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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-29T18:08:28+01:00

Chacun de ceux qui se présentaient devant le tribunal, jeune ou non, pauvre ou riche, accusé ou plaignant, devait s'agenouiller sur les dalles nues. Il lui fallait écouter sans répondre aux injures des sbires, ou bien, si le magistrat en ordonnait ainsi, recevoir des coups de fouet. Selon la règle fondamentale de la vieille justice chinoise, toute personne comparaissant devant le tribunal était considérée comme coupable jusqu'au moment où elle réussissait à démontrer son innocence.

Comme d'habitude, tout était calculé pour faire comprendre au public la grandeur auguste de la loi et rappeler ce qu'il en coûtait d'entrer en contact avec elle.

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Extrait ajouté par Paraffine 2023-02-08T20:19:33+01:00

Teng prit l’enveloppe et, d’un geste machinal, saisit son coupe-papier de bambou. Un magistrat de district était un bien minuscule rouage dans l’énorme machinerie administrative du puissant Empire T’ang, et si lui, Teng Kan, jouissait d’une complète autorité sur son propre territoire, il n’en dépendait pas moins, avec une douzaine de ses collègues, du Préfet de Pien-fou. Son majordome avait donc raison: le porteur d’une lettre personnelle du Préfet ne devait pas faire antichambre.

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Extrait ajouté par Paraffine 2023-02-08T20:14:40+01:00

Le juge Ti était un boxeur de premier ordre et maniait le sabre d’experte façon, mais il n’avait abordé l’escrime à la canne que depuis peu, sous la direction de Tsiao Taï. Ce sport était en effet plus populaire parmi les mauvais garçons et les voleurs de grands chemins que dans la bonne société, mais, trouvant cet exercice très sain, le juge y avait tout de suite pris goût. Quant à Tsiao Taï, la musculature de ses longs bras et les cicatrices qui couvraient son corps bronzé rappelaient assez qu’avant de se mettre du côté de la loi, il avait appartenu à la fraternité des « Vertes Forêts » et il pratiquait cet art en maître.

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Extrait ajouté par Paraffine 2023-02-08T20:14:01+01:00

— « Vous trouverez la baignoire confortable. Elle a été taillée à même le roc sur lequel est bâti l’hôtel. L’eau chaude provient d’une source souterraine ; attention où vous mettez les pieds, la pierre du coin gauche est brûlante. »

Pendant que les deux hommes enjambaient la balustrade pour se plonger dans la cuve, le garçon fit coulisser la porte du fond. Elle donnait sur un petit jardin clos planté de bananiers dont les grandes feuilles vertes réjouirent la vue des baigneurs. Ceux-ci se prélassèrent un long moment dans l’eau chaude, puis ils prirent place sur le siège de bambou. Le garçon leur massa les épaules et les frotta jusqu’à ce que leurs corps fussent bien secs. Avec son aide, ils enfilèrent ensuite des vestes de toile et regagnèrent leur chambre frais et dispos.

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Extrait ajouté par lelette1610 2017-08-18T12:15:27+02:00

Tsiao Taï se réveilla en sursaut. Quelque chose d'âcre lui picotait les narines. Une année de vie citadine n'avait pas affaibli l'acuité de ses sens, acquise pendant un long séjour dans "les vertes forêts". Il éternua et pensa tout de suite à un incendie possible dans ce bâtiment construit en planches. Il se leva d'un bond, saisit son maître par les pieds, et se jeta contre la porte. Elle ne résista pas. Dans l'étroit couloir obscur, il heurta une forme visqueuse qu'il tenta d'agripper. Elle lui échappa, et le fruit d'une dégringolade le long des marches de bois fut suivi de gémissements sourds. Tsiao Taï se mit à tousser. Entre deux quintes, il hurla :

- "Au feu ! Réveillez-vous tous !"

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Extrait ajouté par anonyme 2015-10-02T18:37:18+02:00

— Attendez ! J’ai découvert ce paravent chez un antiquaire de la capitale peu après mon mariage avec Lotus d’Argent. Je l’achetai sur-le-champ. Il me fallut pour cela engager certains de mes biens afin de pouvoir verser au marchand le prix élevé qu’il en exigeait. Je n’hésitai pas, cependant, car ces panneaux dépeignaient exactement les instants décisifs de ma propre carrière. Étudiant dans ma ville natale, je rêvai un jour de ces quatre jeunes filles. Plus tard, en gagnant la capitale dans un chariot, je les revis au balcon d’une demeure qui se trouva être celle de l’ancien préfet Wou. Et j’épousai par la suite sa seconde fille, Lotus d’Argent, la bien-aimée de mon rêve ! Cet écran est notre bien le plus précieux. Il nous a toujours accompagnés dans nos changements de résidence. Combien de fois, assis ensemble devant ces quatre panneaux, nous sommes-nous montré chaque détail en parlant du temps de nos fiançailles et du mariage qui suivit !

