Ajouter un extrait
Liste des extraits
J’ai pris mon premier bain de mer de l’année et je me suis réconciliée avec les calanques ! Super journée ce dimanche, on est allés avec Ingrid et des amis à elle déjeuner chez Le Belge – à ne pas confondre avec Francis dit « Le Belge » célèbre truand marseillais, grand parrain du « milieu » à Marseille, assassiné il y a quelques années à Paris sur les Champs-Élysées. Les amis d’Ingrid étaient très sympas cette fois, deux copains homos qu’elle a connus à la salle de sport, il y en a beaucoup paraît-il, à croire qu’ils prennent davantage soin de leurs corps que les hétéros. Et une fille très chouette, une prof d’Histoire-Géo (avec une tête de prof d’Histoire-Géo), qui est venue avec sa fille de dix ans, dommage qu’Adrien n’était pas là… En plus, il adore ce resto lui aussi. C’est un lieu complètement atypique, dans la calanque de Marseilleveyre, on ne peut y accéder que par bateau ou à pied. Aucun moyen de locomotion possible. Pour y aller il faut faire une heure de marche à partir de Callelongue, une balade facile, familiale, ça permet de nous donner bonne conscience pour dès qu’on arrive se jeter sur le rosé, toujours le même, il est très bon, La Cigale il s’appelle, je ne l’ai jamais bu ni même vu ailleurs. Au menu toujours pareil depuis des années, au choix les pâtes bolognaises (les meilleures de Marseille et du monde) ou la côte de porc grillée avec frites et salade verte, beaucoup plus ordinaire. C’est un cabanon, les pieds dans l’eau, une vue imprenable, on se croirait au bout du monde. Ils n’ont pas le téléphone, on ne peut donc pas réserver, ils n’ont pas d’électricité, ils fonctionnent avec un groupe électrogène, pas d’eau courante, ce doit être compliqué quand même, surtout au niveau hygiène et propreté (???), et pas de Carte Bleue non plus évidemment. Le bonheur. On s’est tous baignés, l’eau était bonne, le bonheur je disais… Par contre mon Adrien me manque horriblement dans des moments comme celui-là. Heureusement c’est bientôt les grandes vacances, il arrive dans deux semaines et là, je l’ai avec moi pendant deux mois ! Et une grande nouvelle : Adrien m’a beaucoup plus manqué que Shavir aujourd’hui ! C’est bon, c’est que je suis sur la bonne voie, je crois que ça y est, j’ai tourné la page, oublié le Prince. Aux oubliettes le Bahreïn. Au loin, très loin, au Château d’If arabe, tiens !
Afficher en entier