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Extrait

En travaillant à son projet, elle se retrouva à contempler tour à tour la toile de Holiday suspendue au-dessus de son lit, et une carte postale qui représentait la sculpture de Rodin, Le Baiser. Rodin avait sculpté Paolo et Francesca de telle manière que leurs lèvres ne se touchent pas. La sculpture n’en était pas moins sensuelle et érotique, et si Julia n’en avait pas acheté de réplique lors de sa visite au musée Rodin à Paris, c’était parce qu’elle avait trouvé l’œuvre trop émoustillante. Et trop déchirante.

Elle s’était contentée d’une carte postale qu’elle avait fixée au mur.

En plus de son « français de boulangerie », elle en savait suffisamment sur cette langue pour se rendre compte que le nom de la sculpture faisait partie intégrante de sa subversion. Car en français, le terme « baiser » pouvait tout aussi bien représenter l’innocence d’une caresse du bout des lèvres que la bestialité de l’acte sexuel. L’innocence et la bestialité étaient représentées dans l’étreinte de ces deux amants dont les lèvres ne se touchaient jamais. Ils étaient figés ensemble à tout jamais, mais séparés pour l’éternité

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