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On devient rapidement amoureux de l'arizona comme de la poésie, de la nature, de la peinture.... Un livre plein de poésie qui nous laisse rêver et penser. Les mystères omniprésents poussent le lecteur à poursuivre sa lecture afin de découvrir les créatures fantastiques qui regorgent dans le récit et le lien avec la protagoniste.

Un excellent roman qui mêle féérie, tranche de vie, peinture, art et poésie de façon intime. A tous ceux qui ont aimé Faërie de Feist, ce roman est fait pour vous. Sombre, beau, riche, l'univers qui nous est présenté est complexe. Mais si on se perd un peu au début entre tous ces personnages et les mystères qui s'accumulent, nous cheminons aux côtés de Maggie sans problème, au fil de pages, en maîtrisant nous-même la force des mots, la magie du désert. Chaque personnage a son histoire, fouillée et aboutie. L'évocation des tableaux de Froud, les poèmes cités, les chapitres entrecoupés des correspondances d'Anna et de Cooper créer une dynamique assez exceptionnelle. On lit tout un ensemble d'oeuvres d'art au sein d'une nouvelle. Tout est dammas.

J'ai emprunté ce livre en premier lieu pour sa couverture qui est magnifique ! J'ai su par la suite que c'est un tableau de Brian Froud, j'ai découvert ses oeuvres très originales qui collent bien avec l'esprit du livre.

L'histoire, qui ne me tentait pas plus que ça au départ, s'est finalement révélée très prenante. On voyage au coeur du désert de l'Arizona, peuplé de mystères et de créatures étranges...

C'est un livre qui se révèle être magique, et que je conseille de tout coeur.

Tout d'abord j'ai été attirée par la couverture. Puis j'ai fini par me laisser tenter après avoir lu le synopsis.

J’avoue qu'au début, je ne voyais pas trop où l'histoire allait m’emmener mais très vite j'ai été happée par celle-ci et ai dévorée le livre.

C'était la première fois que je choisissais un livre par sa couverture et je n'ai pas été déçue.

Beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Du coup, et c'est rare, j'ai décroché, sans le finir.

L’épouse de bois est un roman très mystique écrit d’une finesse poétique. La plume de l’auteure est posée et enivrante. La nature, qu’elle soit féerique ou hostile, est décrite avec beaucoup de réalisme et de sensibilité. Les mots ont une musicalité et prennent vie comme une peinture vivante. Un fascinant voyage contemplatif où la terre est un langage, ou les êtres naissent par magie, ou l’art sous toutes ses formes devient représentatif d’un réalisme certain, ou l’essence même de la vie prend tout son sens. Le rythme est lent mais prégnant. Les personnages se dévoilent subtilement. Laissez-vous emporter par l’enchantement et la beauté étrange de ce western fantasy. Ce roman vous guidera vers les immensités de l’Arizona, des terres arides aux forêts de mesquites, des grands canyons où je rêverais de m’envoler. Une véritable ode à la vie inspirée d’une culture amérindienne et du folklore anglais ( quelques références aux Faes) , le tout teintée sous les œuvres admirablement illustrés de Brian Froud qui n’est pas sans me rappeler certains de ses livres féeriques.

Un roman tout à fait atypique : poésie et beauté des grands espaces se mêlent, créant un nouvel écosystème de créatures magiques et fascinantes, mais aussi cruelles et redoutables. Un monde enchanteur dans lequel Maggie va évoluer pour découvrir la personne qu’elle est au plus profond d’elle-même. Une lecture riche et fascinante !

En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2020/11/25/lepouse-de-bois/

je ne connais pas l'auteur ni le livre mais je trouve la couverture (faite par Brian Froud) magnifique ! elle donne envie de lire ce livre

C'est un très bon livre sur le sujet de la création (entre autres), mais la vision de l'auteur est un peu sombre pour moi... L'histoire est assez prenante et les poèmes sont très beaux.

Je viens de terminer ma lecture ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je n’en sais strictement rien ! Je n’ai jamais été autant perdue de ma vie, quant à savoir si j’aime ou pas. Disons que ça a été des deux, presque aux extrêmes.

J’ai commencé les 100 premières pages en étant déçue et en pensant que je n’aimerais pas la suite. Je n’arrivais pas à saisir le personnage de Maggie Black et j’avais un peu de mal avec elle. Et puis il y avait cette terre aride : j’avais l’impression d’y aller à reculons parce que trop chaud, trop sec, trop loin des collines verdoyantes que j’aime en Fantasy. Mais j’ai continué et ai découvert mes premières surprises : des paragraphes, des bouts de textes d’un seul coup passionnant, d’un seul coup imprégné de magie. Ce sont eux qui m’ont encouragé à poursuivre parce que je n’ai pas le souvenir d’avoir été touchée aussi fort par des mots aussi brefs. Et puis ensuite, à mesure que l’histoire se dévoile, je me suis laissé apprivoiser par ces terres, par les créatures et par les personnages... Laisser charmer même. Je me demande maintenant comment est-ce possible de ne pas aimer un livre au départ et puis l’apprécier à la fin ?!

Malgré toute la magie des mots et de la nature qui se dévoilent peu à peu, je reste tout de même frustrée. Frustrée que cela ne se soit pas fait un peu plus rapidement, que l’authenticité de cet endroit (qu’on dirait hors du temps) ne me soit pas apparue un, voire, deux chapitres plus tôt... Frustrée que le début soit tout en longueurs alors que l’auteur à l’air d’avoir tant de choses à dire, tant de choses à montrer de ces terres !

Mais peu m’importe cette frustration maintenant parce que lorsque j’ai terminé, j’ai compris que l’histoire ne pouvait être autrement. Elle ne pouvait être plus rapide, plus facile d’accès, elle ne pouvait pas être ce que je désirerais parce qu’elle perdrait son essence et ça ne serait plus pareil. C’est justement ce qu’elle est, parmi ses longueurs et ses textes parfois foudroyants, qui fait d’elle quelque chose de surprenant et de pas commun à toutes les lectures que j’ai pu faire. C’est une histoire avec une véritable identité, un véritable univers. Une histoire qui a mis mes émotions sans dessus-dessous.

C’est un livre à part, que je n’aurais pas choisis de mon plein gré et qui pourtant m’a surement révélé deux trois trucs sur moi-même. Je pense que maintenant, en respirant à nouveau, je préférerais me souvenir des émotions que j’aurais ressenties plutôt que de l’histoire que l’on m’a raconté. Je pense par contre me souvenir longtemps de cet univers hors du commun !