Commentaires

Je suis assez déroutée par cette lecture. Je ne suis pas certaine de savoir si j'ai aimé ou pas. Le résumé me plaisait beaucoup, mais je ne m'attendais pas à ça. J'ai trouvé pas mal de longueurs dans le livre, certainement parce que je n'avais aucune idée de l'endroit où voulait nous faire aller l'auteur, mais en même temps j'avais envie de finir ce livre.

En résumé, lisez-le pour vous faire votre propre avis, de mon côté je vais continuer de réfléchir pour savoir si j'ai aimé ou pas !

Un livre pas tout à fait abouti et maladroit dans l'énoncé de ses concepts, mais derrière lequel on sent beaucoup d'émotion et de sincérité, de questionnements aussi. Je n'en lirais pas dix comme ça, mais j'ai apprécié l'expérience. L'histoire d'amour est racontée avec finesse et subtilité, c'est le plus beau passage du livre.

Qui est-on et comment conjuguer individualité et communauté ?

Les Abysses est un roman qui pose ces questions dans un des contextes le plus traumatiques de l'Histoire et qui apporte des pistes terriblement actuelles pour nourrir notre réflexion à tous.tes.

On y retrouve des sentiments ambivalents à propos de la difficulté à se sentir exister avec le poids du passé qui nous informe, mais aussi de l'impossibilité d'être en détachement entier avec ceux qui nous ont précédés. A la dérive. La mémoire en ce qu'elle a de bon comme de mauvais, en ce qu'elle a le pouvoir de rassembler comme d'isoler... Au final, Les Abysses se veut porteur d'espoir sans jamais minimiser les écueils de la souffrance, de l'indignation et la colère, la peine, mais aussi sans jamais perdre la force que l'on puise d'une communauté à laquelle on appartient et l'importance de l'entraide.

Mention spéciale pour, en plus de toutes ces belles réflexions, l'inclusivité présente tout au long du récit.

On suit Yetu, descendante des esclaves noirs abandonnés en mer, ayant évolué afin de créer un nouveau peuple vivant sous l'eau.

Elle joue un rôle d'historienne dans sa communauté, c'est à dire qu'elle regroupe toute l'histoire de son peuple, les bons souvenirs comme les plus terribles. Sauf que Yetu ne va plus vouloir supporter se fardeau et va fuir son peuple, malgré les terribles conséquences que cela peut avoir.

L'écriture du livre est fluide, poétique et quelque fois crue de vérité. Cette histoire nous démontre l'importance de conserver l'Histoire dans nos vies afin de ne jamais oublier ce que d'autres ont subi pour qu'on puisse avoir la vie que l'on a aujourd'hui.

(écouté en V.O)

Honnêtement je n'ai pas plus apprécié que ça. Je sais que le roman est basé sur une chanson et donc que l'écriture est assez spéciale, et qu'il y a tout un contexte et des sentiments à prendre en compte, mais je crois que c'est passé au-dessus de moi.

J'ai eu du mal à comprendre certains passages (notamment le changement en "nous" qui vient comme ça sans préavis donc c'est déroutant et on comprends pas au début pourquoi ça passe de "elle" à "nous"), et c'était vraiment plat, aucun réel intérêt dans l'histoire.

Dommage.

C'est un livre très poétique qui s'appuie beaucoup sur les émotions. Malheureusement je suis totalement hermétique à ce genre d'écriture. Je n'arrive pas a y trouver un intérêt, je suis vite perdue et du coup je n'arrive pas à me concentrer sur la lecture. Je l'ai abandonné avant la moitié, je suis déçue car je voulais vraiment lire cette histoire parce qu'elle me donnait vraiment envie.

"Les abysses" est un petit roman agréable à lire, et qui m'a fait passer un bon moment.

L'histoire est originale, et revisite le mythe des sirènes sous un angle inédit. La partie sur l'esclavage est très rapidement survolé, même si l'ombre de ces agissements (les esclaves enceintes balancées par dessus bord, sur les navires négriers) plane sur le récit tout entier.

