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Il vous reste beaucoup à apprendre, et vous n'en avez pas conscience. Si vous sabotez ce projet, je me fiche que votre famille connaisse Brett ou non — je ne travaillerai plus jamais avec vous.
Afficher en entier« Apparemment la nourriture de la prison n’a pas nui à la silhouette de la belle. Selon nos informations, Casey est mince et en forme grâce aux heures passées à faire de l’exercice dans la cour de la prison. La femme fatale va-t-elle utiliser sa nouvelle garde-robe pour séduire un nouveau chevalier servant ? Seul l’avenir le dira. »
Afficher en entierCruellement belle,fit remarquer Grace.Difficile de ne pas la détester.
Afficher en entierL’histoire ne correspondait pas tout à fait au modèle classique de l’émission, qui abordait les affaires non résolues du point de vue des personnes ayant vécu de longues années sous le poids du soupçon. Mais la possibilité de faire libérer une femme injustement condamnée était en adéquation avec le sens de la justice qui avait attiré Laurie vers le journalisme.
Elle avait bataillé pour vendre son idée à Brett, affirmant que l’erreur judiciaire était un concept très tendance en ce moment. Puis, trois jours après le feu vert de Brett, le procureur avait annoncé, au cours d’une conférence de presse tenue conjointement avec les étudiants en droit, que les nouvelles preuves étaient si convaincantes qu’ils avaient décidé de leur propre initiative de relâcher l’accusée et de réexaminer le procès. La justice y trouvait son compte, mais l’émission était morte dans l’œuf.
Afficher en entier"merci de m'avoir un peu bousculé. Vous aviez raison. J'avais juste besoin d'être moi-même. J'ai un instinct infaillible. Comme on dit, derrière chaque grand homme il y a une femme."
Toute la bienveillance que Laurie commençait à éprouver à son égard s'envola, comme l'air d'un ballon qui se dégonfle. C'est plutôt que derrière chaque homme impudent il y a une femme qui lève les yeux au ciel, soupira-t-elle.
Afficher en entierJe préfère vivre sous le regard hostile des voisins plutôt que de m’exposer sur le plan juridique.
Afficher en entierEt tout homme pourtant tue la chose qu’il aime. Que tous entendent bien cela. Il en est qui le font d’un simple regard aigre, d’autres d’un mot de flatterie, le lâche, pour le faire, utilise un baiser et le courageux une épée!
Afficher en entierLe bâtiment en question était la York Correctional Institution. Au début, elle s’était apitoyée sur elle-même matin et soir. Les journaux l’avaient surnommée Casey la Dingue. Il aurait mieux valu dire Casey la Damnée. Avec le temps, cependant, elle s’était entraînée à profiter des petits bonheurs quotidiens. Le poulet frit du mercredi. La jolie voix d’une détenue qui aimait les chansons de Joni Mitchell. De nouveaux livres à la bibliothèque. Avec le temps, elle avait obtenu le privilège d’enseigner l’histoire de l’art à un petit groupe de détenues.
Elle n’avait jamais imaginé une seule seconde qu’elle pourrait un jour se retrouver à York, c’était pourtant l’endroit où elle avait résidé pendant plus de dix ans.
Tandis qu’elle parcourait les couloirs carrelés – un gardien devant elle, un autre derrière – ses compagnes de prison l’interpellèrent. « Tu t’en vas, Casey. » « Ne nous oublie pas. » « Montre-leur ce que tu sais faire ! » Il y eut des sifflets, des applaudissements. Certes, elle ne regretterait pas ces lieux, mais elle se souviendrait d’un grand nombre de ces femmes et des leçons qu’elle avait apprises auprès d’elles.
Si elle était excitée à l’idée de partir, elle se sentait aussi terrifiée que le jour de son arrivée. Elle avait passé 21 900 clang à compter les jours. Maintenant qu’elle avait enfin gagné sa liberté, elle était morte d’angoisse.
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