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Je m’enfonce dans un gouffre à l’intérieur duquel les ombres se dissipent au profit d’une unique certitude : lui seul est capable de combler mon âme.
Afficher en entierSa sollicitude me touche davantage que ses gestes.
Aucun homme ne m'en a jamais témoigné. Je ne peux qualifier mes anciens amants de relations sérieuses. Et pour cause, aucun n'a eu la patience de m'attendre au port.
Je n'avais jamais ressenti un tel besoin de me raccrocher à l'un d'eux. Lawrence relance mon cœur pour le faire battre comme nul autre ne le pourrait.
— Aujourd'hui, et pour longtemps, je l'espère. Insuffle-moi la force d'affronter cette épreuve.
Son regard se brouille d'émotion. Il mord sa lèvre pour la réprimer ou pour réfléchir. Peut-être un peu des deux, puisqu'il me supplie :
— Donne-moi l'audace de t'aimer.
Dès lors, Lawrence devient l'unique centre de mon monde. Le reste de nos vies disparaît autour de nous.
Afficher en entier« Fuir loin de toi revient à m’arracher le cœur. Je préfère te le remettre et croire en notre bonheur. » Lawrence
Afficher en entierLa profondeur de sa voix me tire hors des limbes. J’ouvre les paupières et tombe sur le visage soucieux de Lawrence à quelques centimètres du mien. Mon monde se remet en place.
— Respire.
Je lui obéis. Sa main posée sur ma poitrine me donne un ancrage à suivre. La peur s’évacue en même temps qu’il presse un peu plus son autre main sur la mienne. Je me raccroche à la douceur tortueuse de ses yeux. Au moins, là, je sais pourquoi je souffre.
Le calme revient malgré les perles de sueur sur mon front. Lawrence se lève de mon lit sur lequel il était assis et remet une mèche de cheveux cendrés à sa place. Il me retire sa chaleur et me laisse vide.
Des amis…
Afficher en entierJ’abandonne Lawrence au milieu des cétoines sous cloches et des papillons encadrés dans la galerie d’entomologie entreprise par Père. Il me darde d’un regard dont j’ai du mal à saisir la teneur, comme s’il craignait de ne pas être le bienvenu dans cette maison.
Aucun risque.
Mère va l’adorer.
Afficher en entierAuguste est une passion que je ne peux me permettre.
Afficher en entierJe frissonne d’un amour qui va au-delà du rationnel (...).
Afficher en entier(...) il faut croire que de mauvaises fées se sont penchées sur mon berceau. Retirez un emmerdeur et un second apparaît.
Afficher en entierJe ferme la bouche pour prendre le temps de peser mes mots. Je ne sais plus à qui je m’adresse.
À mon patron qui ne tolérera pas ce qui me passe par la tête.
À l’ami perdu qui me regarde déambuler comme un damné.
À l’amant éconduit avant même de s’être pleinement déclaré.
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