Ajouter un extrait
Liste des extraits
À son âge, elle ne saisissait pas tous les aspects de la vie. Elle n’avait pas la notion du temps. Pour elle, sa mère pouvait bien partir deux journées comme deux lunes. Elle ne se rendrait vraiment compte de son absence que lorsque journée après journée elle se réveillerait sans sa mère à ses côtés. Alors, elle comprendrait.
Afficher en entierCe monde fonctionnait selon une hiérarchie organisée par l’obtention de diplôme. Une chose qui ne validait que la théorie et non la pratique, chose incongrue pour elle. Elle n’était pas naïve au point de croire que sa détermination la mènerait à un diplôme donc elle avait suivi une formation courte. Laver les vitres et nettoyer des bureaux n’étaient pas le travail rêvé mais il lui permettait de pallier les dépenses quotidiennes et d’offrir à son enfant au moins le nécessaire. Elle ne demandait rien de plus sauf… sauf retrouver sa vie d’avant. Un doux rêve, un espoir vain qu’elle ne pouvait cependant oublier. C’était trop dur de faire comme si rien n’avait existé, qu’elle n’avait jamais aimé. Car cet amour vivait quelque part.
Afficher en entier- Qu'est-ce qui se passe? demanda-t-elle, impatiente d'en finir.
Il frotta sa main sur sa nuque comme embarrassé.
- Écoutez, je pense qu'on a commencé sur de mauvaises bases. Je ne voudrais pas que vous ayez de moi une mauvaise impression.
- C'est déjà le cas, ne put-elle se retenir de dire.
Xénès grimaça.
Afficher en entier« Elle retrouva facilement l’immense uruké. Elle ne tarda pas à poser la main sur son tronc pour provoquer une vision, oubliant tout autour d’elle, indifférente aux bruits de la nuit. Quelques secondes passèrent sans que rien ne se produise. Abalone insista en exerçant une pression. Un frémissement lui arracha un sourire. Ca venait enfin. Le choc fut rude cette fois-ci. Elle se sentit basculer avant d’avoir la tête remplie d’images, tel un puzzle. Tout était dans le désordre et elle n’arrivait pas à agencer les pièces. Elle vit des bébés, des jumeaux abandonnés qui pleuraient. Elle vit à nouveau l’homme au regard bleu givré à la chevelure presque blanche mais à ses côtés se trouvait sa réplique parfaite. Seul élément différent, les cheveux noirs de jais. Et toujours ce regard perçant. »
Afficher en entier« Place des espions dans le département des sciences. Je veux cet homme! Je veux ma pierre! Fais taire cette rumeur ou tu seras le prochain à aller faire un tour dans le couloir des récompenses. […] Je veux cette pierre et je l’aurai, enragea-t-il. »
Afficher en entier« Mon peuple est asservi. La terreur et la pression se sont accrues sur eux. J’en souffre, j’ai mal car je leur ai moi-même donné ce bourreau. Demain, je serai pendu, laissant mon peuple aux mains de ce fou. Pardon, pardon à tous pour ma faiblesse. Je vous laisse dans de tristes et déplorables conditions. Qui viendra vous délivrer? Qui? »
Afficher en entier