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Il n’y avait personne pour leur ouvrir la porte, mais la chance leur sourit, et la porte de la cabine familiale était entrouverte. Phillip le dirigea à l’intérieur et s’assit sur le banc. Tristan serra les vêtements contre lui.
— Qu’est-ce que tu fais ?
Trop mignon. Phillip s’adossa contre le mur et croisa les bras.
— À ton avis ? Je m’assois pendant que tu essayes tes fringues.
— Je ne peux pas les essayer si tu es assis à me regarder.
L’indignation dans sa voix aurait rendu fière n’importe quelle grand-mère… pas celle de Phillip, mais quelque part, une grand-mère aurait applaudi sa pudeur.
Phillip serra les lèvres et se mit à le taquiner.
— Tu n’as qu’à prétendre que c’est un exercice pour te sentir un peu plus libre. Te déshabiller devant quelqu’un… dans une cabine d’essayage.
Le visage de Tristan rougit et il fronça les sourcils.
C’était triste de voir à quel point Phillip était excité à cette seule idée, mais il ne voulait pas que Tris se sente mal à l’aise. Il ouvrit la bouche pour dire qu’il pouvait… oh merde !
L’homme déboutonna lentement sa chemise et l’ouvrit, révélant un tee-shirt blanc, puis fit tomber l’étoffe comme si ce n’était pas grand-chose…
Sexy, sexy, sexy !
Dans sa hâte, Tristan oublia de défaire les boutons de ses manches, ce qui lui laissa les mains immobilisées dans le dos. Sa chemise se transforma en instrument de bondage pour businessman et se trouva dotée de la force paralysante d’une serrure chinoise. Il se débattit avec sa prison de tissu.
Refusant de regarder Phillip, ses mouvements se firent de plus en plus frénétiques.
Afficher en entier—Alors qui va faire quoi ? Il est actif ou passif ?
Quoi ?
— Pardon ?
Chris avait l’air perdu, comme s’il réfléchissait à une énigme.
— Je n’ai jamais posé la question parce qu’aucun d’eux n’avait l’air important pour toi, mais comment est-ce que tu sais qui fait quoi ?
Était-ce une question logique ? Vu ce qu’il avait pu leur demander, peut-être.
— Ça se fait tout seul…
Chris plissa les yeux.
— Mais…
— Pourquoi est-ce que les hétéros sont si préoccupés par cette question ? gronda Phillip. Monique croisa les bras.
— Oh, pitié. Calme-toi. Tout le monde est obnubilé par le sexe. À moins qu’ils ne soient asexuels, et encore, même eux vivent dans un monde obsédé par le sexe… alors on fait tous comme on peut.
Afficher en entierLa moto accéléra brutalement, le forçant à enrouler ses bras autour de Phillip. Il serra les dents pour s’empêcher de crier. S’il te plaît ! Je suis donneur d’organes, mais je n’ai pas envie de donner aujourd’hui !
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