Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 908
Membres
1 014 229

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Alyer 2023-06-02T18:37:04+02:00

Prester Beni-Jon était un homme mince, sec comme un coup de fouet, avec une longue barbe blanche et coiffé de nattes argentées qui lui arrivaient à la taille. De là où je me tenais, je ne voyais pas son visage mais les femmes m'avaient raconté qu'il avait été le jeune homme le plus séduisant de toute l'Ethiopie. Il avait deux cents épouses et un bon nombre de femmes s'étaient donné la mort pour lui. Il était patent que ses talents seraient mille fois mieux employés dans un harem que sur un champ de bataille.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-02T18:31:36+02:00

Masara était la fille chérie de Prester Beni-Jon. Elle avait été enlevée par un autre des chefs voleurs, qui ne s'était pas encore couronné et donné le titre obligatoire de Roi des Rois. Masara avait été vendue à Arkoun au prix d'un cheval chargé de lingots d'argent. Arkoun comptait se servir de sa nouvelle acquisition pour remporter sur son père une victoire décisive. Il semble que ce système d'otage était un mode de gouvernement courant en Ethiopie.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-02T18:27:27+02:00

Le plus proche voisin d'Arkoun était un certain Prester Beni-Jon, lui aussi Roi des Rois, lui aussi Maître de l'Etat éthiopien d'Aksum. Il y avait, de ce fait, un certain froid entre les deux monarques qui s'étaient déjà livré un grand nombre de batailles.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-02T18:25:01+02:00

J'avais sous-estimé Arkoun. Il n'était pas un chef mais un roi. Son nom était Arkoun Gannouchi Maryam, Negusa Naghast, Roi des Rois et Maître de l'Etat éthiopien d'Aksum. Ce n'est que bien plus tard que j'appris que dans ce pays n'importe quel brigand des montagnes possédant cent chevaux et cinquante femmes se donnait le titre de roi et qu'il y avait bien vingt Rois des Rois qui étaient prêts à tout pour un peu de terres et de butin.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-02T18:18:25+02:00

C'est là, à la troisième cataracte, que le bonheur vint à nouveau remplir ma vie à la submerger.

Sous une tente de lin dressée sur la berge du fleuve, j'assistai ma maîtresse dans son travail et donnai au monde Princesse Tehuti, fille légitime de Pharaon Memnon mort depuis bien longtemps.

A mes yeux, Tehuti était d'une beauté miraculeuse. Aussi souvent que je le pouvais, je m'asseyais à son chevet et examinais ses pieds et ses mains minuscules avec un émerveillement ébahi. Quand elle avait faim et qu'elle se languissait du sein de sa mère, je plaçais mon petit doigt dans sa bouche pour le plaisir de sentir ses gencives nues le mâchouiller.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-02T18:10:48+02:00

L'oryx est une créature splendide, aussi grande que le cheval dont elle a la queue abondante, épaisse et sombre, longue jusqu'à brosser le sol de ses poils. Sa face est décorée de volutes et de balafres noires qui tranchent sur un masque couleur de sable. Une crinière raide, noire elle aussi, lui court le long du cou. Elle renforce encore la ressemblance de la bête avec le cheval mais les cornes que porte sa tête ne ressemblent à aucune de celles des autres animaux de la création. Elles sont minces et droites, pointues comme ma dague, aussi longues qu'est grande la bête qui les arbore : ce sont des armes formidables. Là où les autres antilopes sont douces et inoffensives, privilégiant la fuite à l'attaque, l'oryx se défend, serait-il face à un lion.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-01T18:52:05+02:00

La relation entre eux était des plus étranges. Ses parents et moi seul savions qui était le vrai père de Memnon. Le prince considérait Tanus comme son tuteur et le commandant de ses armées. Il l'aimait mais nourrissait surtout pour lui une admiration considérable. Tanus n'était pas le genre d'homme qu'un petit garçon, fût-il prince, pouvait traiter à la légère.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-01T18:46:03+02:00

Le dieu principal des Hyksos s'appelait Sutekh, dieu des orages. Nul besoin d'être scribe pour reconnaître en lui notre Seth redouté. Leur dieu leur seyait à merveille et leur comportement devait lui faire plaisir, car aucun peuple civilisé ne pillait, n'assassinait, n'incendiait comme ils le faisaient. Le fait que nous-mêmes torturions les traîtres ne peut être pesé avec la balance qui évalue les atrocités de ces barbares.

