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Quel soutien psychologique extraordinaire que d'appartenir à un groupe de femmes qui ont de belles histoires à partager sur leur expérience de la naissance ! C'est exactement ce qui se passe dans notre village.

Quand on parle de naissance, tant d'histoires horribles circulent qu'il devient difficile de croire qu'accoucher puisse être une expérience bénéfique. Si vous êtes enceinte depuis un certain temps, vos amis ou votre famille vous ont probablement raconté quelques effroyables histoires d'accouchement. C'est tout particulièrement vrai si vous vivez aux États-Unis, où raconter des histoires effrayantes aux femmes enceintes est un passe-temps national depuis au moins un siècle. Maintenant que l'accouchement est devenu un thème de prédilection des séries télévisées dramatiques ou comiques, cette tendance s'accentue. Personne n'a mieux résumé la situation que Stephen King dans sa nouvelle La Méthode respiratoire. Parlant de la peur de l'accouchement si répandue chez les femmes, son personnage remarque : «Tu peux me croire, si l'on t'affirme que quelque chose va être douloureux, tu auras mal. Pour l'essentiel, la douleur, c'est dans la tête, et quand une femme s'imprègne de l'idée que donner naissance est atrocement douloureux - quand sa mère, ses soeurs, ses amies et son médecin le lui disent -, cette femme s'apprête à éprouver une douleur atroce.» Stephen King, vous l'ignorez peut-être, est le père de plusieurs enfants nés à la maison.

Pour contrer l'effet des histoires horribles, je ne connais rien de mieux que de lire ou d'entendre des histoires qui nous apportent un sentiment de puissance. Je veux parler de celles qui nous changent, quand on les lit ou quand on les entend, parce qu'elles nous apprennent quelque chose, ou nous font changer d'opinion. Voilà pourquoi la première partie de ce livre est largement dédiée aux histoires racontées par des femmes qui ont décidé d'accoucher à domicile ou en maison de naissance, auprès de moi et de mes consœurs. C'est sans doute la partie que vous aurez le plus envie de lire pendant votre grossesse. A The Farm, les seules histoires horribles qu'on entende à ce sujet concernent des accouchements précédents, qui ont eu lieu dans des conditions radicalement différentes de celles qu'offrent nos sages-femmes. Quand les femmes ont commencé à vivre l'accouchement comme une expérience positive, leurs récits ont apaisé la peur et l'inquiétude de celles qui n'avaient encore jamais eu d'enfant. La confiance que ces femmes se sont communiquée les unes aux autres a eu une influence considérable ; elle explique en partie pourquoi l'accompagnement de la naissance à The Farm a donné d'aussi bons résultats.

Les histoires transmettent un enseignement qui reste gravé dans notre mémoire. On y découvre que chaque femme vit l'accouchement à sa manière, et à quel point ces vécus sont différents les uns des autres. Quelquefois, on y apprend l'absurdité de certaines pratiques, largement répandues à une époque avant de tomber en désuétude. On y voit la différence qui existe entre le savoir médical officiel et les phénomènes physiques vécus par les femmes - y compris ceux qui ne sont jamais relatés dans la presse spécialisée et dont l'existence n'est pas reconnue par le corps médical. Elles démontrent aussi la connexion qui existe entre le corps et l'esprit, mieux que ne peuvent le faire les recherches médicales. Le récit de celles qui ont activement participé à leur accouchement est souvent une source d'information, de sagesse et d'inspiration. Le témoignage de femmes qui ont vécu de magnifiques expériences en accouchant transmet de façon irremplaçable la connaissance de ce qu'une femme est capable d'accomplir pendant la grossesse et l'accouchement.

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"Le pofesseur G.J. Kloosterman, célèbre obstétricien néerlandais, fit l'observation suivante en 1984 : "Nous ne pouvons en aucune manière améliorer la grossesse normale et le travail normal chez la femme en bonne santé ; nous pouvons la modifier, mais pas l'améliorer." Cette déclaration est toujours vraie, en dépit de l'interventionnisme galopant en obstétrique."

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"Il se trouve que le Dr Stevenson, le Dr Rockenchaub et moi-même nous sommes tous entendu dire, à un moment ou à un autre, par des médecins qui ne pouvaient pas concevoir que des taux de mortalité et de morbidité aussi bas soient compatibles avec des taux de césariennes et de délivrances instrumentales aussi faibles, que nos résultats étaient "incroyables". Et pourtant, ils sont possibles. Nous y sommes tous parvenus. Il y a certainement quelque chose de juste dans notre pratique, que d'autres peuvent reproduire. [...] je dirais que nous avons essayé de prendre ce que les peuplades traditionnelles et la médecine moderne avaient de mieux à offrir."

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"Supposons que vous soyez à l'affût de conseils pour vous aider à accoucher. Ma réponse la plus courte est : laissez faire la primate en vous. [...] Laissez faire la primate qui est en vous pendant le travail n'est que la manière courte de vous dire qu'il ne faut pas laisser votre mental hyperactif interférer avec la sagesse ancestrale de votre corps."

