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Extrait ajouté par Cathy2909 2019-09-27T09:40:51+02:00

"Mon office, irrégulier, tenait à la phase la plus étale de la nuit. Il relevait de cette zone, redoutable, où ce qui vous est arrivé de pire revient et vous assaille à nouveau, vous tire vers le fond. De cette zone où l'on se noie. J'étais passeuse de ce qui ne parvient pas à passer." ( p 95)

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Extrait ajouté par Cathy2909 2019-09-27T09:38:00+02:00

"Cet hiver terrible qui m'environne, cette neige perpétuelle et ce sentiment d'ensevelissement qu'elle produit, je les ressens comme la manifestation de mon grand âge, comme la marque extérieure de l'hiver profond et définitif qui me gagne." ( p 7)

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Extrait ajouté par ides60 2014-11-11T12:41:57+01:00

Marie-Antoinette avait une horreur particulière des puces et des punaises. Elle avait entrepris, à l'aide de produits qu'elle faisait venir de Vienne dans des cassettes que l'on aurait dit de trésors, une lutte méthodique. On mettait son horreur des puces au nombre de ses extravagances d'étrangère, comme cette habitude qu'elle avait de se laver avant de se maquiller...

Nous endurions tout cela sans mot dire, piqûres, morsures, boutons, humeurs morbides, bizarres enflures, tumeurs suspectes. Nous souffrions sans nous plaindre les multiples désagréments de nos corps, y compris, ce qui m'était spécialement odieux (mais ce dont la majorité des courtisans ne se souciait pas), un pullulement de rats inconcevable, car il traînait de la nourriture un peu partout dans les appartements, tombée sous les meubles, oubliée dans les draps, ou tout naturellement à pourrir dans les armoires des provisions ou sur les réchauffoirs installés dans les recoins de fenêtre, les paliers et dessous d'escalier. Les rats adoraient Versailles. Ils y faisaient la nuit un sabbat infernal et s'établissaient en maîtres dans certains logements, dont plancher et meubles étaient ravagés...

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-17T23:07:41+01:00

L'Empereur (Napoléon 1er), sans aucun préliminaire, pose de but en blanc la question la plus directe. Il ne converse pas; il tire à bout portant. Notre idéal fut la conversation de salon, son sens de l'allusion, du sous-entendu, son art de faire briller l'interlocuteur, de ne jamais mettre en avant son propre savoir, de jouer avec des riens et de faire avec ces riens, le temps d'un échange, des merveilles d'intelligence et de bonheur. Le sien est l'interrogatoire de police.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-17T23:07:15+01:00

(...) l'humanité ne progresse pas. Elle redispose autrement, selon d'autres convenances, d'après des aspirations différentes. Le système de hiérarchie avait ses défauts, mais celui de l'oppression par l'argent ne me semble pas préférable.

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Extrait ajouté par Villanelle 2013-07-21T12:03:31+02:00

"D'abord l'éléphant s'était noyé dans un petit étang. Presque une mare. Comme l'accident avait de quoi surprendre, il s'était avéré après une courte enquête que la victime était ivre quand elle s'était laissée choir pour ne plus se relever. L'éléphant, avait dit Laroche en pleurant beaucoup la perte d'un de ses animaux favoris, avait besoin de ses cinq litres quotidiens de vin de Bourgogne. Ce jour-là, il les avait descendus un peu trop vite et en plein soleil. Laroche avait pleuré plus fort. Ce qu'il n'avait pas dit, c'est qu'il s'était octroyé de droit la survivance du privilège des cinq bouteilles de vin !"

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Extrait ajouté par laetitia90 2013-07-10T12:07:11+02:00

Je suis arrivée en 1778, l'année de la première grossesse de la Reine: le bonheur qu'elle espérait depuis huit ans, et vers lequel dans toutes les paroisses et dans tous les couvents de France, dans le plus perdu des monastères, convergeaient les prières. C'était, aux yeux du public, l'année de sa véritable accession à la royauté, la seule justification de la place qu'elle occupait.

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Extrait ajouté par luciole241998 2012-07-10T21:58:48+02:00

Je suis arrivée en 1778, l'année de la première grossesse de la Reine: le bonheur qu'elle espérait depuis huit ans, et vers lequel dans toutes les paroisses et dans tous les couvents de France, dans le plus perdu des monastères, convergeaient les prières. C'était, aux yeux du public, l'année de sa véritable accession à la royauté, la seule justification de la place qu'elle occupait.

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Extrait ajouté par luciole241998 2012-07-10T21:58:34+02:00

A ces mots je reconnus la comtesse Diane de Polignac, j'eus encore plus le désir de l'éclipser, mais je ne l'osai pas : cette femme me téténisait . C'était bien elle ! Elle parlait de dynamique, que nous étions en train de chuter. c'était son style de découvrir en toute situation le mouvement qui pouvait la porter... Elle se campa au milieu de la salle. Aussitôt les hommes se levèrent. Ils s'en voulaient de s'être laissés aller en présence d'une personne aussi considérable. Diane de Polignac, fille de Gabrielle de Polignac, la favorite de la Reine, était massive, sans beauté et subjuguait par son intelligence, sa hauteur. Elle ajoutait à ses "qualités" une violence non dissimulée. On se sentait en face d'elle comme en face d'un chef de guerre, et lorsqu'elle convoitait un homme, elle ne s'embarrassait pas de détours pour l'obtenir. Mais au fond, c'était plutôt avec son frère qu'elle formait un couple. Le duc de Polignac avait des manières séduisantes.

Sa carrière avait été d'une rapidité inconcevable. [...]

Lucide sur les facultés politiques de celle-ci, qui étaient incomparablement supérieures aux siennes, il s'était remis entre ses mains et exécutait à la lettre tout ce qu'elle lui conseillait. Diane avait la détermination, l'audace, un instinct calculateur qui faisait qu'elle détectait dans l'instant ce qui lui était profitable. C'est grâce à ce sens qu'elle avait immédiatement deviné, aux tout premiers signes de l'amitié de la eine pour Gabrielle de Polignac, qu'elle tenait la clef de la toute pusissance. Diane et son frère régnaient sur Versailles, mais ils se servaient pour cela d'un appât : Gabrielle. [...]

Gabrielle avait l'art de traveser les Grands Appartements comme s'il s'était agi d'un jardin privé. Avec une tranquilité qui suspendait le souffle.

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Extrait ajouté par luciole241998 2012-07-10T21:58:20+02:00

Marie-Thérèse, l'épouse de Louis XIV, avalait des araignées tombées dans son chocolat.

Marie Leczinska, l'épouse de Louis XV, criait, assiégée par les souris.

Et ses petits cris (la Reine juchée sur un fauteuil dont elle refusait de descendre), dans les débuts de leur mariage, charmaient Louis XV.

Jusqu'à ce qu'il se lasse de la pauvre Marie et de ses frayeurs et l'abandonne, avec un haussement d'épaules:"Puisque je vous dis, Madame, qu'il n'y a rien à faire."

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