Pour bien avoir observé différentes nations, je peux affirmer qu'elles choisissent le dieu qui va le mieux à leur nature. Les Philistins, par exemple, adorent Baal et jettent des enfants vivants dans la fournaise brûlante de sa gueule. Les nègres de Koush honorent des monstres et des créatures de l'autre monde avec des rituels des plus étranges. Nous, Egyptiens civilisés, avons des dieux justes, bienveillants envers l'humanité, qui ont le goût de ne pas réclamer de sacrifices humains.

Et les Hyksos ont Sutekh.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-01T18:34:07+02:00

Je te salue, toi, Seigneur Nembet, Grand Lion d'Egypte. Commandant de la division de Rê et de l'armée de Pharaon. Puisses-tu vivre éternellement !

Apprends que nous avons rencontré l'ennemi hyksos dans la plaine d'Abnub. L'Hyksos, par sa force et sa férocité, est un terrible adversaire. Il possède un vaisseau étrange et rapide auquel nous ne pouvons résister.

Apprends aussi que nous avons subi une défaite et que notre armée est détruite. Nous ne pouvons plus nous opposer à l'Hyksos.

Apprends aussi que Pharaon est gravement blessé et que sa vie est en danger.

Nous t'exhortons à ne pas affronter l'Hyksos en terrain découvert car son vaisseau est aussi vif que le vent. Pour dérouter l'ennemi, cherche plutôt refuge derrière des murs de pierre ou attends à bord de tes bateaux.

L'Hyksos n'a pas de bateaux et ce n'est qu'avec les nôtres que nous pourrons le contrer.

Nous t'exhortons à attendre notre retour avant de jeter tes forces dans la bataille.

J'invoque pour toi la protection d'Horus et de tous les dieux.

C'est Tanus, Seigneur Harrab, Commandant de la division de Ptah de l'armée de Pharaon, qui te parle.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Alyer 2023-06-01T18:23:08+02:00

Tout autour de nous se pressaient les plus nobles du pays, dames et seigneurs en grande tenue. Les généraux et les amiraux portaient portaient leurs cravaches dorées et brandissaient fièrement les honneurs et les étendards de leurs régiments. Les maîtres de guilde, les riches marchands, les prêtres, les ambassadeurs des Etats vassaux, tous, ils étaient tous là.

Les cours du temple s'étendaient devant Pharaon, l'une ouvrant sur la suivante comme les boîtes d'un jeu d'enfant. Les murailles de pierre avaient été érigées de telle manière que les portes des cours étaient parfaitement alignées. Un fidèle se tenant debout dans l'Avenue des Béliers Sacrés, de l'autre côté des pylônes de la porte principale, pouvait regarder à travers les ouvertures qui se succédaient et voir distinctement le roi, sur son trône distant de quatre cents pas.

Chaque cour était bondée d'une multitude de gens ordinaires dont le flot se déversait au-delà des murs du temple, de l'avenue sacrée jusqu'aux jardins. Bien qu'ayant vécu toute ma vie à Thèbes, je n'avais jamais vu une telle foule. Il était impossible de les compter mais ils pouvaient bien être deux cent mille, ce jour-là, pressés les uns contre les autres. Le murmure qui s'élevait était tel que je me sentis simple abeille au sein d'un vaste essaim bourdonnant.

Autour du trône s'était rassemblé un petit groupe des plus hauts dignitaires. Ils avaient la tête au niveau des pieds de Pharaon. Il y avait là, bien entendu, le grand prêtre d'Osiris. L'année précédente, le vieil abbé avait quitté notre monde éphémère et entrepris le voyage à travers l'autre monde, vers les prairies occidentales du paradis éternel. Le nouvel abbé était un jeune homme déterminé que Seigneur Intef aurait du mal à manipuler. Je pouvais en être sûr car nous avions travaillé ensemble aux arrangements nouveaux de la cérémonie.

La silhouette la plus impressionnante du groupe, rivalisant avec Pharaon lui-même, était celle du grand vizir. Seigneur Intef attirait tous les regards. Il était grand, de port majestueux, et beau comme une légende. Les lourds maillons de l'Or des Louanges pesant sur sa poitrine et ses épaules le transformaient en un personnage mythique de notre panthéon. Près de lui rôdait la forme hideuse de Rasfer.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode