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Liste des extraits

Extrait ajouté par LillyOrenda 2019-12-14T11:53:13+01:00

Le podcast était invasif, il s’infiltrait jusque dans les allées de la librairie, un lieu où l’on se demandait habituellement si un succès commercial était une réussite littéraire, ou si Hemingway était misogyne ou misanthrope. Si même les snobs se mettaient à discuter de ce qu’ils avaient entendu sur le net plutôt que de débattre sur des références littéraires absconses, alors j’étais perdue .

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Extrait ajouté par LillyOrenda 2019-12-14T11:52:45+01:00

Durant les quinze premières années de nos vies, elle avait été ma partie indissociable : je n’étais que la moitié d’une paire. J’avais un temps cru que je cesserais d’exister si l’on nous séparait.

Mais c’était à l’époque où elle tenait encore à moi, avant qu’elle ne délaisse mon respect et mon amour pour leur préférer l’alcool, les drogues, et un anarchisme de bas étage. Avant, elle était plus téméraire que rebelle, une fille avec une natte, des genoux écorchés et le goût de l’aventure .

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Extrait ajouté par LillyOrenda 2019-12-14T11:51:51+01:00

Comme si cette femme n’avait pas déjà fait assez de mal. Elle se lie à ton père, elle élève le monstre qui l’a tué et, maintenant, elle refuse de le laisser reposer en paix. Elle se présente comme une victime, mais c’est la véritable clé de voûte de toute l’histoire .

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Extrait ajouté par LillyOrenda 2019-12-14T11:51:27+01:00

 Son visage était à la fois celui dont je me souvenais, de mon enfance, et dans le même temps tout à fait autre. Visuellement, ses traits étaient les mêmes, mais ils auraient pu être moulés dans du plastique. Ses cheveux autrefois magnifiques étaient coupés court, et parsemés de mèches argentées. Des points lumineux apparurent dans ma vision périphérique .

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Extrait ajouté par LillyOrenda 2019-12-14T11:50:52+01:00

Lorsque Caleb et moi avions quitté Auckland pour nous installer à New-York deux ans plus tôt, je m’étais imaginé que la grâce envahirait nos vies. Je me voyais côtoyant des œuvres d’art d’avant-garde en allant prendre mon métro, choisissant des tomates anciennes à côté de Maggie Gyllenhaal sur les marchés bio de Brooklyn, ou admirant la statue de la Liberté en faisant mon jogging sur le pont de Brooklyn. Moyennant quoi, en réalité, je ne voyais généralement en matière d’art des rues que des marelles dessinées à la craie et quelques graffitis sur des poubelles. Je n’avais jamais acheté de tomates anciennes sur les marchés bio à cause de leur prix astronomique, et la seule célébrité que j’avais coudoyée était une Real Housewife (qui, je me dois d’ailleurs de le préciser, s’offusquait haut et fort du prix de ces mêmes tomates). Quant au jogging sur le pont de Brooklyn, cette bonne idée en théorie ne l’était pas en pratique. Le pont était constamment encombré de touristes à appareils photo, de cyclistes et de patineurs. Je lui avais vite préféré le calme de la promenade, avec son allée large, sa fréquentation plus limitée, et sa vue tout aussi impressionnante .

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Extrait ajouté par LillyOrenda 2019-12-14T11:49:58+01:00

Plus jeune, je m’imaginais que j’irais travailler chaque jour en tailleur et talons hauts (la tenue exacte variait avec mon humeur, mais s’approchait généralement de celles du personnage de Christina Applegate dans Panique chez les Crandell). J’aurais été choquée d’apprendre que la moi trentenaire porterait un jean et des baskets au travail, et la moi de seize ans aurait probablement considéré cela comme un échec personnel. Mais même si je n’avais pas exactement suivi la voie que je m’étais autrefois tracée, j’étais très satisfaite de travailler à la libraire. Dans les premiers temps de notre installation à New-York, j’avais fait appel à une agence d’intérim pour trouver des emplois de bureau qui me donnaient envie de m’arracher les cheveux. Puis j’avais découvrir que la libraire en bas de la rue embauchait. J’avais commencé à temps partiel, en parallèle avec un autre emploi de barrista, puis, au fil des deux années suivantes, j’étais peu à peu passée a un temps plein. J’adorais chaque minute à la librairie, à aider les clients à choisir leurs livres. Pendant les temps morts, je lisais les biographies des présidents américains, et je me disais qu’un jour je finirais par trouver une utilité au diplôme d’histoire que j’avais obtenu sur le net .

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Extrait ajouté par LillyOrenda 2019-12-14T11:49:24+01:00

Qu'est-ce qui fait agir les garçons de dix-huit ans ?

Les hormones. La bière. La bêtise. Ce sont des créatures simples et basiques .

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