Les personnages ne sont pas très développés, mais je ne l'ai pas trouvé très gênant : c'est le peuple dans son entier qui est suivi, ainsi que son histoire.

Le récit s'enchaine rapidement, de par son format court (200 pages), et les parties sont plutôt bien agencées, même si j'ai trouvé la fin rapide.

Pour autant, même si j'ai passé un très bon moment de lecture, ce n'est pas un récit marquant. Une semaine (seulement) après la lecture, les noms des personnages commencent à s'effacer. Le récit global, par contre, est bien ancré, ainsi que le message qui voulait être passé, et je pense que c'est le but premier de l'auteure.

Les abysses est un ovni à la construction de récit déroutante. C’est une narration à laquelle on accroche ou pas du tout. Il y avait des prémices sur cette façon de construire un récit particulière dans l'incivilité des fantômes mais c’est plus marqué dans ce roman. C’est à la limite de ce qui me convient mais c’est passé. Ce texte est un gros bazar mais un bazar qu’on sent maitrisé, c’est déroutant.

L’histoire commence pendant le commerce triangulaire. Les femmes enceintes étaient lancées à la mer et leurs enfants ont survécu.

La communauté de sirènes qui se met en place passe par différent stade.

Au départ, il garder à tout prix l’héritage culturel et historique. Un jour l’idée qu’il n’est pas possible de vivre heureux en gardant présent ce lourd passé.

Le compromis choisi est de faire perdre la mémoire à toute la population sauf une personne qui garde l’ensemble de l’histoire. Mais que va-t-il se passer si le gardien ne veut pas de sa charge ?

Tout va tourner autour de l’importance du passé et sa gestion.

Faut-il garder son Histoire quelle qu’elle soit pour se construire ? Quand c’est trop sinistre faut-il faire avec, privilégier l'oubli et l'insouciance ou trouver une autre solution ? Comment gérer le fait que les souvenirs sont importants mais aussi oppressants ? Comment trouver un équilibre entre le besoin d’avoir un passé et le besoin d’insouciance ? Qu’est ce qui doit être oublier ? Qu’est ce qui ne doit pas l’être ? Comment être heureux sans passé ou avec un passé très lourd ? Comment ne pas être étouffé par le poids des générations ni être perdu à défaut de racines ?

Les réflexions autour de la gestion de l’Histoire sont passionnantes mais le choix de construction sera trop déroutant pour plaire à la majorité.

Un livre intéressant et originale, qui pose la question de l'importance de l'histoire dans la construction de l'individu, à lire au moins une fois.

L'histoire n'est pas tout à fait ce que je m'attendais à la lecture du résumé, mais la lecture est plaisante malgré quelques petites longueurs dans le récit. Je ne pense pas que je souhaiterais le relire, mais j'ai pris plaisir et je suis contente de l'avoir lu, ça se lit vraiment très vite (je l'ai lu en à peine 3h). C'est un petit conte poétique sur la conséquence de la traite des noires, le devenir des femmes esclaves enceintes dans les bateaux négriers et qui étaient jeté à la mer car considérer comme de la marchandise qui ne rapportaient pas assez par rapport aux coûts.

Un livre original et... un peu déroutant. J'ai trouvé très intéressante la manière dont était exploré le thème de la mémoire collective d'un peuple. Le fardeau de ceux qui savent, confronté à l'innocence naïve des autres.

En revanche, j'ai trouvé que l'histoire elle-même manquait de profondeur. Le récit autour de Yetu s'attarde beaucoup dans des souvenirs, ce qui est bien sûr l'essence du personnage, mais ces digressions ajoutent de la longueur à ce livre qui est pourtant très court.

J'ai globalement apprécié cette lecture, mais il m'a manqué un peu d'épaisseur dans l'histoire pour être totalement embarquée.