Commentaires

Bien des mois se sont écoulés et pourtant j'ai encore en mémoire cette terrible fin... aussi terrible qu'émouvante.

Terrible mais tellement à la hauteur de cette magnifique saga.

J'ai ri, j'ai quasi pleuré, j'ai ragé parfois, j'ai rêvé souvent. Robin HOBB a su maitriser de bout en bout son oeuvre.

Un réel chef-d'œuvre, unique en fantasy. Le travail de Robin Hobb autour de l'univers et des personnages est hors du commun, et sait atteindre les arcanes mêmes de notre humanité, là où beaucoup de romans ne le font que de manière superficielle.

Un lecteur rencontre au cours de sa vie beaucoup de coups de coeur, mais j'ai trouvé en cette série de livres quelquechose d'encore plus beau et intime : un refuge, imparfait, certes, mais tellement riche, et vaste. C'est avec émotion que je laisse derrière moi cette grande famille...

"In that last dance of chances

I shall partner you no more.

I shall watch another turn you

As you move across the floor.

In that last dance of chances

When I bid your life goodbye

I will hope she treats you kindly.

I will hope you learn to fly.

In that last dance of chances

When I know you'll not be mine

I will let you go with longing

And the hope that you'll be fine.

In that last dance of chances

We shall know each other's minds.

We shall part with our regrets

When the tie no longer binds."

Ce tome clôt le cycle que j'ai le moins apprécié. J'y ai trouvé certains passages un peu longs, mais certains autres étaient tellement palpitants que je les ai dévorés !

Ça fait une impression étrange de me dire que je ne vais plus retrouver mes personnages préférés...

L'univers de Robin Hobb est passionnant, une belle découverte que je recommande !

Un nouveau cycle se termine, peut-être le dernier. Mais j'espère qu'un autre verra le jour, entre les vivenefs, les dragons, Castelcerf, il y a de quoi écrire.

C'est avec tristesse que je termine ce tome, beaucoup d'émotions et de souvenir. Cela clos 12 ans de lecture de l'assassin royal et de ces séries dérivés. Pas si dérivés que cela, car dans les 3 derniers tomes, toutes se rejoignent pour former une histoire cohérente.

Robin Hobb termine cette saga en fanfare, je n'en dirais pas plus si ce n'est "lisez le !"

C’est avec nostalgie que je quitte ces personnages qui ont fait parti de ma vie depuis un long moment…

Quelle série ! Je l’a recommande à 100% …!

Alors voilà. Tout est terminé. Soixante années de la vie de FitzChevalerie Loinvoyant, de son arrivée à Castelcerf, présenté à Vérité, à sa fusion avec le Fou et Œil-de-Nuit dans la pierre de mémoire, en passant par sa formation d'assassin, son amour pour Molly, son périple pour retrouver son Roi, celui pour découvrir Glasfeu à Aslevjal ou pour délivrer Abeille de Clerres...

J'ai les yeux qui pleurent en repensant à tout cela...

Vous rappelez-vous de Subtil, de Burrich, de Patience et de Vérité ? De Pognes, de Hod, d'Umbre (et de Dame Thym) ? De Murfès, du Fou, de Kettricken et de Royal ? De Molly, de Célérité, d'Œil-de-Nuit et de tous les autres (je pense par exemple à Caudron, Astérie, Laurier, Lourd, Prilkop, Jonqui, Heur...) ?

Tant de personnalités inoubliables et très touchantes que Robin Hobb a su décrire avec subtilité...

Fitz a vécut trois époques, trois générations : la première appartenant à ses aïeux, la seconde où il avait sa place et la dernière, réservée aux descendants des précédentes et dans laquelle Fitz (comme Umbre d'ailleurs) n'avait plus le même rôle à jouer.

En parcourant les pages de L'Apprenti Assassin, le premier tome de cette formidable épopée biographique, je me suis rendu compte que Hobb a elle aussi beaucoup changée son style, en accord avec l'état d'esprit de Fitz ( d'un petit nouveau débutant à la Cour, à une figure politique et historique incontournable qui ferme les yeux à jamais).

Finalement, il ne reste plus que Kettricken, seule (la "Reine Solitaire") qui, a bien des égards, fait penser à Patience : elle devient isolée mais connue, mène une existence à la fois complexe et simple, et décide d'adopter l'enfant d'un proche afin de conserver un souvenir d'une autre époque...

C'est la dernière fois que je critique un ouvrage en lien avec les Six (Sept ?)- Duchés, aussi je tiens a remercier Robin Hobb pour l'oeuvre qu'elle a créée, un univers tellement profond qu'il en devient un déchirement de s'en séparer définitivement.

Bravo !

Je suis déçue de ce dernier tome car je trouve qu'après tout ce qu'il a vécu, Fitz méritait de vivre enfin sa vie. J'avais l'impression que ce tome était un peu dans la surenchère constante pour toujours faire davantage souffrir les personnages. Cependant, j'aime toujours autant ceux-ci. L'histoire, même si elle me déplaît quelque peu, tient la route et apporte un point final à de nombreuses intrigues. C'est une belle fin pour toutes les séries de cet univers créé par Robin Hobb.

Si triste.....

Quel finale grandiose ! Et Quel tristesse de dire au revoir à Fitz après tant de livres et d’année a le suivre!

Difficile d’évaluer ce troisième cycle de l’AR tant c’est inégal. Et ce dernier tome en est l’exemple même. On commence par être happé, puis le sauvetage et le après-sauvetage est d’un ennui… et la fin qui est grandiose!! J’écris ce commentaire à chaud, impossible de ne pas pleurer de cette fin. Magnifique. Fitz mon adoré, je n’ai rarement autant aimé un héros. Lui et Vérité m’auront tiré toutes les larmes possibles tant je les aimais. Quelle conclusion parfaite.

Mais de ce cycle je retiendrai pas mal d’ennui néanmoins, inégal, j’ai réussi à détester le Fou et surtout Ambre qui m’ont insupporté, même Fitz m’ennuyait avec ses remords, beaucoup de questions sur l’Art (Piliers, Dragons, Argent) qui restent en suspens, tout comme Abeille personnage qui m’aura laissé de marbre beaucoup de questions sans réponses claires (Destructeur ? Fils inattendu ? Les deux à la fois ? Pourquoi parle t elle aux chats ? Pourquoi a t elle l’Art mais jamais détectable à Fitz ? Ou n’était ce pas de l’Art ? Pourquoi détestait elle le contact de Fitz petite ?)…

Pour ma part, on a pas mal de réponses mais on aurait pu s’arrêter au second cycle sans soucis.