert qui mangea à lui seul presque la moitié de leurs provisions. Les sandwiches n'étaient pas fameux. Le pain était rassis, coupé trop épais et insuffisamment beurré. Mais Dago ne fit pas le difficile. Il avala vaillamment sandwich après sandwich en agitant la queue avec tant de frénésie que le sable volait en nuage.
- Dag, mon ami, sors ta queue du sable si tu veux la secouer comme ça, s'écria François lorsqu'il eut reçu pour la quatrième fois une douche sablonneuse. S'entendant interpeller, Dagobert redoubla ses frétillements, ce qui provoqua une autre nuée de sable sur le pauvre François, et un éclat de rire général.
Afficher en entierUne femme à l'air revêche vint les aider à décharger leurs valises. Les enfants ne la connaissaient pas.
- Qui est-ce? demandèrent-ils à voix basse.
- La nouvelle cuisinière. Maria est allée soigner sa mère qui s'est cassé la jambe. Alors maman a engagé cette cuisinière-là. Elle s'appelle Mme Friol.
- Exactement le contraire de Maria, commenta François avec malice, on dirait un squelette. J'espère que le dit squelette ne fera pas de vieux os ici et que Maria reviendra vite. Je préfère cent fois notre bonne grosse Maria. Sans compter qu'elle aimait bien Dago.
Afficher en entierLe bateau de Claude n'était pas tout à fait prêt. Il était en train de recevoir sa dernière couche de peinture. Il promettait d'avoir bon air, car sa propriétaire avait choisi pour lui une belle couleur rouge vif. Les rames étaient également peintes en rouge.
- Pourrons-nous le prendre quand même cet après-midi ? demanda Claude au batelier.
Il secoua la tête :
- Surement pas ! A moins que vous n'ayez envie d'avoir de la peinture sur vos habits. Il sera sec demain, mais pas avant.
- Nous irons donc à l'île demain, dit François.
Déjeunons au bord de l'eau et promenons-nous ensuite.
Ils s'installèrent sur le sable sec en compagnie de Dagobert qui mangea à lui seul presque la moitié de leurs provisions. Les sandwiches n'étaient pas fameux. Le pain était rassis, coupé trop épais et insuffisamment beurré. Mais Dago ne fit pas le difficile. Il avala vaillamment sandwich après sandwich en agitant la queue avec tant de frénésie que le sable volait en nuage.
- Dag, mon ami, sors ta queue du sable si tu veux la secouer comme ça, s'écria François lorsqu'il eut reçu pour la quatrième fois une douche sablonneuse. S'entendant interpeller, Dagobert redoubla ses frétillements, ce qui provoqua une autre nuée de sable sur le pauvre François, et un éclat de rire général.
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