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Commentaire ajouté par Phil_33 2020-10-25T19:42:24+01:00

Vous connaissez "Riquet à la Houppe" ?

Vous ne connaissez pas Riquet à la Houppe ! C’est moi qui l’ai baptisé ainsi… En fait, il s’appelle Gérard Collard, lui, vous le connaissez peut-être, il se rase le crâne, à l’exception d’une petite touffe de cheveux au-dessus du front. Il est libraire (la librairie La Griffe Noire à Saint-Maur-des-Fossés) et présente une sélection de livres tous les vendredis dans Le Magazine de la santé sur France 5, lors de sa rubrique « Des livres et moi ! » – joli jeu de mots – il est, généralement, très enthousiaste, malicieux, pétillant et persuasif. Ma femme adore. Le 8 octobre dernier, il est venu présenter, entre autres, Le Restaurant de l’amour retrouvé avec une telle ferveur que mon épouse m’a demandé de le lui commander. Deux jours plus tard il était dans la boite aux lettres (avec trois autres) et passées quarante-huit heures, elle tournait la dernière page !

Personnellement je télécharge des livres numériques, mais ma femme préfère brouter du papier.

Le livre est sorti au japon en 2008, en France en 2013 et réédité au format Poche en 2015. En 2011, le livre, lauréat du Prix Étalage de la Cuisine, a fait l'objet d'une adaptation cinématographique sous le titre Rinco's Restaurant, il est sorti sur les écrans japonais en 2010.

Originaire du Japon, Ito Ogawa commence sa carrière d'auteure en écrivant des chansons et des livres illustrés pour les enfants. Elle est née en 1973 à Yamagata. Ses œuvres traduites en français sont Le Restaurant de l’amour retrouvé, en 2013 ; Le Ruban, en 2016 ; Le Jardin arc-en-ciel, en 2016 ; La Papeterie Tsubaki, en 2018 et La République du bonheur, en 2020.

Alors, Le Restaurant de l’amour retrouvé, de quoi s’agit-il ? Le résumé nous l’apprend : En rentrant du travail, Rinco, une jeune femme de 25 ans, retrouve son appartement complètement vide. Son petit ami est parti et a tout emporté. Sous le choc, elle perd la parole : « Cela ne voulait pas dire que j’étais devenue incapable de parler. Ce n’était pas ça, ma voix avait purement et simplement disparue de mon organisme. » Elle décide de retourner dans son village natal. Elle y ouvre un restaurant dont la particularité est de ne servir qu'un couvert par jour, et de concevoir des plats capables d'exaucer le désir le plus profond de chaque client.

En lisant les quelques lignes de sa très succincte bio, je comprends mieux, car tout au long de la lecture je n’ai cessé de me dire qu’il s’agissait d’un conte, et pourquoi pas, pour enfants, mise à part quelques passages qui ont eu le don de heurter certains lecteurs. Encore que ces passages soient à prendre au second degré. Je n’en dirai pas plus sur ce point pour ne pas déflorer le texte.

Je m’imagine assez bien lire chaque soir un chapitre, à un enfant, avant de s’endormir. L’écriture est simple et addictive. On touche un peu à la magie et au merveilleux. Tout n’est pas forcément rose, mais rappelez-vous, tout était-il si rose dans les contes d’Andersen ?

Donc Rinco, qui vient de passer dix années de petits boulots dans divers restaurants d’une grande ville japonaise mais a surtout appris à cuisiner avec sa grand-mère, a tout perdu. Son amoureux l’a quittée en emportant TOUT ce que contenait leur appartement, meubles, économies, ustensiles de toutes sortes… Il ne reste plus à Rinco qu’à retourner dans son village natal, dans les montagnes, où vit sa mère avec laquelle elle entretient des relations plus que tendues. L’accueil est des plus froids et, pour pouvoir financer son hébergement, Rinco aménage une dépendance proche pour en faire un restaurant un peu particulier : elle y servira un seul menu, sur réservation, après entretien, pour pouvoir définir et réfléchir à ce qu’elle offrira à ses convives. Et… bien sûr, non seulement c’est délicieux, mais en y mettant tout son cœur, toute son intuition, tout son savoir faire et toute son âme, des miracles se produisent, pendant ou peu de temps après le repas !

Elle va même jusqu’à pratiquement ressusciter un lapin anorexique ! Merveilleux, non ?

Encore une fois, il m’est difficile, voire impossible de porter un jugement littéraire éclairé sur ce texte. Je n’en ai pas la compétence. Néanmoins, j’ai quelque expérience de lectures. Pour ce qui est de la cuisine (à l’européenne), je m’en charge depuis des années, à la maison, avec de plus en plus de plaisirs. Passant progressivement de l’exécuteur de recettes à l’adaptateur puis carrément à l’inventeur (pas toujours couronné de succès). Quant à la littérature culinaire, j’ai eu le plaisir de découvrir de véritables prouesses d’écrivains qui vous emportaient dans des descriptions lyriques qui hissaient la Gastronomie sur les plus hautes marches du podium de l’Art…

Ici, rien de tout cela. Les trois premiers quarts du livre sont factuels : je fais ci, je fais ça… C’est froid, c’est plat, c’est banal, c’est “hors émotions”. À quoi est-ce dû ?

Il me vient à l’esprit le souvenir, dans un cabaret parisien au spectacle international désopilant, d’un groupe de touristes japonais (un car ?) dont les visages sont restés d’une impassibilité effrayante pendant toute la représentation. Je ne connais pas la culture japonaise, était-ce de la timidité ? De la pudeur ? De la retenue ? Que sais-je ? Il faut effectivement attendre les cinquante ou soixante dernières pages pour qu’il se passe quelque chose. Pour qu’enfin l’auteure “se lâche”, pour qu’elle écrive avec son cœur et ses tripes. Un peu timorée, Ito Ogawa !

Nota : En tant que flexitarien, je tiens à donner à tous les amateurs du "pouce lymphatique" (et du véganisme) l’occasion de se manifester : de tout temps l’homme a été un animal omnivore, conçu pour se nourrir de denrées vivantes, d’origine animale et végétale. C’est indispensable à sa survie. Alors si on pleure parce qu’on sacrifie un animal pour se nourrir, il faut également pleurer quand on sacrifie un végétal ! Pourquoi faire une différence ? Voir L’intelligence des plantes de Stefano Mancuro et Alessandra Viola.

https://www.senscritique.com/livre/L_intelligence_des_plantes/critique/198781164

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