« Il y a environ une lune, l’après-midi fut exceptionnellement chaud. J’ordonnai à mon majordome de placer un lit de repos dans cette bibliothèque qu’une brise rafraîchissante traverse et rend d’un séjour agréable en de tels moments. L’oreiller faisait face au quatrième panneau, et le couple amoureux se trouvait juste devant mes yeux. Je fis alors une terrifiante découverte : une transformation s’était opérée dans l’image et l’homme plongeait un poignard dans le sein de mon épouse !

Le juge Ti courba sa haute taille pour mieux voir cette partie du tableau. Il étouffa une exclamation de surprise. La main gauche de l’homme – celle qu’il venait de glisser autour du cou de son épouse – tenait bien un poignard dont la pointe se dirigeait vers le cœur de la malheureuse. Un petit copeau d’argent figurait l’arme meurtrière. Hochant la tête d’un air perplexe, le juge Ti retourna s’asseoir près de son hôte.

— J’ignore quand s’accomplit le changement, dit Teng. J’ai étudié avec soin cette partie de l’image, pensant que l’ouvrier avait peut-être laissé choir un copeau d’argent dans la laque encore chaude et que cette parcelle métallique venait d’apparaître parce que la surface de l’écran s’était récemment écaillée. Hélas, je ne fus pas long à me rendre compte que le fragment de métal avait été ajouté après coup… et de façon bien maladroite, comme en témoignaient de minuscules craquelures dans la laque environnante.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-10-02T18:34:06+02:00

Il examina le visage sans rien dire. Les beaux traits réguliers de la morte étaient empreints d’une étrange sérénité. Sa chevelure soyeuse, extraordinairement longue et belle, avait été attachée de façon maladroite avec un ruban de coton. Le juge lui donna vingt-cinq, vingt-six ans. Le lobe des oreilles était déchiré, mais très peu de sang avait coulé. Il ouvrit le manteau qu’il referma bien vite.

— Retourne à l’entrée du marais. Tu siffleras si tu aperçois quelqu’un, commanda-t-il à l’Étudiant.

Dès que le jeune homme se fut éloigné, il ouvrit de nouveau la cape rouge. La femme était complètement nue. Un poignard enfoncé jusqu’à la garde sortait de sous le sein gauche et du sang séché entourait la blessure. Le juge étudia le manche de l’arme. En argent repoussé noirci par le temps, c’était une pièce ancienne de grande valeur ; si le mendiant l’avait négligée c’était sans doute par ignorance. Il posa sa main sur la poitrine de la morte. Elle était moite. Il souleva l’un des bras qu’il trouva encore souple et déduisit de ces deux faits que la mort remontait seulement à quelques heures. La sérénité du visage, la nudité du corps, l’absence de chaussures aux pieds, tout indiquait que cette femme avait été tuée dans son lit en plein sommeil. Après avoir noué en hâte les cheveux de sa victime, l’assassin l’avait enveloppée d’un manteau et transportée ici. Cela cadrait bien avec l’hypothèse que le juge commençait à former dans son esprit.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-10-01T13:23:43+02:00

Ceux qui nous suivent connaissent leur boulot. Vous feriez mieux de rentrer seul à l’hôtel. Voyez-vous ces mendiants rassemblés autour de l’inventaire d’un vendeur ambulant ? Quand nous passerons près d’eux, je me mêlerai à leur groupe. Vous, tournez vite au coin là-bas. Je vous amènerai bientôt le sale mouchard qui se permet de nous épier !

Le juge acquiesça. Tandis qu’il se frayait un passage parmi les loqueteux, Tsiao Taï disparut brusquement. Le juge prit la ruelle indiquée, puis une autre encore plus tortueuse, se guidant sur la rumeur de la foule qu’il entendait au loin. Lorsqu’il se trouva de nouveau dans une voie animée, il demanda le chemin de son hôtel et le retrouva sans difficulté.

Dès qu’il eut gagné sa chambre, un garçon apporta du thé et deux bougies. Tout en buvant à petites gorgées, le juge réfléchissait. Quelqu’un prenait-il vraiment un intérêt particulier à ses faits et gestes ? Cela lui semblait difficile à croire ! Pourtant, Tsiao Taï se trompait rarement dans ce domaine. À Peng-lai, un certain nombre de coquins avaient de bonnes raisons pour ne pas l’aimer, mais en admettant que l’un d’eux eût formé le téméraire projet de l’assassiner, comment aurait-il pu connaître sa décision de s’arrêter à Wei-ping ?

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Extrait ajouté par anonyme 2015-10-01T13:18:57+02:00

D’après madame Ko, répondit Leng Tsein, son mari était dans une agitation extrême quand il a pénétré dans leur chambre (cette pièce est reliée à la terrasse par un étroit passage d’une dizaine de pieds de longueur). Il se lança dans une grande tirade sur l’atroce douleur qui lui déchirait les entrailles et sur la dureté de cœur de ses amis. Elle tenta de l’apaiser, puis se rendit dans sa propre chambre pour y chercher un calmant. Quand elle revint, son mari ne se contrôlait plus. Frappant le sol du pied, il refusa de boire le remède apporté par madame Ko, et, brusquement, courut vers la terrasse. Sa femme ne devait plus le revoir.

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