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Extrait ajouté par Alyer 2023-10-12T10:40:50+02:00

Lloyd avait grandi dans un quartier difficile, l’Est End de Londres. A douze ans, il s’était fait rudoyer par d’autres garçons de son école. << J’ai connu ça, lui avait dit son beau-père, Bernie Leckwith. Tu as les meilleures notes, et le shlammer, la petite frappe de la classe, te prend en grippe. >> Dad était juif - sa mère ne parlait que yiddish. Quelques jours plus tard, il accompagnait Lloyd au club de boxe d’Aldgate. Ethel avait protesté, mais Bernie avait eu le dernier mot, ce qui n’était pas fréquent.

Lloyd avait appris à bouger vite et à frapper dur, et les bagarreurs de l’école s’étaient cherché une autre victime. Il y avait aussi gagné le nez cassé qui donnait un peu de caractère à son joli visage. Et surtout, il s’était découvert un talent. Il avait des réflexes rapides et une pugnacité qui lui avaient permis de remporter plusieurs victoires sur le ring. Son entraîneur avait été déçu qu’il choisisse d’entrer à l’université de Cambridge alors qu’il aurait pu passer professionnel.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-10-11T11:29:57+02:00

<< Ne serait-il pas préférable que la presse puisse critiquer tout le monde équitablement ? demanda Mutter.

- Une idée merveilleuse, chère amie. Vous vivez dans un monde chimérique, vos amis socialistes et vous. Nous sommes des hommes pragmatiques, et nous savons que l'Allemagne ne peut pas vivre d'idées. Le peuple a besoin de pain, de chaussures et de charbon.

- Je suis tout à fait de votre avis. Je ne refuserais pas moi-même un peu plus de charbon. Mais je tiens à ce que Carla et Erik grandissent en citoyens d'un pays libre.

- Vous surestimez la liberté. Elle ne fait pas le bonheur des gens, vous savez. Ils préfèrent un pouvoir fort. Pour ma part, je veux que Werner, Frida et ce pauvre Axel grandissent dans un pays fier de lui, discipliné et uni.

- Faut-il vraiment, pour qu'il soit uni, que de jeunes voyous en chemises brunes tabassent de vieux boutiquiers juifs ?

- La politique n'est pas toujours pas tendre.

- Vous vous trompez. Nous avons un rôle à jouer, vous et moi, Ludwig, chacun à notre façon. Nous devons essayer de rendre la politique moins dure - plus honnête, plus rationnelle, moins violente. Ne pas le faire, c'est manquer à notre devoir patriotique. >>

Herr Franck se hérissa.

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A ce moment-là, Chuck entendit un bruit qui le fit tressaillir. Son frère pleurait. Woody ne pleurait pas comme un bébé, mais comme un enfant perdu: à gros sanglots d'un désespoir sans fond. Les sanglots d'un coeur brisé, comprit Chuck immédiatemment.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-02-10T11:46:21+01:00

Après tout, la police secrète soviétique tuait des gens elle aussi, en particulier ceux qu'elle soupçonnait de déloyauté. Le chef du NKVD, Lavrenti Beria, était un tortionnaire dont le passe-temps préféré, selon la rumeur, consistait à envoyer ses hommes enlever deux ou trois jolies filles dans la rue pour qu'il puisse les violer en guise de distraction nocturne. Cependant, l'idée que les communistes puissent être aussi barbares que les nazis n'était pas une consolation. Un jour, les Soviétiques se débarrasseraient de Beria et de ses semblables pour bâtir le vrai communisme. Mais avant, il fallait vaincre les nazis.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-02-10T10:47:51+01:00

Il reporta son attention sur le cas du pasteur Ochs. Macke retourna au siège de la Gestapo et réunit une petite équipe : Reinhold Wagner, Klaus Richter et Günther Schneider. Ils prirent une Mercedes 260D noire, la voiture préférée des hommes de la Gestapo, parfaitement discrète car analogue, par son modèle et sa couleur, à la plupart des taxis de Berlin. Dans les premiers temps, on les avait incités à agir ostensiblement pour que le public n’ignore pas les méthodes brutales qu’employait la Gestapo pour écraser l’opposition. Cependant, la terreur avait depuis longtemps fait son œuvre et il n’était plus nécessaire d’user de violence ouvertement. La Gestapo intervenait dorénavant discrètement, et toujours sous couvert de la légalité.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-02-10T10:39:41+01:00

Macke était dans la confidence. Il avait été promu commissaire et récemment admis au sein de l’élite paramilitaire nazie, les Schutzstaffel, autrement dit les SS. On l’avait mis au courant du programme Aktion T4 quand on lui avait confié l’affaire Ochs. Il en était fier. Il faisait vraiment partie des initiés désormais.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-02-10T10:36:21+01:00

Macke savait à quoi Ochs faisait allusion. Le programme s’appelait Aktion 4, en raison de l’adresse de son siège, Tiergartebstrasse 4. Le nom officiel du service était la << Fondation caritative de traitements et soins institutionnels >>, mais il était supervisé par le cabinet personnel d’Hitler, la chancellerie du Führer. Il était chargé d’organiser la mise à mort en douceur des incurables qui nécessitaient des soins coûteux et vains. Il avait fait un travail fantastique au cours des deux dernières années en débarrassant le pays de dizaines de milliers de bouches inutiles.

Malheureusement, l’opinion publique allemande n’étant pas encore été assez mûre pour comprendre le bien-fondé de cette mesure, le programme devait être tenu secret.

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Extrait ajouté par Alyer 2021-04-29T15:23:01+02:00

L'inspecteur Thomas Macke fit irruption à neuf heures et demie en uniforme de SA.

Lors de sa dernière apparition, Robert ne l'avait pas pris au sérieux, alors que Lloyd avait immédiatement senti que c'était un homme dangereux. Il avait l'air d'un abruti avec son visage bouffi coupé en deux par sa petite moustache, mais l'inquiétante lueur de cruauté qui brillait dans ses yeux ne lui avait pas échappé.

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Extrait ajouté par Alyer 2021-04-21T11:43:11+02:00

XVIII

1944

7.

Les Alliés craignaient par-dessus tout que les Allemands envoient des renforts massifs en Normandie et lancent une contre-attaque suffisamment puissante pour les rejeter à la mer, rééditant ainsi le fiasco de Dunkerque.

Lloyd Williams faisait partie de ceux qui devaient s'assurer que cela n'arriverait plus.

Depuis le débarquement, l'évacuation des prisonniers évadés était moins prioritaire, et il travaillait désormais en liaison avec la Résistance française.

Dès la fin mai, la BBC avait transmis des messages codés pour déclencher une campagne de sabotage dans la France occupée. Les premiers jours de juin, des centaines de fils téléphoniques furent sectionnés, le plus souvent des des lieux difficiles d'accès. Des dépôts de carburant furent incendiés, des arbres abattus pour bloquer les routes, les pneus de véhicules allemands crevés.

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Extrait ajouté par Alyer 2021-04-16T11:44:17+02:00

Volodia se pencha en avant. << Souffre-t-il... >> Sa voix se perdit dans un murmure : << ...de dépression nerveuse ? >>

Kamen eut un geste d'impuissance. << Ce ne serait pas surprenant. Il a affirmé, comme toute évidence, que l'Allemagne ne nous attaquerait pas durant l'année 1941 et tu vois ce qui s'est passé. >>

Volodia hocha la tête. Cela se tenait. Staline s'était fait appeler petit père des peuples, guide, dirigeant suprême, grand transformateur de la nature, grand timonier, génie de l'humanité, plus grand génie de tous les temps. Or les événements venaient de démontrer à tous, lui-même compris, qu'il s'était trompé quand tous les autres avaient raison. Beaucoup d'hommes se suicidaient dans de telles circonstances.

La crise était encore plus grave que Volodia ne l'avait pensé. Non seulement l'Union soviétique était attaquée et en train de perdre. En plus, elle n'était plus gouvernée. Depuis la révolution, la nation n'avait pas connu plus grand danger.

Mais n'était-ce pas en même temps une occasion à saisir ? L'occasion de se débarrasser de Staline ?

La dernière fois que Staline s'était trouvé en position de faiblesse, c'était en 1924, quand le testament de Lénine l'avait déclaré inapte au pouvoir. Depuis que Staline avait survécu à cette crise, son pouvoir semblait indestructible, même lorsque ses décisions frisaient la folie : les purges, les erreurs commises en Espagne, la nomination de Beria, un vrai sadique, à la tête de la police secrète, le pacte avec Hitler. Cette situation d'urgence offrait-elle enfin une possibilité de briser son emprise ?

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