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"Si nous voulons nous faire une idée de la position naturelle, il est utile d'observer celle adoptée par la femme gouvernée par l'instinct et non par la pudeur ; et, de nos jours, ce n'est que parmi les peuplades sauvages que nous la trouverons. Pour accomplir cette fonction purement animale, l'instinct sera un meilleur guide pour la femme que les diverses coutumes au fil des époques. [...] ce n'est que lorsque j'ai entrepris cette étude et que j'ai commencé à considérer les positions adoptées pour l'accouchement par les peuplades primitives et les peuples civilisés que j'ai commencé à comprendre qu'il y avait une logique dans les mouvements instinctifs de la femme en fin de travail. Je les avais vues s'agiter et j'avais cherché à faire en sorte qu'elles se calment ; je les avais priées d'être patientes et de rester tranquillement allongées sur le dos , mais depuis que je mène cette étude, j'ai appris à considérer leurs mouvements sous un éclairage très différent. Je les ai observées avec intérêt et profit, et je pense avoir appris à les comprendre." (George Englemann, Labor among Primitive Peoples)

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"Une autre étude compare la perception de la douleur pendant le travail entre deux groupes d'Américaines : celles qui accouchaient à l'hôpital et celles qui accouchaient à domicile. Celles qui avaient accouché à l'hôpital estimaient la douleur plus grande que celles qui avaient accouché à la maison. Il existe de bonnes raisons pour expliquer pourquoi la douleur de l'accouchement semble moindre aux femmes qui accouchent à la maison. Pour commencer, elles ont beaucoup moins de risque qu'on les force à rester allongées, sans manger ni boire, ou de se trouver entourées d'inconnus pendant le travail. Les beosins essentiels de la vie de tous les jours - être libre de ses mouvements, de manger et de noire - sont tout aussi forts pendant le travail, quand ils ne le sont pas d'avantage. Ensuite, les femmes qui accouchent en dehors de l’hôpital ont plus de chance que les autres de recevoir l'assistance constante d'une personne en qui elles ont confiance, autre facteur qui diminue la perception de la douleur. [...]

La douleur du travail offre un éventail de sensations plus large et plus nuancé que nos croyances culturelles ne l'admettent. Quand je dis "nuancé", je ne parla pas tant du ressenti de la douleur des contractions que de l'attitude qui peut en altérer la perception. J'ai souvent vu une femme en travail passer, en l'espace de quelques secondes, de l'enfer au paradis après avoir dépassé la terreur pure et compris comment travailler avec l'énergie de la naissance."

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"J'étais fascinée d'apprendre qu’autrefois la plupart des médecins savaient que la contrariété occasionnée par une présence indésirable pouvait suffire à entraver le travail. [...] Mais au fur et à mesure que l'accouchement à la maison s'est fait de plus en plus rare, ce savoir s'est perdu. Le fait est que les médecins ne sont plus en mesure de constater que leur présence en salle de naissance ou leurs manières pressées retardent souvent le travail. Il ne faut pas perdre de vue que l'interrelation du corps et de l’esprit, telle qu’elle est décrite dans les ouvrages du XIXe siècle, demeure une réalité de nos jours."

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"A The Farm, mes consœurs et moi avons appris par l'observation et l'expérience que, parfois, la présence d'une seule personne peut suffire à entraver le travail, si celle-ci n'est pas en harmonie avec les sentiments de la mère. Toutes les femmes sont sensibles. Certaines le sont incroyablement. Cette vérité, nous l'avons apprise en observant à mainte reprises un accouchement s'interrompre ou ralentir, suite à l'arrivée de quelqu'un que la mère ressentait comme un intrus. Lorsque la personne en question quittait la pièce, le travail reprenait avec le même rythme et la même intensité qu'auparavant."

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"J'ai découvert que prononcer des mots justes peut parfois détendre les muscles du bassin en permettant de décharger des émotions qui bloquaient effectivement la progression du travail."

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"Laissez-moi clarifier mes propos au sujet de la peur et de l'accouchement à The Farm. Je n'essaie pas de dire que les femmes de mon village n'ont jamais connu la moindre anxiété à la perspective d'accoucher ou qu'elles ne se sont jamais demandé si elles étaient vraiment capable d'accomplir cet acte apparemment irréalisable. Je pense que nous sommes nombreuses à nous être posé la question, à un moment ou un autre. Toute femme, ou presque, se la pose. Il est vrai que le phénomène de la naissance n'est pas forcément une évidence pour les gens qui grandissent au sein d'une culture civilisée - surtout celle où on est coupé des animaux. Mais dans notre village, quand les femmes sont prises d'un doute, elles peuvent se raccrocher à la certitude que leurs meilleures amies, leurs sœurs et leurs mères en ont été capables. Ce la leur permet de croire qu'elle aussi peuvent y arriver, qu'elles aient ou non été témoin d'une naissance. A The Farm, les femmes ont réappris avec succès des comportements considérés comme inhabituels chez les femmes des cultures civilisées, ces comportements même qui dépassent la compréhension médicale classique du corps des femmes et du processus de naissance.

Mon expérience de sage-femme m'a enseigné que le corps des femmes fonctionne toujours. Ces lignes vous offrent l'occasion de porter un regard neuf sur un savoir ancestral et d'élargir vos connaissances sur la naissance. Peu importe où et comment vous avez l'intention de mettre votre enfant au monde, votre expérience aura des répercussions sur vos émotions, sur votre esprit, sur votre corps et sur votre âme pour le restant de vos jours.

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