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Extrait

Extrait ajouté par Underworld 2018-08-20T13:20:30+02:00

— Je crois que j’aimerais m’attarder un peu sur cette scène imaginaire.

— Vraiment ?

— Mais j’ai besoin de davantage de détails. Par exemple, comment seriez-vous habillée pour ce spectacle ?

— Ce ne serait pas un spectacle. Plutôt une célébration de la liberté.

— Quelle liberté ?

— La liberté en général. Je porterais sans doute une tenue terriblement impudique, blanche, transparente. Ce genre de choses vous est familier.

— Je commence à comprendre pourquoi ce bal vous ennuyait. Qui êtes-vous donc ?

Elle était allée trop loin, elle le savait, pourtant elle savourait l’instant.

— Juste une fille, vous l’avez dit, rétorqua-t-elle d’un ton qui se voulait désinvolte. Une fille qui veut que vous lui donniez son premier baiser.

— Ce serait avec plaisir, dit-il.

Pourtant, il ne l’embrassa pas. Lorsqu’il posa la main sur son épaule, elle retint son souffle. Elle sentait sa chaleur à travers le tissu de sa robe. Puis il glissa le doigt dans le petit creux à la naissance de son cou. Cette fois, elle frissonna.

— Oh… fit-elle en se cambrant pour mieux s’offrir à ce contact aussi troublant qu’inconnu.

— Dites-moi d’arrêter, gronda-t-il d’une voix rocailleuse.

— Aucun autre homme n’a… je n’ai jamais été touchée.

Elle se dévoilait. Innocente et naïve, elle était si facile à séduire. Trop tard. Quelques mots et une caresse avaient suffi à la conquérir.

— J’ai peine à croire que cela m’arrive, murmura-t-elle.

— Dans ce cas, nous sommes deux.

L’inconnu était si proche… Ses lèvres frôlèrent les siennes. Quelle révélation ! L’aube d’un nouveau jour, une pluie d’étoiles, une explosion de sensations nouvelles.

— Mon Dieu… lâcha-t-elle en tâtonnant dans la pénombre.

Il avait les lèvres douces, les bras puissants comme elle les agrippait. Très vite, elle en voulut davantage, bien plus que leurs souffles mêlés. Il encadra son visage de ses mains et s’empara de sa bouche. Comment aurait-elle pu imaginer qu’un baiser puisse être à la fois doux et brutal, avoir une saveur, des textures ? Elle découvrit la caresse de son souffle sur sa joue.

Elle fit remonter ses mains sur ses bras musclés, jusqu’à ses épaules. Tout était nouveau, étrange et délicieux… la laine fine de sa veste sous ses paumes, la caresse de ses doigts à lui à la lisière de ses cheveux.

Elle pressa davantage ses lèvres contre les siennes, mais cela ne suffisait pas. Il lui manquait quelque chose… Ce serait mieux si…

Elle ouvrit la bouche.

Et les sensations affluèrent. Elle comprit pourquoi les invités s’étreignaient de la sorte : il n’y avait rien de plus divin. Jamais elle ne serait rassasiée.

Des gémissements jaillirent de sa gorge, mais il ne parut pas s’en soucier. Il l’attira contre lui, leurs bouches collées l’une à l’autre. Une onde de chaleur se propagea dans tout son corps. Elle était prête à le dévorer, à le posséder. En sentant la pointe de sa langue à la commissure de ses lèvres, elle gémit de plus belle.

— Dites-moi d’arrêter, ordonna-t-il. Repoussez-moi.

— Je ne peux pas.

Elle chercha ses lèvres, avide de baisers.

— À vous de vous écarter, car je suis incapable de vous chasser.

Il n’en fit rien. Soudain, il n’existait plus que lui dans l’univers, plus que sa bouche, sa chaleur, sa langue agile qui l’explorait inlassablement. Agrippée à ses épaules, elle s’abandonnait complètement.

Brusquement, il l’écarta de lui et elle se retrouva seule dans le noir, les lèvres humides, le souffle court, les mains tremblantes.

— Je dois m’en aller, dit-il fermement.

— Je sais ! Allez-vous… ?

— Quoi ? fit-il d’une voix curieusement enrouée.

— Allez-vous regretter ?

— De vous avoir embrassée ?

— De m’avoir quittée, répondit-elle, au désespoir.

— Oui. Dans ce cas, il vaudrait peut-être mieux que ce soit vous qui partiez.

— Si vous suggérez que je serai moins désolée que vous, vous vous méprenez, monsieur.

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