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"...[Alex] glissa en plaisantant à Gabriel la célèbre maxime que le Romain devait immortaliser: " Il est venu, il a vu, il a vaincu..."
Mais voilà que César se retournait pour la fixer de ses yeux perçants. Il se mit à sourire, puis il s'approcha de son secrétaire pour lui dire:
" Nota ça, Hirtius, la formule me plait. Je m'en resservirai un jour ou l'autre.
- Voleur de mots historiques! " lanca Alex entre ses dents."
Afficher en entierOù était donc Alex ? Gabriel se posa la question pour la centième fois.
Peut-être était-elle au centre avec Mme Berg ou chez Julien... Peut-être était-elle mariée, avec des enfants.... Peut-être était-elle déjà vieille, morte...., ou pas encore née, qui sait ?
Afficher en entierD'abord elle avait fait un saut. Un tout petit de deux siècles. Pour s'habituer, lui avait dit Max. On était le 21 juillet 1789. Elle resta quelques minutes devant les Pyramides, au moment où Napoléon Bonaparte arrivait avec son armée. Hélas ! elle repartit avant qu'il ne prononce son célèbre :
"Soldats, songez que du haut de ces Pyramides quarante siècles vous contemplent."
Il faisait chaud, une douce brise soufflait. Aussi se sentit-elle déçue d'entendre son bracelet lancer le bip-bip qui lui signalait qu'elle allait être transférée. En un battement de cils, elle se retrouva dans le laboratoire.
Et tandis que les médecins se précipitaient pour faire des analyses, elle fut sans doute la seule à songer que cet été 48 avant Jésus-Christ allait être bien agréable.
Afficher en entier" Elle commençait à vaciller lorsque deux bras la plaquèrent violemment au sol.
Alex était si fatiguée qu'elle ne chercha pas à se débattre. Elle ne se faisait aucune illusion sur le sort que lui réservait Cléopâtre. C'est presque avec résignation qu'elle attendit que l'homme sorte une arme et l'achève comme un animal.
"Où comptais-tu aller comme cela, Boissieu ?" souffla une voix ironique à son oreille.
Voilà que les hallucinations la gagnaient ! Dans quelques instants le voix allait sans doute lui dire
"Boissieu, va chez le directeur."
Elle souleva son nez du sable pour tenter de discerner les traits de son agresseur.
"Non. Non, je rêve. Pas toi ! Tout, mais pas toi !" souffla-t-elle en apercevant une tignasse blonde dans le clair de lune."
Afficher en entierIl souriait, constata-t-elle en arrivant près de lui. C'était merveilleux quand Gabriel souriait.
-Veux-tu danser? demanda-t-il. Enfin, si cela ne te gêne pas de danser avec un pion...
-Est-ce que j'ai l'air de m'en plaindre? souffla-t-elle en se serrant contre lui. Veux-tu que je te dise, Je-SaisTout, je te préfére en jupe...
- Je t'aime Boissieu, chuchota-t-il dans le creux de son cou.
C'était de l'égyptien ancien, et c'était si doux à l'oreille.
Afficher en entier"Quel choc de contempler, intacts, des sites qu'il ne connaissait qu'en ruines ! Le Nil d'un bleu de ciel, les ibis au plumage blanc, l'ocre des collines, tout lui semblait paradisiaque. On le prendrait sans doute pour un fou, s'il racontait son histoire !"
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