Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 791
Membres
1 013 858

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Chloe167 2018-01-11T18:25:47+01:00

Sais-tu quelle potier est comme un dieu ? Il utilise de l'eau, de la terre, du feu, et, pendant la cuisson, il ouvre le four pour y faire entrer l'air.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Chloe167 2018-01-11T18:10:10+01:00

J'avais horreur de communiquer en français avec les Khmers : les phrases me semblaient plates, vides de sens, parce que ce ne sont pas seulement les mots qui diffèrent d'une langue à l'autre, ce sont aussi les idées qu'ils traduisent, les façons de penser et de dire.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Chloe167 2018-01-11T18:02:00+01:00

Notre drame sur terre est que la vie, soumise à l'attraction du ciel, nous empêche de revenir sur nos erreurs de la veille, comme la marée sur le sable efface tout dans son reversement.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Chloe167 2018-01-11T17:58:13+01:00

Je hais l'idée d'une aube nouvelle où les homo sapiens vivraient en harmonie, car l'espoir que cette utopie suscite a justifié les plus plus sanglantes exterminations de l'histoire.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Chloe167 2018-01-11T17:53:44+01:00

Ce qui m'oppresse, plus encore que les yeux ouverts des morts qui comblent les rivières sablonneuses, ce sont les applaudissements qui retentirent en Occident pour saluer la victoire de Khmers rouges contre leurs frères en 1975, d'autant plus frénétiquement qu'ils couvrirent en même temps le long hurlement de millions de massacrés.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Runya 2015-09-22T10:45:36+02:00

Mais le pire, ce furent les regards. Autour de nous, mille yeux mobiles, étincelants comme dans un ciel d'apocalypse, qui tous pendant au moins une seconde, c'est-à-dire le temps d'arrêter sur nous leur vol incertain, enfonçaient le trou de leurs noires pupilles dans nos yeux, y déposant une parcelle de leur peur.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Runya 2015-09-22T10:43:41+02:00

[Douch parle :]- Il sait prendre en main son destin. C'est bien sur son intelligence et sur sa force de travail que nous comptons bâtir notre futur. Cette société ne conservera que ce qu'il y a de meilleur en lui et éliminera tous les restes contaminés de l'époque décadente que nous traversons, à cause des traîtres conduits par Lon Nol. Camarade, ajouta-il péremptoire, il vaut mieux un Cambodge peu peuplé qu'un pays plein d'incapables !

J'étais pétrifié par la rigueur irrévocable de son discours contradictoire.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Runya 2015-09-22T10:39:52+02:00

Ces séances d'"instruction" (le mot employé était celui d'"éducation religieuse", rien sot, emprunté au bouddhisme), faisait régner la suspicion entre les gardiens ; ils n'hésitaient pas à s'accuser mutuellement de n'importe quoi, dans le seul but de recevoir un compliment de Douch. La délation est le premier devoir du révolutionnaire. On citait l'exemple de jeunes gens qui aimaient la Révolution à ce point qu'ils n'avaient pas craint de dénoncer leur père et leur frère...

Afficher en entier
Extrait ajouté par Runya 2015-09-22T10:37:42+02:00

On apprend la patience, la résignation ; on comprend qu'il faut cesser de croire à sa propre innocence. Peut-on être innocent quand on a des chaînes ? Alors, on rentre en soi, on prend conscience de son égoïsme, de son irresponsabilité... On médite sur sa culpabilité, qu'on est prêt au bout du compte à reconnaître, pourvu que les maîtres du camp soient assez généreux pour consacrer, malgré leurs lourdes tâches, un peu de leur temps précieux à notre humble cas personnel.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode