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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-25T18:47:34+01:00

— Voyez-vous, continua Garth, les deux seules femmes qui ont eu sur moi une réelle influence ont été ma mère, qui est morte quand l’avais dix-neuf ans, et Margery Grann, que j’embrasse de tout mon cœur, chaque fois que je pars ou que j’arrive. Ces liens d’enfance sont les plus sacrés de la vie. Les choses demeurèrent ainsi jusqu’à un certain soir de juin, il y a plusieurs années déjà. Elle et moi nous étions dans le même château, une habitation exquise. Un après-midi nous avions causé plus intimement que d’habitude, mais je n’avais pas plus d’idée de l’épouser que de demander Margery en mariage. Alors, quelque chose est advenue. Je ne puis vous dire quoi, car vous pourriez la reconnaître, mais en un instant, merveilleux, la femme, l’épouse, la mère en elle se sont révélées à moi, et toute la tendresse, toute la perfection de son âme pure. À cet instant est né un désir d’elle ! Que rien ne pouvait assouvir, que rien n’assouvira jusqu’au jour où je me retrouverai avec elle dans la lumière de la cité d’or ; là où il n’y aura plus ni larmes, ni douleur, ni ténèbres…

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-25T18:47:01+01:00

« Néanmoins, se dit-il, il vaut mieux qu’elle parte ; cela changera le cours de ses idées et lui fera prendre une vue plus large des choses en général et en particulier ; et lui ne changera pas ; ou s’il change, c’est que Jane aura eu raison. Je me demandais ce qui minait sourdement l’entrain de ce pauvre garçon. Aimer Jane, s’être fait aimer de Jane ! Puis l’avoir perdue ! Il faut qu’il ait des nerfs d’acier pour continuer le train ordinaire de la vie. Quelle est cette croix dressée entre eux, et qu’ils apprennent à baiser ? Peut-être le Niagara la balayera-t-il dans son remous, et Jane lui enverra un message par câble. »

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-25T18:46:11+01:00

La paix sereine d’un bel après-midi anglais planait sur les jardins et le parc d’Overdene : les derniers reflets du soleil couchant glissaient sur la pelouse, promettant une fraîcheur délicieuse sous le couvert des grands cèdre.

La vieille bâtisse, solide, massive, sans ornements, abritait une vaste demeure remplie dé tous les conforts, et sa laideur était rachetée par le lierre et la vigne vierge qui grimpaient long, de la façade, la couvrant d’un manteau de verdure, qu’égayaient ça et là des fleurs blanches et des grappes pourpres.

Une terrasse s’étendait devant toute la longueur de la maison et se terminait d’un coté par une serre, de l’autre, par une volière. De larges marches de pierre placées à intervalles réguliers conduisaient doucement de la terrasse au moelleux tapis vert. Au delà s’étendait le vaste parc avec ses taillis d’arbres séculaires, hantés par les cerfs craintifs et les daims à robe fauve, à travers les arbres on apercevait la rivière, son étroit ruban d’argent serpentant gracieusement entre les longues herbes, parsemées de boutons d’or et de marguerites.

Le cadran solaire marquait quatre heures.

Les oiseaux se taisaient, aucun gazouillement ne se mêlait au bruissement ; des feuilles. Le silence était presque accablant. L’unique point de couleur brillante, dans le paysage, était constitué par un superbe cacatoès rouge, endormi sur son perchoir, sous les cèdres.

Enfin le bruit d’une porte qui s’ouvre se fit entendre, et sur la terrasse parut une singulière silhouette de vieille dame ; elle se dirigea à droite, du côté de la roseraie.

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Extrait ajouté par bellajessica 2016-01-16T00:43:15+01:00

—      Alors, dit quelqu’un, la duchesse offre un concert ce soir On devrait suspendre ici quelques lanternes chinoises, et nous le donner en plein air. Il fait trop chaud pour supporter une foule dans un salon fermé.

—      Quant à cela, répondit Garth Dalmain, n’en ayez pas souci. Je suis maître des cérémonies et je vous réponds que toutes les grandes fenêtres sur la terrasse demeureront ouvertes Vous ne verrez pas grand-chose, mais vous entendrez parfaitement.

—      Ah ! mais la moitié du plaisir consiste à voir, cria une des jeunes filles du tennis. Ceux qui resteront sur la terrasse ne pourront pas apprécier les imitations que nous fera ensuite la chère duchesse. Je me moque d’avoir trop chaud ; gardez-moi une place au premier rang.

—      Et quelle sera la « surprise » ce soir ? demanda lady Ingleby.

—      « Velma », répondit Mary Strathern, elle arrive pour la « fin de semaine ». Ce sera adorable de l’avoir. Personne, sauf la duchesse, ne serait arrivé à la décider à se déplacer : il n’y a qu’Overdene au monde qui pût la tenter. Elle ne chantera qu’un seul morceau au concert, mais assurément elle nous en donnera d’autres ensuite ; nous persuaderons Jane de se mettre sans préméditation au piano, et de jouer, par hasard, les premières mesures d’un des triomphes de Velma, et nous entendrons bien vite la voix enchanteresse : elle ne résiste jamais à un, accompagnement, parfaitement exécuté.

—      Pourquoi appeler madame Velma une « surprime » ? demanda une jeune fille encore ignorante des habitudes d’Overdene.

—      Cela, ma chère répliqua lady Ingleby, est une petite plaisanterie de la duchesse. Ce concert annuel est organisé pour l’amusement de ses invités et pour la glorification des célébrités locales. Tout le voisinage est convié. Seules les célébrités de cru sont priées de se faire entendre. Elles fournissent le programme, à leur entière satisfaction, et celle de leurs familles…, et aussi pour notre plus grand divertissement, lorsque après coup la duchesse nous offre à sa manière une répétition de la représentation… C’est que les plaisanteries de la duchesse sont impayables, vraiment !

—      L’honorable Jane ne les approuve pas, dit le jeune Ronald Ingram ; aussi elle prend généralement sa feuille de route avant le concert ; mais comme personne ne pourrait avec la même perfection accompagner madame Velma, elle a l’ordre de rester ce soir. Je ne crois pas que les plaisanteries soient aussi corsées cette fois ; on a vu l’honorable Jane tenir tête à la duchesse à ce sujet : elle n’a pas le dessus sur le moment même, mais son influence exerce, malgré tout, une action modératrice.

—      Je trouve, dit une belle Américaine au visage gai et ouvert, que miss Champion a raison. Dans mon pays, nous tiendrions pour une mesquinerie de nous moquer des gens qui ont été nos hôtes, et qui ont chanté chez nous quand nous les en avons priés.

—      Dans votre pays, ma chère, répliqua Myra Ingleby, vous n’avez pas de duchesse.

—      Sans doute, mais nous en fournissons tout un assortiment à l’Europe, répondit froidement l’Américaine ; puis elle continua à déguster la glace que, Garth Dalmain lui avait offerte.

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