Extraits

Cette île est un véritable chef-d’œuvre. Un chaos d’une rare beauté. Vous savez pourquoi ? Parce que l’homme n’a pas eu son mot à dire.

Les personnes sans imagination qui détiennent le pouvoir justifient leur médiocrité en prétendant que les consommateurs aiment qu’on leur serve de la merde.

- Mateo ? Salut, Lieutenant. Tu te souviens de Sandro ?

l'homme de main de l'affaire des constructions illégales. Celui qui menaçait les petits vieux pour récupérer les terrains.

- Trois ans pour le coincer, six mois de prison, libéré au bout de deux. A disparu le lendemain. Tu parles si je me souviens !

- Il est de retour. Un témoin vient de me signaler un croisement entre une hyène et un cafard, avec des moustaches.

- C'est lui !

Une nonne au policier, lui désignant le christ en croix : "Si vous voulez savoir où s'arrête la conviction et où commence la folie, c'est à lui qu'il faut poser la question. Sachant que s'il vous répond à vous, je démissione."

La conquête est au centre du travail d'un artiste...

Respecter l'ordre des choses, c'est condamner l'acte de création lui-même. L'artiste est une chambre magmatique. La totalité de ce qui l'entoure doit lui servir de combustible. Cette île n'existe que parce qu'un volcan l'a créée. Et le volcan ne s'est pas posé la question de savoir si ce qu'il faisait était bien ou mal...