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Anna regarda sa petite fille et sourit en voyant sa mine boudeuse. A quatre ans, Grace était une magnifique petite fille. Elle avait les yeux aussi verts que ceux de sa mère. Mais la ressemblance s'arrêtait là. Son beau visage était encadré par de jolies boucles blondes, ce qui contrastait invariablement avec les cheveux fins et châtains d'Anna. Et elle avait un nez droit et fin. De plus, elle avait un port de reine et une classe naturelle. La petite fille était également très évoluée pour son âge, et la préceptrice chantait continuellement ses louanges. Et surtout, Grace était la petite fille la plus adorable, gentille et obéissante qui soit. Mais cela ne l'empêchait pas de faire des petits caprices de temps en temps. Mais cela était si rare qu'Anna ne la grondait jamais.
Afficher en entierQuelqu'un tourna la poignée de la porte. Avec la rapidité de l'éclair, Thomas ferma les rideaux, prit l'inconnue par la main et se dirigea vers l'endroit le plus sombre du balcon. D'un coup d'oeil, il évalua la distance qui les séparait du jardin.
"Nous allons descendre ensemble. Soit calmement, soit avec votre propre pistolet braqué sur votre dos.
Il entendit un soupir de mécontentement.
- Très bien," dit-elle.
En un rien de temps, ils se retrouvèrent dans le jardin. Il l'entraîna tout au fond. Il comptait bien découvrir son identité et la raison de sa présence dans cette pièce de la maison.
Grâce à la lumière diffusée par les lanternes, il comprit enfin pourquoi il avait eu du mal à distinguer son visage. Il grimaça. Ainsi, elle avait tout prévu : un bas recouvrait son visage et elle était vêtue de pantalons ! Il s'arrêta enfin derrière un bosquet.
"Qui êtes-vous ? demanda-t-il
- Nous n'avons jamais été présentés.
- Cela m'importe peu, je pense être en mesure de reconnaître votre visage puisque vous êtes obligatoirement l'une des invitées de la soirée. Veuillez ôter votre....la chose qui cache votre visage, s'il vous plaît !
- Avez-vous peur que je vous dénonce, Marquis ? demanda-t-elle d'un ton ironique.
Elle ne manquait pas de cran, il devait l'admettre. Il se sentait plus en plus intrigué par cette femme.
- Vous avez braqué un pistolet sur moi, je suis donc en droit de supposer que vous êtes capable de tout.
- Vous supposez mal. Vous vous êtes mis tout seul dans cette situation lorsque vous avez ouvert ces rideaux.....
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