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Le capitaine lui posa la main sur l'épaule et hocha la tête, puis se dirigea vers le donjon, où le comte devait l'attendre. Il traquait depuis plusieurs jours une bande de bandits de grands chemins qui détroussaient les voyageurs sur la route d'Avrillé. Plusieurs notables de la ville avaient eu la malchance de tomber sur eux et étaient venus se plaindre au comte, qui l'avait envoyé régler le problème.
Il entra dans la grand-salle d'un pas assuré, et fendit la foule des courtisans. Il s'arrêta devant Foulques et s'inclina respectueusement. Celui-ci l'accueillit avec joie et lui donna l'accolade en signe d'amitié.
- Je suis bien aise que tu sois revenu ! Alors, quelles nouvelles m'apportes-tu ?
- Le problème des bandits est réglé, répondit Guivarch en appuyant ses dires d'un signe de tête.
- Vous seriez-vous une fois de plus substitué à la justice ? demanda le chanoine Durieux d'une voix acide en s'avançant au milieu des courtisans. Je ne vois pas de prisonniers !
- Cet homme, arrivé à la cour d'Anjou depuis peu, détestait Guirvach et ses méthodes pour assurer la paix à Angers.
- Les prisons sont déjà pleines, je fais de la place, répondit Guirvach en lui lançant un regard si carnassier que le chanoine recula.
- J'apprécie l'efficacité de mon capitaine, ne vous en déplaise, chanoine ! dit Foulques d'un ton sec. Allons, viens dans mes appartements me raconter tout ça, mon ami !
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