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— N’enclenche pas la vidéo, Liya ! Oublie, veux-tu ? Je m’en occupe.
— Je dois pourtant y faire face. Je ne peux pas encore te laisser gérer les choses à ma place, Cesz. Ça ne te concerne pas. Rien de tout ça ne te concerne.
— Ma Lutti, je suis ton meilleur ami. Je serai toujours présent pour toi, peu importe la tournure que prennent les événements. Alors, si je peux te soulager, renvoyer en enfer tous ces connards, je le ferai, OK ?
Afficher en entier"Tu as quoi, mon grand ? Dix-sept ans à peine ? Sache que ma princesse n’en a que neuf, alors ne tente pas de t’en approcher à moins d’un mètre. Sinon tu apprendras bien vite ce que c’est qu’être père… Tu es là parce que tu es puni et non pour jeter ton dévolu sur MA gamine."
Afficher en entier— Tu as déjà oublié une de mes règles, il me semble !
— Je ne l’ai pas oubliée, j’ai juste pas envie de les écouter.
— Ne joue pas à ça avec moi, Liya !
— Edëliya… et jouer à quoi au juste ?!
— À ce que t’essayes de faire ! T’éloigner de ce je ne sais quoi qui te tourmente, évincer de ta vie ce qui te blesse. T’égarer dans l’alcool n’est pas la solution, sache-le ! De plus, techniquement, tu n’as pas vraiment l’âge pour ce genre de choses. En tout cas, tant que tu es sous ma protection, tu ne bois pas ça. Je suis là pour que tu t’amuses ce soir, pas pour que tu sombres.
Afficher en entierSes boucles soyeuses rebondissent sur ses épaules à chacun de ses pas. Son rire envahit l’espace tandis qu’elle tente de me fuir. Je la rattrape en quelques enjambées, posant mes mains sur ses hanches, caressant de la pulpe de mon pouce sa peau si douce. Elle se tourne vers moi, me faisant ainsi face. Ses prunelles aux quelques pépites d’or me dévisagent avec tendresse et c’est alors que mes lèvres viennent combler les siennes.
Afficher en entier— Que s’est-il passé ? dit-il tout en enfilant son T-shirt que je viens de lui rendre.
Je souffle, dépitée, consciente de ce qui se trame dehors, mais bien trop pressée de vouloir en finir avec tout ça. L’année vient seulement de commencer et avec elles, les souvenirs de ce que j’ai vécu refont surface. Des personnes que je pensais avoir laissées derrière moi viennent de nouveau me tourmenter. Mais pourquoi ?! Qu’est-ce que je leur ai fait, bon sang ?!
— Rien d’important !
— Rien d’important ? Non, mais tu te fous de moi, Ma Lutti ? Tu viens de traverser la cour à moitié à poil sous les rires de ces abrutis et tu oses me dire qu’il n’y a rien d’important ?!
Afficher en entier— Reste ici, je reviens !
Avant qu’il ne parte, je m’agrippe à lui, de peur d’être de nouveau seule.
— Ne m’abandonne pas, Cesz… s’il te plaît ! l’imploré-je presque.
— Je ne t’abandonne pas… jamais. Mais attends-moi là, ne bouge pas, j’en ai pour deux minutes… à peine !
Afficher en entierJe me suis alors rendu compte qu’Aleksy était loin de me laisser indifférente. Il faisait battre mon cœur à un rythme désordonné. Par sa simple présence, il brisait mes barrières, me troublait, hantait mes pensées. Je crois que c’est ça, qu’on pouvait appeler l’amour. Du haut de mes dix ans, je tombais littéralement et irrévocablement amoureuse de lui.
Il m’a suffi de quelques secondes pour réaliser que mes sentiments envers Aleksy étaient nés et n’allaient pas cesser de grandir… pour ne jamais s’éteindre.
C’est à cet instant que j’ai compris qu’entre lui et moi, rien ne sera plus jamais pareil…
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"Je n’avais pas voulu l’aimer ; j’avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour repousser de mon âme ces premières atteintes de l’amour, et, dès que je le revoyais, toutes ces impressions se réveillaient en moi avec une force nouvelle. Il me contraignait à l’aimer sans même faire attention à moi."
Afficher en entier— Tu sais Liya, les gens se focalisent tout d’abord sur ce qu’ils voient, sur l’apparence et non sur ce qu’ils pourraient percevoir. Ni, d’ailleurs, sur la personnalité, la psychologie de la personne qu’ils ont en face d’eux… Tu ne devrais pas te soucier de ce qu’ils peuvent dire, je t’assure !
Afficher en entier— Pourquoi t’es si froid ? ne puis-je m’empêcher de demander à mon ami dans un chuchotement.
— Pourquoi t’es si gentille avec eux après tout ce qu’ils t’ont fait ?
Touché !
Je prends le temps de réfléchir quelques secondes. Le pourquoi du comment est pourtant tellement évident.
— Pour une fois que le ciel s’éclaircit, je préfère en profiter que m’attarder sur le passé
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